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Published: November 6th 2006
Ville de Castro (comme Fidel!)
Capitale de l'ile et principale ville. On y retrouve de nompreux Palafitos, les quartiers sur pilotis. Un gros hola à tous. Après seulement un peu plus d'une semaine, mes jours au Chili sont comptés. En effet, nous repartons demain pour l'Argentine. San Carlos de Bariloche pour être plus précis. Il parait que ça ressemble à une ville suisse des Alpes, avec les chalets, les chocolateries, la fondue et les Saint-Bernard qui ont un baril dans le cou! Sounds good!
Le Chili est souvent laissé de côté par les voyageurs, et j'ai un peu compris pourquoi. Premièrement, c'est de très loin plus coûteux que les autres pays Andins. Mon hamburger-frites-coke à 10$US en est la preuve (oui je l'ai encore sur le coeur...). Les aliments en particulier son aussi chères que chez nous, et même plus parfois. Deuxièmement, ça ressemble vraiment beaucoup à l'Amérique du Nord/Europe et on n'a pas vraiment de dépaysement. Troisièmement, le Chili n'a pas vraiment de grosses attractions touristiques vraiment connues qui en valent vraiment la peine (à part Torres del Paine, mais on en reparlera plus tard). Le Pérou a le Machu Picchu, la Bolivie a le Salar, l'Équateur a les Galapagos, etc. C'est un peu pour ça qu'on y a passé seulement 10 jours.
On a quitté Santiago mercredi en
Lac et volcan Villarica
On peut voir un peu le volcan derrière les nuages derrière le lac Villarica. Photo prise dans les 5 minutes où il ne pleuvait pas... direction de Villarica dans la région des lacs. La plupart des gens vont à Pucon qui est plus touristique, mais aussi plus chère. Notre guide de voyage nous dit par contre que Villarica est aussi sympathique de Pucon. Le choix est donc facile. On a un bus de 10 heures pour s'y rendre et comme ça coûte les yeux de la tête ici (selon les standards sud-américains), on voyage dans un bus tout ce qui a de plus ordinaire. Avec nous, il y a un groupe de touriste hollandais/allemands/autrichiens. On en est pas encore sûr. Par contre, ce dont on est sûr, c'est que ce sont de grands fans de revues à potins.
On arrive vers 19h30 à Villarica. Une agréable odeur de poêle à bois flotte dans l'air. On se rend à l'hosteria la Torre Suiza qui est tenu par des suisses qui ont pas mal fait le tour du monde en vélo. La chambre est tout ce qui a de plus ordinaire (on vit dans le grenier), mais c'est ce qui a de moins chère en ville (et c'est quand même chère). On va explorer la ville un peu. La région des lacs est un peu comme
Lago Villarica
Jolie photo du lac après la pluie, avec un arc-en-ciel les Laurentides chiliens. Par contre, sans vouloir être chauvin, nos Laurentides sont plus beaux. Ici, il y a peu de montagnes dans les environs et aussi peu de végétation. C'est surtout réputé pour les volcans, que l'on voit seulement lorsqu'il ne fait pas trop mauvais, ce qui semble rare dans cette région. L'architecture des bâtiments est moyenne aussi. On peut avoir les jolies petits chalets suisses avec les blocs de béton laids à côté. Y'a pas vraiment de plan d'urbanisme. On fini par en venir à la conclusion que Villarica n'a pas grand chose à offrir finalement.
Le lendemain, le but était de louer des vélos et d'aller se promener dans les environs du volcan. Par contre, la température est vraiment pas coopérante et on fini par pratiquement ne rien faire de la journée. Finalement, vers 17h00, la pluie cesse et le soleil fait finalement son apparition. Pour un court instant, on va réussir à voir le volcan Villarica de l'autre côté du lac, volcan qui est franchement très impressionnant. C'est le volcan comme on se les imagine: cône parfait avec de la neige qui commence aux deux tiers.
Le lendemain, on quitte finalement la ville après deux
Moi et le volcan Osorno
 Puerto Varas, le volcan Osorno parfaitement conique et moi. jours peu productifs. Et bien sûr, il fait un soleil radieux alors que nous nous apprêtons à passer la moitié de la journée en bus. Au début, on voulait aller à Puerto Montt, qui est pas mal le bout de la route chilienne. Par contre, le Lonely Planet dit de cette ville que les seules personnes qui semblent y trouver le moindre intérêt sont les employés de son centre touristique. On opte finalement pour Puerto Varas, à environ 20 minutes de Purto Montt. Dans le bus, on retrouve le groupe de hollandais/allemands/autrichiens amateurs de revues à potin d'il y a deux jours. Je commence à avoir peur qu'ils pensent qu'on les suit...
Puerto Varas est beaucoup plus jolie que Villarica. C'est le même style d'architecture, mais en mieux conservé. De plus, il y trois volcans plutôt qu'un de l'autre côté du lac, en particulier le volcan Osorno qui est un autre cône parfait. On passe l'après midi à explorer les lieux et à faire des courses parce qu'on a une cuisine à l’hôtel. On décide donc de faire...des petites pâtes au pesto (HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!). Ça va être un désastre quasi total, mais ça va être quand même mangeable. Ça prenait
2 Volcans
2 voclans de l'autre côté du lac, le Osorno et un autre dont je ne rapelle plus le nom. du lait pour la sauce et on a mis de l'eau...
