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Published: March 19th 2007
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el Tio
Adentro de la mina, Dios no existe; el tio domina Il y a de ces villes dont l'histoire a changé le cours de l'humanité. D'entre elles,Potosi est certainement une de celle qui a le plus influencé le développement des Amériques et du monde. En effet, saviez-vous qu'au cours du 17-18e siècle, Potosi fut le centre economique du monde grâce à ces gisements infinis d'argent. A elle seule,elle a contribué au déveñoppement économique de toutes les amérique et de l'Europe. Le développement de villes telles que Antofagasta, Lima, Buenos Aires, Salta, Arica , Sucre, etc. est intresèquement lié à la richesse du Cerro Rico, la montagne d'argent. Incroyable mais vrai, après 4 siecle d'exploitation, cette corne d'abondance donne encore du travail à quelques 15 000 travailleurs au quotidien.
Afin de palper avec quel sacrifice toutes ces richesses furent sorties de potosi, nous nous sommes prêté à une visite guidée dans le coeur de la montagne. Là -bas, nous avons pu constater la précarité des conditions de travail dans lesquels ces milliers de mineurs survivent au quotidien. Une sensation étrange s'empare de nous lorsque nous apprenons que plus de 8 millions de personnes y ont laissé leurs vies à travers les siècles. Un autre frisson traverse mon corps lorsque dix explosions firent
expédition au coeur de la montagne
quelques gringos qui s'improvisent mineurs! trembler les entrailles de la terre. Je me sens petite et vulnérable: prisonnière dans ces tunnels d'argent. Cinq minutes plus tard nous sortions à la lumière du jour, valorant beaucoup plus qu'avant le courage des ouvriers et le coût humain des bijoux qui brillent...
Comme l'enfer cotoît souvent le paradis, nous avons passé près d'une journée dans l'Eden de la Laguna de l'Ojo del Inca. Une source d'eau chaude au milieu des montagnes. Que demander de plus...
C'est là que, selon la légende, l'Inca a entendu une voix qui lui ordonna de ne pas extraire l'argent du Cerro Rico car il était destiné à d'autres qui viendraient bien des années plus tard.
Sur le chemin menant à la laguna,un homme nous est apparu sur le bord de la route afin de nous indiquer un racoursi. Voulant le remercier, nous nous sommes retournés pour le saluer,mais il avait disparu avec ces deux chiens et n'était pas visible à cent mètres à la ronde. Dans les Andes, les messagers des Apu (esprits de la montagne) se présentent souvent au aventurier de cette forme, mais à chaque fois c'est aussi surprenant.
Nous quittons Potosi émerveillés par la splendeur de son architecture et
impregnés de ces récits.
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