Península Valdés : spectacle naturel de la faune antarctique


Advertisement
Argentina's flag
South America » Argentina » Chubut » Valdes Peninsula
October 17th 2011
Published: October 17th 2011
Edit Blog Post

Rebonjour chers lecteurs ! :oD Étant donné que vous nous lisez, j’en déduis donc que vous êtes prêts pour la dernière partie concernant la Patagonie, n’est-ce pas ? Alors allons-y sans plus tarder…

Nous sommes à Ushuaia, il est 4h du matin lorsque nos réveils sonnent ! Pffff dur dur de se lever, surtout que la nuit passée le sommeil a été dur à trouver. Mais bon, pas le choix, le bus n’attendra pas…
Nous nous extirpons donc péniblement du lit et, après avoir rangé nos affaires, nous rejoignons Susana et son mari qui se sont levés exprès pour nous ! Nous avons même droit alors à un parfait petit-déjeuner de prince, à cette heure-là du matin ! Magnifique !

C’est Federico, l’époux, qui nous amène à la station de bus, où nous rejoignons alors d’autres voyageurs nocturnes, attendant le départ. Nous partirons à l’heure, pour ce nouveau voyage que nous ne nous réjouissons pas d’entreprendre, le souvenir du dernier étant encore trop présent !
Pour cela, nous prenons un bus d’une autre compagnie (la seconde et unique autre faisant ce trajet !), similaire au premier mais en meilleur état et surtout plus propre !

On va vous épargner les détails cette fois-ci, mais le voyage sur la Terre de Feu, avec le passage aux frontières chiliennes bondées en ce samedi, fût même plus pénible que le premier ! Même pour le trajet en bateau on a dû attendre plus longtemps que la première fois… Et les agents chiliens, malgré la foule, n’ont pas baissé leur niveau d’exigence, trop bien…
Après non pas 12h mais finalement 14h30 de bus, nous arrivons, en retard cette fois-ci de 2h30, à Rio Gallegos, où nous changeons à nouveau de bus. Heureusement qu’on avait de la marge ici, on aurait raté le second sinon.

Notre deuxième bus part à 20h. Et là on est repartis pour normalement 16h de bus jusqu’à Puerto Madryn, plus au nord, toujours sur la côte atlantique.
Heureusement, ce deuxième bus sera de catégorie supérieure. Malgré le repas du soir qui ne fût franchement pas fameux et un petit déjeuner misérablement honteux (3 petites biscottes sèches et une de ces immondices argentines faites plutôt pour un goûter peu diététique, à base de sucre, chocolat, dulce de leche, glaçage, bref, 1 kg de sucre par pièce !!), notre voyage se passe plus ou moins bien, en tout cas c’est déjà le paradis par rapport au précédent !!

Les paysages traversés pour ce trajet sont toujours très semblables à ceux rencontrés ces derniers jours en Patagonie. Des steppes et des steppes, des kilomètres sans fin, rien à perte de vue sauf parfois un petit veau ou un mouton.
En s’approchant de notre destination, nous remarquons qu’il a dû pleuvoir abondamment ces derniers jours car tout semble inondé, d’énormes flaques jonchent la route parfois et même les terres, qui devraient plutôt être sèches normalement, vu la végétation qui y pousse !
Nous aurons par la suite confirmation de cette hypothèse, 3 jours de pluies diluviennes sur un terrain qui n’est pas du tout habitué à cela normalement ! Les habitants, un peu horrifiés par cela, semblent tout alertes, on voit qu’ils n’en ont pas l’habitude…

Nous arrivons presque à l’heure, sous un ciel nuageux. C’est le 9 octobre, anniversaire de Rose. Pas le meilleur des jours au final car franchement, une fatigue ENORME nous possède ! Depuis Ushuaia, ce n’est pas moins de 32h de bus que nous venons de nous avaler, dans des conditions pas toujours supers. Presque autant de temps que de se faire en avion Genève-Auckland, en Nouvelle-Zélande, lors du voyage de départ il y a quelques mois de cela ! L’Argentine est un énorme pays et parfois, on le sent bien !

