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Published: August 29th 2010
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Richesse
Les condos de cette rue dépassent souvent 1 ou 2 millions de dollars...Bonjour à tous,
J’ai pensé vous envoyer un petit mot de l’Amérique du Sud, où c’est présentement l’hiver. Étant ici pour le boulot, je ne vous envahirai pas de messages, soyez sans crainte. Étant, cette fois-ci, arrivée le samedi soir (30 heures de voyage de chez moi à l’hôtel), j’ai profité de mon dimanche pour reprendre des forces avant la grosse semaine de travail (non ce n’est pas de l’ironie, les journées seront très chargées).
La température d’hiver ici est presque identique à la nôtre en janvier ou février, à un tout petit détail près, le signe «moins» placé chez nous devant les degrés. Par exemple ce matin à 10h, il faisait 30C (39C avec le facteur d’humidité). Nous sommes quand même loin du 52C du jour de mon anniversaire en février dernier, quand Charles a cru qu’il me ramènerait à l’hôtel en ambulance…
Fortaleza est une grande ville, où la très grande richesse côtoie la misère. Je suis allée à l’épicerie ce matin pour faire une provision d’eau potable et j’ai failli me retrouver en plein bidonville, ayant pris le mauvais embranchement au départ. Je me suis laissée berner par la largeur de la rue, mais le

Favela
Juste derrière les condos hors de prix, ce bidonville très déconseillé aux touristes.regard des gens et surtout l’odeur nauséabonde ont vite fait de faire sonner mon alarme intérieure. Comme je le disais souvent à Maman pour la rassurer, je ne suis pas peureuse, mais je suis très prudente. J’ai rapidement bifurqué après 3 ou 4 coins de rue... Contrairement à mon habitude, je n’ai pas pris l’hypoténuse pour revenir à l’hôtel. J’ai choisi le côté opposé et le côté adjacent, même si celui-ci prenait plutôt une forme sinusoïdale. J’ai donc suivi le bord de mer, ce qui était très agréable malgré le manque de parcours ombragé. Ici, l’expression «soleil au zénith» prend tout son sens ; aucun côté de la rue n’est à l’ombre.
On met sans cesse les étrangers en garde contre des promenades à pied et seul… Tout comme on ne peut se baigner dans la mer en face de l’hôtel où, dit-on, l’eau est impropre à la baignade. On doit donc prendre un taxi pour aller aux plages sécuritaires, où l’eau de l’Atlantique est plus chaude que celle de nos piscines chauffées, et de loin…
La vue de mon balcon est magnifique. Je peux y apercevoir les deux visages de la ville, tout en admirant la mer.

Large rue s'engageant dans la favela
C'est là, en face, que je suis entrée par inadvertance... De haut ça semble évident en voyant la favela de part et d'autre, mais en bas, sur place, ce n'est pas du tout le même point de vue.Les photos, prises avec un appareil que je connais encore mal (vous vous souvenez que l’autre avait rendu l’âme en Tunisie), montrent un temps sombre, alors que le soleil resplendissait. J'essaie de joindre une vidéo que je viens de prendre du haut de mon balcon. Un grand vacarme,une musique tonitruante et des feux d'artifice ont attiré mon attention. J'espère que j'aurai plus de succès qu'avec celui de la randonnée de chameaux d'avril dernier... hihihi J'en ai même mis un plus court pour ne pas prendre de chance, mais celui-ci risque de ne pas être aussi représentatif...
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Céline
non-member comment
j'adore tes commentaires...
Je t'ai manqué de peu sur msn, lorsque je suis venue m'assoir je t'y voyais en ligne puis hop...tu es disparue. Je te trouve bien brave ma Do, et je t'envie même si tu travailles très fort, tu découvres des coins qu'on ne verra peut-être jamais. Merci pour les photos