Buenos Aires Jour 5

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Alors alors, ça fait déjà depuis lundi que je suis arrivé et j'ai beaucoup de plaisir. Pour l'instant je suis juste en vacance pis je fais presque rien le matin, je marche dans la ville l'après-midi et je fais la fête le soir. Bref, j'apprends à devenir Argentin, ce qui est un art qui n'est pas si difficile à apprivoiser. Étant reçu par tant d'amis, je n'ai pas d'autres choix que de dire que l'accueil est ici fantastique.

Ici, à Buenos Aires, il y a une grande diversité et on peut souvent prendre des locaux pour des touristes. J'ai un ami qui a l'air d'un vicking scandinave avec sa barbe rousse, son teint pâle et la largeur de ses épaules. C'est comme une grosse auberge espagnol, mais assimilée à l'Argentine. Il y a aussi beaucoup de visage natif. J'ai bien l'impression que ces derniers sont souvent synonyme de pauvreté. D'ailleurs, la pauvreté est "belle" et "bien" présente, mais le standard de vie n'a pas l'air si bas. Je ne crois pas du tout que ce soit représentatif, mais les gens que je côtoie présentement semblent tous assez aisés. L'architecture de la vielle ville est vraiment belle, on se croirait en France ou en Italie dans les sections historiques. Ce cartier est principalement un milieu de travail et démontre une très forte image de fièreté argentaine. Une grande concentration de richesse qui n'a rien de représentatif du reste de l'immense Buenos Aires.

Aussi grande que pollué, hier j'ai vu un port et la rivière qui y coulait était tellement polluée que de longue traînées vertes flash se dessinaient entre les ordures. Ça avait bien l'air d'être des cyanobactéries. Plus surprenant encore, la quantité de poisson qui ouvraient sans cesse la bouche à la surface de l'eau comme s'il cherchait de l'air... mais bon ça respire par les branchies que je me suis dit alors j'imagine qu'ils mangeaient ce qui se trouvait à la surface.

Jé

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