La saison touristique bat ici son plein, pile dans cette saison, car il y a de l’agitation du côté des côtes marines ! Et du coup, nous n’avons pas réussi à réserver une chambre avant notre départ d’Ushuaia, nous laissant donc à l’aventure, après toutes ces heures de bus. Nous sommes donc contraints à nous mettre en quête d’un hébergement, espérons qu’on trouve vite !
Nous sommes bien chanceux au final car nous trouvons une chambre, pas la meilleure, en pseudo dortoir privé, mais au moins, nous avons quelque chose pour la nuit. Et cela en moins d’1h, c’est un miracle. Bien évidemment, les prix sont exorbitants, même encore plus chers qu’à Ushuaia.
Nous passons ENFIN à la douche, crasseux de notre voyage, et allons finalement manger quelque chose, tels des zombies dans une nouvelle ville…

Puerto Madryn, c’est aujourd’hui un peu plus de 100'000 habitants. Cette ville s’est vraiment développée grâce au tourisme et secondairement, grâce à l’industrie d’aluminium. Il y a ici, en effet, la seule fabrique d’aluminium de tout le pays ; ça emploie beaucoup de monde dans le coin, c’est sûr…
Mais il y a un petit siècle de cela, les choses n’étaient pas ainsi. Puerto Madryn est en fait d’origine galloise ! Et oui et oui, même les Celtes ont débarqués par ici, n’oublions pas que l’Argentine est un pays d’immigration énorme !
Aux alentours de 1865, plusieurs familles galloises ont quitté l’Europe, pour venir fonder ici une « Nouvelle Galles ». Finalement, leur expansion ne fût pas énorme, seulement une petite zone fût conquise et garde aujourd’hui les traces de ses peuplades, ainsi que leur tradition et leur langue tout de même. En tout cas, en ce qui concerne Puerto Madryn, on ne peut pas dire qu’on y sente quoique ce soit de gallois ! L’essor du tourisme a masqué tout signe du passé, les rues étant de nos jours voués à l’attraction touristique uniquement…

En fait, on ne vient ici que pour une chose bien précise : la faune !
Puerto Madryn se situe, en effet, à une trentaine de kilomètres de l’entrée de la Péninsule Valdès ou Península Valdés, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1999, pour ses habitants extraordinaires, à protéger ! Tout est très bien maintenu et organisé, tout est dans les règles, c’est mieux ainsi car l’équilibre est très fragile pour tous ces animaux…
Cette péninsule est très grande, 97 km de long, 63 km de large et plus de 300 km de côtes ! Un refuge parfait pour ces animaux en quête de tranquillité !

La saison parfaite pour en voir le maximum c’est pile maintenant, car la plupart sont rentrés à terre pour se reproduire, donner naissance ou s’occuper de la jeune marmaille. D’où le nombre de touristes présents aussi !
Par ici, nous pouvons observer baleines, lions de mer, dauphins, orques, éléphants de mer, manchots et toute une foule d’oiseaux différents !

Nous voulions, de base, louer une voiture pour visiter par nos propres moyens cet endroit, mais les prix de location et les distances à parcourir, sur de la piste principalement, nous ont fait renoncer à ce moyen de visite. C’est impressionnant, les prix de location de véhicule sont bien 2 fois plus chers qu’à Salta par exemple, dans le nord de l’Argentine. Même si Salta est déjà un lieu touristique.
Non non on vous le dit, la Patagonie, c’est vraiment un autre tourisme et un autre budget !

Nous allons donc opter, sans grand autre choix, pour des tours organisés, directement depuis notre hôtel, plus simple. En même temps, il faut dire que notre énergie du moment n’était pas florissante. L’idée donc de se faire balader nous a alors totalement convenu… soit on devient vieux, soit il est l’heure de rentrer !!! Ou les 2 !!!!

Après un premier après-midi de zombisme, nous nous reposons enfin correctement et nous attaquons la première visite des lieux dès le lendemain.

Au vu de la météo prévue (ciel se dégageant en cours de journée, forts vents), nous avons opté tout d’abord pour le tour le plus long (car grande distance à parcourir) mais aussi pour celui qui ne nous fait pas prendre la mer ! Et nous avons eu raison, les conditions de navigation du jour n’ont pas été excellentes.
Nous nous rendons donc à Punta Tombo, un lieu-dit à 180 km au sud de Puerto Madryn, où une réserve naturelle unique nous attend.