Samedi matin, on prend un autre bus cette fois vers Castro dans l’ile de Chiloe, mythique ile au bout complétement de l'autoroute panaméricaine. L'ile est la deuxième plus grande d’Amérique du sud après la Terre de feu. On y vit surtout de la pêche et du tourisme. C'est le genre d'endroit toujours enveloppé dans le brouillard avec des légendes de trolls et de sorciers. En particulier, ils croient en une sorcière qui vomit ses tripes les soirs pour pouvoir s'envoler et les ravale le matin. Miam! Miam!
On arrive à Castro, la capitale en milieu d'après midi. On installe le peu de bagage qu'on a (le reste est à Puerto Varas) dans l'une des nombreuses Hospedaje du coin (auberge). À en juger par le nombre, on dirait que c'est la grosse mode de transformer son deuxième étage en hôtel. La ville est sur deux niveaux, le centre ville étant en haut. En bas on retrouve les typiques Palafitos, qui sont des quartiers où les maisons sont bâties sur pilotis. La ville est sympathique. C'est un peu comme ça que je m'imagine les villes côtières de Terre-Neuve. En
Eglise à Puerto Varas
Réplique d'une église allemdande à Puerto Varas. Beaucou d'allemands dans le coin. Beaucoup de maisons de style bavarois. plus, il doit au moins faire aussi froid que là-bas. Car comme le dit le titre, on se les gèle vraiment sur Chiloe!
Le lendemain, on a le petit dej en bas. C'est le gros luxe car on a droit à du yogourt, du fromage et du salami! On est loin de notre pain sec habituel. Le but de la journée est de prendre un bus et un traversier jusqu'à la ville de Curaco de Velez sur l'Ile de Quinchao. De là, on veut marcher les 12 km qui la séparent de Anchao, sensé être un petit village typique et touristique. Le chauffeur du bus est bien étonné de nous voir débarquer à Curaco. Je crois pas qu'ils reçoivent beaucoup de touristes dans le coin. Bien sûr, après 10 minutes de marche, il se met à pleuvoir un peu. Les 2h30 de marche vont être super le fun! La petite bruine va se changer en averse qui va se changer en grosse pluie mêlée de vent. Heureusement, il y a des abris-bus le long de l'unique route. Je vais commencer à avoir très très froid et à regretter d'avoir laisser mes mitaines à Puerto Varas. Finalement, on va rejoindre
Palafitos
Maisons sur pilotis typiques de Chiloe. Anchao vers 15h30 alors que le soleil recommence à sortir.
Lonely Planet dit que Achoa est un endroit où l'on mange bien et où les hébergements sont confortables. Je ne doute pas que ce soit vrai...lorsqu'on trouve un hébergement. Sur les six auberges de la ville, quatre étaient fermées (ou semblaient l'être; on ne répondait pas). Dans les autres, on m'a dit de revenir demain!?!! (demain? c'est maintenant que j'en ai besoin). En plus, la ville est pratiquement déserte de toute présence humaine (par contre beaucoup de chiens errants!). Encore l'ambiance lugubre de ville fantôme! La dernière fois en Bolivie, ça avait relativement mal tourné avec notre épisode de cambriolage paranoïaque. Moi et François décidons donc qu'on en a assez vu de Anchao et qu'on peut maintenant retourner vers Castro.
Après une heure de bus/ferry, on est de retour à Castro. On va ensuite prendre un autre bus vers Ancud pour se sauver un peu de bus le lendemain. La madame de l'auberge à Ancud est particulièrement comique. Elle nous fait pratiquement passer une entrevue avant de nous remettre la clé de la chambre. Fait divers: dans le restaurant où on a soupé, on avait un interrupteur pour
Église en bois
Les églises de Chiloe sont toutes en bois, parfois même pas de clous! appeler le serveur quand on était prêt à commander (comme dans les avions)! Faut vraiment être au Chili pour voir ça!
Ce matin, nous avons quitté Ancud et nous sommes de retour à Puerto Varas pour notre dernière journée au Chili (ou presque, on va peut-être y retourner dans le sud sud sud). Demain matin, nous avons un bus de huit heures vers Bariloche en Argentine. Je mangerai du chocolat en votre honneur!
j.m.
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RICHARD
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ACHOA OUVILLAGE AU BORD DU FLEUVE
SALUT FILS, J'AURAIS PENSÉ QUE TU ÉTAIS DANS LE BAS DU FLEUVE AU LIEU D'ACHOA.ÇA RESSEMBLE VRAIMENT AUX PETITS VILLAGES DU QUÉBEC. TON COLOC EST-IL EN FORME POUR TE SUIVRE DANS TES DÉPLACEMENTS?ON NE LE VOIT PAS SOUVENT SUR LES PHOTOS. BONNE CONTINUATION!