Le ''flanelinha''


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January 28th 2015
Published: March 28th 2015
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Voici un métier bien répandu au Brésil. Je pense que s'ils tentaient de s'implanter en France ils ne feraient pas long feu.....

Dans toutes les zones de stationnements gratuits, qui sont assez nombreuses, on trouve quasiment systématiquement des quidam qui agitent des petits bouts de tissus (''flanelinha'' de flanelle) pour être remarqués des automobilistes. Ils aident à trouver une place, à manœuvrer pour garer la voiture et pour sortir du stationnement au départ.

Et comme dans ce monde rien n'est gratuit, il faut bien sur sortir un billet, pour rémunérer ce service à peu près aussi inutile que le bonhomme qui met tes courses dans des sacs plastiques au supermarché.

Mais alors, sont ce les français qui ont raison de se suffire à eux mêmes en évitant d'être assistés ou les brésiliens qui créent de l'emploi en poussant le service à l'extrême (il existent ici des hommes dont le travail est d'accompagner les clients du supermarché jusqu'à leur voiture avec un parapluie lorsqu'il pleut)?

Vous me direz que c'est seulement une question de ''pouvoir d'emploi'' et que nous aussi nous aurions 10 vendeuses par rayons dans les magasins si nos charges patronales le permettaient, mais je ne crois pas; les employeurs brésiliens n'ont pas plus d'argent a dépenser en masse salariale que les employeurs français.

Pour en revenir a mon flanelinha, lors de mes premiers voyages au Brésil j'étais révoltée car j'avais compris que si tu ne les payais pas à l'arrivée, ils se vengeaient sur ta voiture. Mais en fait ce sont souvent des gens qui ont préféré de ne pas sortir du mauvais chemin et qui travaillent un peu comme ils peuvent. Ils se contentent souvent de la monnaie que l'on a dans la poche (ou plus dans nos bons jours) lorsqu'on récupère notre véhicule dans un bon état...... car oui, le but de leur présence est aussi la sécurité des voitures.

A mon analyse le service s'est beaucoup développé au Brésil car de nombreuses personnes sans ressources se sont rendu compte qu'il n'y avait que peu de contrôle fait de proposer un service inexistant créait un besoin susceptible d'être rémunéré. On ne parle bien sur pas de millions mais je peux vous dire que le Monsieur qui monte dans le bus avec ses paquets de Mentos et ses Kremas il ressort avec les poches un peu plus lourdes a chaque arrêt.

Bref........c'était le flanelinha.

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