On ne sait toujours pas pourquoi, durant l’hiver austral de 1947, ils arrivèrent sur ces côtes pour la première fois et depuis, ils y reviennent chaque année ! Animaux fidèles en tout point (monogames pour toute la vie !), ils viennent même pondre leurs œufs dans le même nid que l’année précédente ! Et pourtant, il y en a des nids !!!
De qui parlons-nous ? Des manchots de Magellan !!! Ici à Punta Tombo, vit tout naturellement la plus grande colonie au monde de manchots. Ces superbes créatures, si touchantes et si mignonnes, ont un cycle parfaitement réglé et, comme chaque année, les mâles mettent pied à terre, seuls, pour aller préparer leur nid. Nous sommes alors en août.
Quelques semaines plus tard, les femelles débarquent à leur tour, enceintes, et vont pondre leurs 2 œufs dans le nid préparé. Le couple va alors couver durant 40 jours l’œuf (un œuf après l’autre est pondu, pas les deux en même temps), tour à tour, pendant que le partenaire bronze au soleil, se repose ou va pêcher. Nous sommes arrivés à cette période précisément.
Après cela, les petits naissent et restent près de leurs parents durant 11 semaines au total, durant lesquelles ils apprennent à marcher par exemple (25 à 30 jours nécessaires). Après avoir changé de plumage, toutes ces petites familles s’en vont alors, courant mars, direction le sud du Brésil, où les courants sont plus chauds et leur permettent de passer l’hiver dans de bonnes conditions.

Cette réserve est donc exceptionnelle car en fait le visiteur évolue directement au sein des animaux. Un chemin est à respecter strictement, mais cette règle ne s’applique qu’aux humains, les manchots passant volontiers devant nous pour aller de l’autre côté de la route ou pour se diriger vers la mer. Nous pouvons donc approcher ces jolies bêtes de très près, très peu perturbées par notre présence.

Le manchot de Magellan est assez petit, max 55 cm, et pèse seulement 4 à 5 kg. Il peut vivre jusqu’à 25 ans. Lorsqu’ils sont tous présents, cette colonie peut alors réunir jusqu’à 1 million de ces animaux ! Quel record ! Et quel bonheur pour les yeux et les oreilles (les pingouins parlent, crient et se battent, ça fait du bruit !).

Nous avons donc passés 2 belles heures à parcourir ces sentiers, entourés par nos amis blancs et noirs, ayant toutes les occasions possibles et imaginables pour faire des photos car bien sûr, ils prennent la pause ! Un joli moment de spectacle si innocent et si naturel, ça fait plaisir.

Après cela, nous prenons déjà le chemin du retour, en faisant une halte dans un village typiquement gallois, Gaiman, où nous trouvons difficilement de quoi boire un petit café car ici, les traditions britanniques sont bien ancrées. Il y a, en effet, plusieurs « maisons de thé » offrant tout le service qu’un bon gentleman British aimerait, mais bon, on ne va pas se lancer là-dedans, les prix étant chers et le tout semblant un peu trop copieux pour l’heure avancée de l’après-midi.

Nous rentrons donc à Puerto Madryn, contents de notre jolie journée et déjà prêts pour la prochaine. Enfin presque, il va juste falloir passer à la pharmacie avant. Car cette fois, Rose a bien compris le message. Après les moments HORRIBLES qu’elle a passé à Kaikoura, en Nouvelle-Zélande, lors du tour sur mer pour aller observer les baleines et ne sachant plus quoi vomir au final (!), elle s’était promise de ne pas recommencer cela !
Le lendemain, une virée sur l’Océan Atlantique pour observer d’autres baleines est prévue. Cette fois-ci, il faut donc en venir à la drogue ! Nous nous armons donc de « Drammamine », un médicament local et puissant il paraît, on verra bien…

6h30, on se lève à nouveau et on se prépare pour le prochain tour. Aujourd’hui, nous rentrons à proprement parlé sur la Péninsule de Valdés, car là-bas, il y en a du monde à observer !

La première halte se situe déjà dans le parc, zone payante évidemment, dans un centre pour visiteurs, style de petit musée explicatif. Nous y voyons un énorme squelette de baleine, mais d’après notre guide du jour, ce n’est en fait qu’un petit. On se réjouit déjà de voir les adultes !
Puis après ça, nous arrivons directement à Puerto Pirámides, un petit port totalement touristique, regroupant juste les diverses agences pour la navigation et des cafés et restaurants. Nous allons nous armer de notre gilet de sauvetage obligatoire et nous prenons déjà place sur un petit bateau, tout petit, depuis la plage. Eh oui, car nous embarquons depuis le sable, un énorme tracteur 4x4 nous amenant lui-même en pleine mer.

