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SUR DE LIPEZ
L'aventure nous mène aujourd’hui vers l’oeil de perdrix, où nous visiterons la grotte des galaxies, la cave du diable, le belvédère d’Ollague, les petites lagunes de Cañapa, Hedionda, Honda, Chiarkhota et Ramaditas ainsi que le désert de Siloli.
Dîner froid en cours de route.
Nuit et souper au refuge.
Mise à jour
Levée tôt après une nuit dans la chambre de sel où Joanne a eu de la misère à se réchauffer car nous avions des lits (de sel) séparés. Bon petit déjeuner et on repart dans la rover-lover encore plus au sud en quittant le salar pour se rendre à différents endroits de toute beauté et de moins en moins habités. Nous avons droit à de magnifiques paysages à mesure qu'on monte vers l'altiplano. On monte encore en altitude. Ça devient de plus en plus froid et il y a de moins en moins de végétation jusqu'au point où il n'y en a plus pantoute vers les 4800m. Il est difficile de décrire tout ce que nous voyons car il y a vraiment une multitudes de paysages tout à fait spectaculaires. Nous tentons de capturer tous ces instants par la caméra
Solitude et immensité
Village quasi à l'abandon depuis la belle époque. Maintenant il s'agit d'une escale pipi de notre convoi. Ce village était même le site de refuge du bandit américain Kid Cassidy. Il ne reste que 3 familles ici maintenant (et 49 chiens). mais il est peu probable que cette dernière puisse retransmettre tout notre sentiment d'humilité devant l'immensité de ce panorama Imax. Il y a des déserts et lagunes multicolores, des montagnes rouge au pic enneigé et des flamants roses nananes. On ne se lasse pas de regarder par la fenêtre et de prendre des clichés lors de nos arrêts fréquents. Par contre dans notre psyché nord américaine, les déserts du type roadrunner sont très chauds. Ici ce n'est pas le cas à cause de l'altitude. N'oubliez pas que l'on perd 6.5 degrés celsius par 1000 mètres et que nous sommes à 4800 m, faites le calcul.
Arrivée à la tombée de la nuit à notre deuxième refuge, le soleil ne faisant plus son action calorifique, y fa frette ! On comprend pourquoi maintenant l'avertissement des conditions difficiles. Nous avons une chambre à 6 et les toilettes dehors pour tout le convoi. Au Québec, on appelerait ça des bécosses puantes. On est bien content de ne pas avoir la tourista ! Il y a un magnifique étang d'eau thermale directement du volcan au bas du refuge mais comme la nuit plonge à -12 degrés celcius, nous n'avons pas le courage de
sortir de nos polars. Coucher tôt car le réveil est prévu très tôt. Malgré que le dodo s'annonce plus difficile, nous avons quand même l'impression de vivre quelque chose d'extraordinaire tant les souvenirs qui nous défilent dans la tête sont grandioses.
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