Jour 24

South America » Bolivia
May 4th 2015

Published: May 3rd 2015

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Jorotrip

Pérou Bolivie - Jour 24

SUCRE - POTOSI

Transfert privé de la ville de Sucre à la ville de Potosi.

Nuit (sucré?) à Potosi.

Mise à jour

C'est l'fun les transferts privés car on a notre propre guide ET notre propre chauffeur alors on peut s'arrêter quand on veut pour
prendre des pauses photo ou pauses bouteille-d'eau comme bon nous semble. C'était d'autant plus amusant que le chauffeur (et traduit
par le guide) nous racontait tout plein d’anecdotes et légendes (de fantôme de l'ancienne route, genre). C'est assez pittoresque. On évite pas parzemple les embouteillages quand on arrive dans les villes. Comme c'est le cas de Potosi. L'arrivée fut surprenante car ici y'a du traffic et dans des très petites rues de style ruelles. C'est de la dimension des cheveaux, dans le temps mais le service d'urbanisme n'a jamais mis à jour le réseau routier. Alors c'est le bordel. Et le piéton est le dernier niveau de la hiérarchie dans les priorités alors t'as affaire à te tcheker quand tu veux traverser. Nous avons diné en dégustant une soupe cuite avec une roche volcanique. C'est super bon pis y'a la roche chaude dedans (qui faut pas que tu manges...).

Sur la route vers Potosi

Pont de l'ancienne route

Ensuite, petite visite à pied de la ville. C'est encore de style espagnol mais ça pas été entretenu, alors la ville de Potosi est plus rustique, quasiment délabrée. Et puis y'a la mine. LA mine qui est la plus importante du pays et aussi de l'Amérique du sud de part son histoire dans l'empire espagnol et dans l'histoire de la monnaie à travers le monde. La mine de la montagne Cerro Rico. On vous en parlera plus demain mais la mine est le moteur de la ville et de la région. La mine laisse un atmosphère un peu poussiéreux sur la ville mais aussi un peu de poussière dans l'âme de ses habitants. Les sourires ne sont pas faciles à obtenir, les gens semblent préoccupés par ce qu'il arrivera à la mine dans la prochaine journée, semaine ou même dans l'année. L'ombre de la montagne est toujours là, ombrageant aussi les mineurs et leur famille d'une lourdeur à l'odeur des gaz d'échappement des trop nombreux bus et vielles voitures entassés dans les ruelles de Potosi.

Nous sommes de retour en altitude (4100m) et comme notre hôtel est situé loin du centre ville, qui en en haut, on termine la