Carnaval

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Les seuls point communs de tous les carnavals du Brésil sont la bière, la musique et les déguisements. Sinon chaque ville/région a sa façon de faire son carnaval.

A Recife / Olinda la culture y est très présente, il y a des tas de danses folkloriques et la musique est plus composée de cuivre, à Salvador la diversité de musique est impressionnante (forro, pagode, axé, arrocha, sertanejo) et les artistes sortent dans la rue, à la vue de tous pour chanter leurs chansons et celles de leurs copains.

A Rio il y a plus de percussions et les gens se rassemblent dans ce qu'ils appellent des blocos qui durent environs 3h (les premiers blocos commençant a 7h du mat et les derniers commençant a 11h) : certaines blocks sont extrêmement connus car ils existants depuis des décennies mais chaque année de nouveaux blocos sont créés par qui le souhaite sachant que les composantes d'un bloco sont : boissons, musique en direct, lieu et heure de départ (car certains bloco sont mobiles et d'autres restent au même endroit).

Lorsqu'ils sont mobiles, la plupart des blocos jouent des marchinhas (musiques rythmée que tous les cariocas connaissent par coeur) et ceux qui sont venus y assister marchent, dansent ou courent derrière le char qui les transporte.



Cette année nous avons divisé notre carnaval de façon à le passer avec le maximum de personnes : 1. D'abord avec tous les amis carioca de Kadu qui étaient déguisés chaque jour différemment, ce qui demande une sacrée anticipation, surtout pour trouver tous les accessoires... 2. Puis avec Gabi et Ric (le couple ami de Kadu chez qui nous habitons depuis notre arrivée à Rio) et leurs amis très très sympas et drôles. Les photos ne le montre pas mais la chaleur était E-CRA-SANTE!!!



J'ai apprécié le carnaval de Rio mais j'ai noté deux points négatifs dont je n'avais pas eu le temps de me rendre compte lors de mon dernier carnaval dans cette ville : pendant une journée de carnaval j'ai eu l'impression de passer plus de temps dans le bus pour aller d'un bloc à l'autre, que dans le bloc lui même. La deuxième chose fait partie du quotidien brésilien mais est exacerbée durant le carnaval; il s'agit de la violence sous toutes ses formes (agressions, vols, armes).

Outre la désormais célèbre banane du voyageurs dans laquelle il faut toujours mettre ses papiers et son argent (dédicace à Catherine Beaumel), il faut aussi constamment regarder autour de soi et détecter les rapprochements et comportements suspects. J'ai remarqué que tous les cariocas sans exception regardaient derrière eux en marchant dans la rue. C'est une habitude à prendre que j'ai assez bien adoptée....

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