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Published: April 4th 2022
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Bonjour à tous,
Tout d'abord merci à ceux qui me passent des messages d'encouragements.
Hier je pensais avoir battu le record de photos publiées, 50, non il y à eu le lac Powell dans l'Utah en 2016 avec 56.
Depuis que je suis en Argentine, j'ai dû passer une bonne nuit. De partout, et hier ça été le pire, des chiens aboient toute la nuit, A 1H lorsque ça se calme, se sont les gens qui rentrent, évidemment ils sortent souper après 10 heure. C'est aussi pour ça que ce matin j'étais seul au petit dèj. A 9H quand je suis parti je n'ai vu personne.
Ce matin, je reprends la route pour Salta, où j'étais avant hier, où j'ai pris la voiture. Je ne m'attends pas à une journée, aussi exceptionnelle que les deux dernières.
Cafayate, pas grand chose à en dire, ville du nord de l'Argentine, à 1683m d'altitude, 15000 habitants, très touristique, base de toutes les excursions de la région.
Pour la conduite d'une voiture à boîte manuelle, ça va mieux, depuis 2003, au Canada, je n'ai eu que des automatiques. Depuis avant hier il m'est bien arrivé de faire monter le
régime, surtout en première. Il me reste à régler le problème de l'arrêt, où je n'enlève pas toujours la vitesse enclenchée, et je cale. Pareil pour le frein à frein, j'oublie de l'enlever, j'ai droit au bip. Lorsqu'on a une voiture toute automatique, et que les fonctions primaires le sont aussi, je m'aperçois que l' on perd vite certains réflexes, sauf le Passage des vitesses en roulant.
Une chose que j'apprécie, c'est de rouler sur des rythmes de musique argentine, à base de bandonéon, flûte de paon, xylophone. Le bandonéon est une sorte de petit accordéon, il est devenu, l'instrument emblématique de l'Argentine.
Régulièrement sur les routes il y à des barrages de police. A Ushuia, il contrôlaient les migrants, et trafiquants chiliens, ici je ne sais pas si c'est pour les mêmes raisons ou des contrôles de papier véhicules. Je n'y pas encore eu droit.
A 9h je décolle, et la "gèremène" du gps me fait faire le tour de la ville, pour récupérer la route de Salta, 5km, pour 500m, exactement comme aux US. Je roule sur une plaine au milieu des vignes température 16°. Ce soir à Salta 29. Le temps est splendide, on
pourrait dire que le ciel est saturé de bleu. Je l'ai bien face à moi, ce qui va me poser problème dans quelques kilomètres, pour faire des photos je vais être en contre jour. Je solutionne une partie du problème, en surveillant dans le rétroviseur, les paysages bien exposés.
J'ai déjà fait une petite trentaine de kilomètres, et j'arrive face à une montagne rouge. Hier en fin d'après midi, je l'apercevais de loin, je ne savais pas qu'elle allait être ma route pour aujourd'hui. Les mots me manque pour décrire, ce que je prends en pleine figure. Hallucinant ce décor. Le soleil levant exacerbe les couleurs. Les jeux d'ombres entre les parties exposées au soleil, et celles à l'ombre, sont monstrueux de beauté. Phénoménal. Le lieu s'appelle la Quebrada de las Conchas. Quebrada peut se traduire par canyon. Cette route exceptionnelle va durée entre 50 et 70km, il va bien me falloir 3 heures pour les parcourir. J'ai la photomania qui me reprend. Il m'arrive de faire 2 arrêts en 100 mètres. Même si ce soir je suis un peu déçu, je ne retrouve pas toutes ces nuances de couleur. De visu sur un même plan on arrive à
voir des dizaines de nuances, moi qui les est faites j'y arrive, je pense que vous aurez un peu de difficulté à les percevoir.
Lorsqu'en sortant de ce site je retrouve des montagnes vertes, même si elles sont belles je les trouve fades. Ensuite ce sera la plaine, toujours sur la route des vins. Les vignes doivent être bien cachée, j'en vois rarement.
Au village de La Vinà, il y a de l'animation. En fait ce n'est qu'un barbecue (façon argentine énorme) qui est installé, sur le bord de la route et les gens mangent. J'en profite pour regarder ma carte, je vois qu'une route part sur la droite et fait une grande boucle, avec un immense lac. Ok je la prends, comme ça je quitte la nationale, où il n'y pratiquement personne, comme depuis mon départ ce matin. Je vais bien trouvé le village Guachipas, ensuite sur la carte la route part à gauche, c'est une route en terre, no problémo, go. Je vais faire 13 km dans la campagne, sur ce chemin vraiment pourri, pour arriver devant un panneau défense d'entrer. Demi tour, je vois un paysan, avec mes 5 mots d'espagnol je lui demande ma
route, en lui montrant ma carte. Sa réponse en espagnol je la comprends bien elle correspond, au 3ème chemin tu tournes à gauche après au 2ème à droite ainsi de suite. J'ai laisser tomber, je reviens sur la national et direction Salta.
Hier, là où il y avait les cavaliers, j'avais mis pour 2000 pesos d'essence, environ 25 litres pour 17€, elle était hors de prix, normal au fin fond du monde, depuis j'ai fait près de 350km il va falloir que j'y pense. Mais se pose le souci de sous. Ici c'est un sacré problème retirer de l'argent, on est limiter à 5000 pesos. Comme hier en arrivant à Salta je remets 2000, là j'ai 21 litres.
J'ai vu qu'à Salta il y a HSBC, avec difficulté je la trouve, elle est avenida de Espagna et là le gps n'y est pour rien, il m'emmène avenue des Victoires, ce qui me fait pester après, gps de m.... C'est le nouveau nom de la rue. Ce soir je suis un peu plus riche dans mes poches, car chez HSBC ma banque habituelle, j'ai la même limite, à la fois, mais je peux recommencer immédiatement, ce que je n'ai
pas manquer de faire.
Demain direction nord pour Jujuy, où parait il c'est encore magnifique. Une boucle de 2 jours.
Comme je suis de retour à l'hôtel Del Vino, je vais encore trinque à la santé de Gilles.
A demain si vous le voulez bien.
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