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Published: April 1st 2022
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Bonjour à tous,
Aujourd'hui changement de région je viens de remonter de 3000km vers le nord de l'Argentine. Cela aurait été parfait si il y avait eu un vol direct El Calafate - Salta, il faut transiter par Buenos Aires. 3 heures de vol dans un premier temps et ensuite 2h, plus l'escale, soit
Un petit mot sur ces premiers 10 jours. Après la ville d'Ushuaia très touristique, El Calafate l'est tout autant, mais la ville elle même est probablement plus pauvre, il me semble que c'est une ville en pleine expansion. A part la rue centrale, très propre, les rues adjacentes sont en terre, la propreté sur les bas côté laisse à désiré, ce n'est pas l'Albanie non plus. Les villas sont parfois magnifiques, et tout à côté ce sont des cabanes améliorées. Des dizaines de chiens errants, dans ces rues, je ne pense pas qu'ils soit abandonnés, ils ont tous l'air bien portants. Par contre dans la campagne j'ai très peu vu d'animaux, jusqu'à maintenant, quelques rares troupeaux de moutons, très peu de vaches, quelques chevaux perdus dans d'immenses prairies. Hier en rentrant, j'allais demandé au chauffeur, si il voyait des nandous un arrêt le temps d'une
photo, Je n'ai pas eu le temps de finir ma phrase, il y en avait une vingtaine. Le Nandou est un oiseau d'Amérique du sud, qui ne vol pas et qui s'apparente à l'autruche.
Je m'interroge sur les argentins, que j'ai pu croiser jusqu'à maintenant, tu les croises dans la rue, sympas, ils te saluent d'un "holla", et le même serveur dans un resto, dans un commerce, chauffeur, est limite aimable. Ce n'est que ma perception, pour l'instant.
Le maté est la consommation traditionnelle nationale à longueur de journée pour certains. Il s'agit d'une infusion de Yerba maté, espèce amazonienne proche du houx, que l'on obtient en infusion avec ces feuilles. Ce serait d'un goût amère, et un coupe faim. On voit de partout les gens, à priori plus les hommes que les femmes, se balader avec dans une main une petite calebasse, et de l'autre, une bouteille, un thermos, et rajouter de l'eau dans la calebasse et boire à l'aide d'une paille, ou d'un petit tube métallique. J'aurais bien goûté, mais demandé à quelqu'un de me passer sa paille, je suis moins tenté.
Ce matin j'ai une information comme quoi "mon chauffeur" doit passer à 11h
au lieu de 11h30. Je l'ai quand même attendu 35 minutes. Ce qui m'a permis de discuter avec jean Baptiste le gérant de l'hôtel (né à Lyon) souvenez vous. Il me confirme qu'ici c'est normal d'avoir 20 à 30 minutes de retard. A chaque fois que l'on discute, il exprime son envie de venir en France entre autre Lyon, et de manger chez Paul Bocuse dont il connait la réputation. Je lui ai cassé son fun quand il m'a demandé le prix. Ce doit doit être plusieurs mois de salaire. Je lui promis que moi je lui offrirais une bière, et lui montrerais les halls "Paul Bocuse".
Le vol est à l'heure au décollage, 13h15 je suis sur une fenêtre et pas un nuage. une chance pour découvrir du ciel l'immense lac Argentino, les montagnes et d'apercevoir le tout aussi immense Perito Morino. Arrivé su Buenos Aires, toujours pas un nuage, et de me faire une idée de l'immensité de la ville. A 16h15 posé. Le temps de sortir fumer une cigarette, et je me dirige, vers l'embarquement pour Salta à 17h55. Le vol dure 2 heures, tout ce passe très bien, à 'heure au départ, comme à l'arrivée.
Je voyage au côté de 2 jeunes filles, à la fois mignonnes et surtout très sympas, elles ont bien agrémentées le temps de vol. Sofia et Lucia, qui travaillent à B.A. et viennent pour un grand week-end à Salta dans la famille. Une est née en Slovénie, que ses parents ont fuit pendant la guerre des Balkans. Comme aujourd'hui je manque un peu de photos, vous les découvrirez.
Il est 22 heure passé lorsque j'arrive à l'hôtel. J'avais suggéré aux deux strasbourgeoises de souper avec elles, mais comme j'arrivais tard, elles sont claquées, et se lèvent tôt demain matin elles ont déclinées mon offre, surtout qu'il fallait trouver un point de rencontre. Tout ce que je sais, sur le voyage: tu verras c'est de plus en plus beau. Tant mieux.
En un mot, je suis arrivé ce soir dans un autre pays, pour plein de raisons, demain j'aurais confirmation. Je suis simplement aller manger une mini pizza à 200m, de l'hôtel, c'est pas original, j'ai fais au plus simple pour ce soir. Une rue où les restaurants se touchent, chacun avec sa musique, argentine, péruvienne, andine, je ne sais, toutes plus fortes les unes que les autres. Comme
à Memphis, mais pas de rock ou de blues. J'en découvrirais un peu plus à mon retour, dans 5 jours.
Ce matin qui je vois à l'embarquement, la marocaine d'hier, j'ai cru pendant 5 minutes que j'allais l'avoir comme voisine de siège. Non merci, elle était 2 rangées derrière. Et ce soir en sortant à Salta, j'aperçois mon couple de parigots, je pense qu'eux ne m'ont pas vu.
Demain la voiture m'est livré à 8h, pour un départ direction Cachi. Ce soir je suis un peu orphelin, arrivé à B.A. Agustina, par message m'annonçait qu'elle partait en vacances demain en Patagonie, jusqu'au 22. Je vous le dis c'est une lâcheuse, mais malgré tout, bonne vacances à vous Agustina. Demain peut-être que j'aurais un autre message pour vous concernant Salta. J'attends confirmation. Heureusement que j'avais bien avancé ce blog ce matin, en attendant le chauffeur, car maintenant il est plus de minuit trente.
Ce soir je suis à l'hôtel Del Vino et je vais boire un coup à la santé de Gilles.
A demain si vous le voulez bien
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