C’est parti pour 1h30 d’excursion. Encore une fois, le photographe est présent… Ils en peuvent plus avec cela par ici !
Rose a pris méticuleusement son médicament et prie pour que rien ne se passe !
Nous quittons donc la plage et nous n’attendons pas plus de 5 minutes pour déjà voir une première baleine, avec son baleineau !

Ici nous observons la « baleine franche australe », une des plus grosses baleines que l’on puisse observer. Elles viennent ici à cette période pour mettre bas. La femelle peut mesurer jusqu’à 15 mètres de long et peut peser jusqu’à 40 tonnes ! Rien que ça. Même le baleineau est énorme ! À la naissance, ce « petit » mesure déjà 6 mètres et pèse déjà 2 tonnes ! Quel beau bébé ! Heureusement que chez les humains on n’arrive pas à ces chiffres-là, terrifiant ! Il tète d’ailleurs jusqu’à 125 litres de lait par jour ! Imaginez la scène pour nous !!

Cet animal est totalement pacifique et il est même plutôt sympathique. Ces baleines sont connues pour être curieuses et joueuses et on en aura même la preuve tout à l’heure.
Nous passons donc plus d’1h à arpenter la mer, rencontrant très souvent des bêtes en train de se balader par là. Le baleineau est facilement reconnaissable à côté de sa mère, bien plus petit et soufflant de l’air moins violemment que la maman. C’est un beau spectacle. Dommage qu’à certains moments il soit un peu gâché par les touristes irrespectueux et égoïstes que nous avons sur le bateau. Particulièrement 2 américaines, bien bouellones, qui ne pensent vraiment qu’à elles et n’hésitent pas à se mettre debout devant tout le monde, bouchant le spectacle au restant du groupe, malgré les cris à leurs égards ! Grrr…

À un certain moment, nous avons alors la chance d’avoir de la compagnie inattendue. Un jeune baleineau (pas fraichement né, au moins 1 an vu la taille, les baleineaux restant 3 ans avec leur mère) s’approche de notre bateau spontanément.
Un cri de surprise retentit dans le bateau lorsqu’il s’élève juste devant nous, à même pas 1 mètre de l’embarcation. On peut presque le toucher, même si c’est interdit. Puis il glisse sous le bateau, nous laissant admirer sa grandeur impressionnante à travers les eaux claires. Juste après, voilà qu’il se met la tête en bas, nous laissant admirer longuement sa belle queue, avant de plonger un coup. Puis nous observerons même des sauts de baleine, au loin, sans savoir si c’est encore lui qui nous a fait un dernier cadeau. Génial !

Il est déjà l’heure de rentrer et bonne nouvelle, Rose n’a même pas eu envie de vomir une seule fois ! Magnifique ces médicaments ! Il faut que je m’en garde de côté pour les prochaines fois !!!

De retour sur terres, des belles images plein les yeux, nous dînons dans un resto du coin avant de repartir en bus pour la suite du tour.

Le voyage en bateau nous a tout de même bien fatigués car tout le bus sombre dans un sommeil profond jusqu’au prochain arrêt. Nous sommes à la Punta Norte, la pointe nord de la péninsule, où nous venons observer un animal que nous ne connaissons pas encore : l’éléphant de mer.
Cette bête ressemble un peu aux nombreux lions de mer que nous avons eu la chance de voir durant notre voyage, sauf qu’eux sont bien plus grands ! Le mâle adulte, impressionnant animal, peut atteindre 6 mètres de long pour 4 tonnes ! La femelle, beaucoup plus petite et plus belle, mesure rarement plus de 3 mètres et ne pèse que 700 kg. Vu cette différence de carrure, l’accouplement de ces animaux ne peut s’effectuer que sur le côté, pour ne pas écraser littéralement la pauvre femelle !
Autres particularités : le mâle a un nez en forme de trompe ! D’où son nom d’ailleurs. Et la femelle est l’unique mammifère au monde à avoir un utérus fait en 2 parties : 1 partie avec le fœtus qui se développe, l’autre avec un ovule déjà fécondé ! Lorsqu’elle accouche, elle est déjà enceinte !!!!! Ben dis donc, elle n’a pas trop le choix on dirait !

En cette période, ces animaux sont également présents sur la péninsule pour mettre bas. Nous allons d’ailleurs même arriver à Punta Norte quelques instants après un accouchement, observant de loin jusqu’au placenta de la mère accouchante, mangé et disputé par des mouettes du coin ! Le petit, à côté, tout noir et tout mouillé, semble tout doux et se plaque à sa mère.

Les éléphants de mer, comme les lions de mer, sont des animaux qui vivent en harem. Le mâle peut vivre avec sa foule féminine et « s’occuper » de même 40 femelles à la fois ! La belle vie quoi…
Ces animaux, contrairement aux lions de mer, doivent plonger très bas et loin des plages pour se nourrir, ce qui les obligent donc à s’éloigner longtemps des côtes. C’est donc une opportunité de les voir ici, car parfois pendant 4-5 mois ils sont en mer. Ils reviennent juste pour s’accoupler, mettre bas et changer de pelage.

Leurs grands ennemis sont les requins et les orques ! D’ailleurs, ces dernières sont visibles ici en février-mars, sur cette même plage, où elles viennent se nourrir directement sur le sable, effectuant leur fameux « plongeon sur terre », pour croquer un lion de mer ou un éléphant de mer trop distrait ! Cela doit être un spectacle impressionnant ! Mais triste à la fois…

Quoiqu’il en soit, nous repartons déjà pour faire encore 2 autres arrêts, secondaires pour nous, car le premier se situe proche de quelques manchots de Magellan, les mêmes qu’à Punta Tombo mais en bien moins grande quantité. Le deuxième arrêt possède une jolie vue panoramique et nous approche à nouveau de quelques éléphants de mer (nous aurons même droit à un spectacle pour le moins… « sexuel » de la part d’un mâle en grande forme).

Après cela, nous rentrons déjà mais la péninsule est tellement grande qu’il nous faut plus de 2h pour revenir à Puerto Madryn.

Belle excursion que fût cette journée. Une faune super riche, c’est un plaisir pour les visiteurs. Et même, nous n’avons vu que très peu de lions de mer et nous avons raté les dauphins (conditions météo inappropriées) et les orques (pas la bonne saison). Donc si on fait le total, ça en fait une sacré densité d’animaux à voir !!

Nous revoilà donc à notre hostel, pour les derniers instants. Nous restons encore un jour tranquille le jour suivant, profitant encore des lieux avant de rentrer à Buenos Aires.

Avec ce troisième volet, nous avons « fait le tour » de la Patagonie. Bravo d’ailleurs pour la persévérance de lecture, la dernière semaine a été chargée de côté-là ! :D
Mise à part cela, nous pensons que la Péninsule de Valdés est probablement un lieu un peu méconnu d’Argentine, malgré sa richesse incontestable pour le touriste ! À bon entendeur…

Cette dernière journée de visite était également la dernière VRAIE journée de découverte pour nous, sur territoire argentin du moins. Car vous l’avez compris, le départ est proche.
Nos billets sont déjà faits et la date fatidique approche.

Ce voyage arrive gentiment au bout, sans qu’on l’ait réellement vu passer. Tous ces mois de visite et de découvertes, d’aventures multiples et de rencontres fortuites… Le temps est passé vite. On s’y est habitués, notre vie maintenant, c’est le voyage…
Aujourd’hui, nous sommes vraiment partagés, d’un côté l’envie de retrouver notre confort, notre appartement, nos familles, nos amis est forte. De l’autre, retomber dans une routine, faire face au froid qui s’installe en Suisse actuellement et bien sûr mettre un point final à cette aventure, ne nous enchante guère.

Quoiqu’il en soit, nous décollons de Buenos Aires le 19 octobre.
Mais ne vous en faites pas, vous aurez encore de nos nouvelles avant cela ! :D




Additional photos below
Photos: 30, Displayed: 30


Advertisement



Tot: 0.062s; Tpl: 0.023s; cc: 11; qc: 18; dbt: 0.0305s; 1; m:domysql w:travelblog (10.17.0.13); sld: 2; ; mem: 1.1mb