Waka Waka... 11 Days of Wild Happiness - Part I


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Oceania » New Zealand » South Island » West Coast
November 15th 2008
Published: January 18th 2009
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EN FRANCAIS PLUS BAS

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Happiness, it is said, cannot be told. I find it to be a very accurate statement. I often have no idea how to write about my moments of purest happiness, while moments of doubt and sadness inspire words more easily--though no one wants to read them, understandably enough (not even myself). So when happiness lasts 11 days straight, the blank page lures at me... But I can't keep postponing, I've been reprimanded enough for being 2 months behind on telling my adventures!

I had booked the very last spot on a Hiking New Zealand 11-day trip through the West Coast Wilderness. I was a little worried about my back, about my knees (the 5-hour easy walk in Sydney had been agonizingly painful, but I was fine after the tough Tongariro Crossing, go figure!), and I wasn't sure I would be able to keep up with the bunch of experienced hikers who were sure to be in the group. Fortunately, these worries were washed away with the first rainfall--matter of speaking, since it didn't really stop raining until... hem, until I landed in Mexico, I think. The South Island West Coast is actually the rainiest place on earth, as I quickly found out when the group gathered under a shower in Nelson.

It is 8 of us: Chris, our ex-vet reconverted guide; Rich, the oh-so-British witty Oxforder; Josh the oh-so-British big kid; Stine, the gorgeous Danish redhead; Luis, the Spaniard lost in translation; Cyril and Sabrina, the very much in love French couple from Luxembourg, and me. Promising...

The first day of walking is soft, as we spend the morning getting organized and only walk up the mountain for about 4 hours, stopping twice for what would become our legendary "lolly breaks": sit a few minutes and eat as many sweets and chocolates as decency allows. One would think you would lose weight on a trip like that, walking 5 to 8 hours a day. I actually put on weight, as food (and lollies) were plenty and too good to turn down! When we arrive at the hut, it is already deliciously warm and toasty as two trampers have arrived earlier. I love New Zealand's huts, especially that one, with a gas stove and a gas heater, which make it so sweet to look at the cold fog outside, a hot and steamy glass of mulled wine in hand. To further break the ice between us, after wolfing down a curry lovingly prepared by Rich and me, we play the entertaining game of two truths and one lie; I remember that Sabrina's lie was that she could change a flat tyre... too easy!

Tuesday is a challenging 8 1/2 hour hike up and down Arthur's Pass, through Lord-of-the-Ringy misty forests of bearded trees, snowy mountain tops and lower bush--exhausting and fascinating. In the evening, though the bonfire outside the lovely cottage overlooking a river was incredibly inviting, I fell asleep in a heartbeat before 10pm. Actually I cannot recall a single night during these 11 days of intense physical activity when it would have taken me more than half a song on my ipod to completely pass out (and no, it was not the beer!).

Over the following two days, we walked up and down the Fox River (not to be confused with the Fox glacier, much further south). This means that on the first day, we spent close to 7 hours in and out of freezing cold water up to our hips, scrambling up and down slippery and unstable rocks, hearing Chris tell us for the last 3 hours that the "ballroom," our destination for the night, was just round the corner... and it was the best day ever! To cross the fast flowing river, we had to gather into groups of four, getting a hold of each others' backpacks, and synchronizing our steps. You could slip and stumble, the other three would be there to catch you. Invariably, Rich would shriek when the freezing cold water would reach his crotch, followed a few seconds later by Josh, a tad taller: "Nuts, nuts, nuts!" and we would all giggle and shriek some more... The fire, hot pasta and mulled cider were a blessing that night, and we slept soundly on the floor, in spite of the 7 degrees C--I was so glad to have my thermals and angora hat!

On our way back from the end of the track on the second day, as some of us were starting to doze off in the van, the trailer flipped over a misplaced rock, and it was a funny odyssey to put in back on its wheels. A little milk was spilled, but not even the eggs were broken! We recovered from our emotions that night over a beer at the pub, near the famous Punakaiki Pancake Rocks. And after real pancakes for breakfast on Friday, we went on to Greymouth where we had to say farewell to Josh and integrate 5 newcomers to the group for the last 6 days.




Le bonheur, dit-on, ne peut pas être décrit avec des mots. Je trouve cet énoncé parfaitement exact. Souvent, je ne sais comment exprimer par écrit mes moments de plus grand bonheur, alors que les doutes et la tristesse inspirent plus facilement les mots, bien que personne n'ait envie de les lire, de façon compréhensible (même pas moi-même). Si bien que quand le bonheur dure onze jours, la page blanche me lance un défi… Mais je ne peux pas reporter à l'infini, j'ai été assez réprimandée de prendre deux mois de retard pour raconter mes aventures !

J'avais réservé à la dernière minute un circuit de onze jours de randonnée en Nouvelle Zélande à travers la cote sauvage a l'ouest de l'ile du sud. Je me faisais un peu de souci à propos de mon dos, de mes genoux (cinq heures de marche facile dans Sydney m'avaient procuré des douleurs épouvantables, mais je me sentais très bien après le Tongariro Crossing, plutôt ardu, va savoir !) et je n'étais pas sûre de tenir ma place dans cette troupe de randonneurs expérimentés qui feraient sûrement partie du groupe. Par chance, ces soucis furent emportés par la première averse - facon de parler, puisqu'il n'a pas arrêté de pleuvoir jusqu'à ce que… ben, que j'atterrisse au Mexique, je crois. La côte ouest de l'île du sud est en fait l'endroit où il pleut le plus au monde, ce que j'ai vite découvert quand le groupe s'est retrouvé à Nelson, sous une belle douche.

Nous sommes huit : Chris, ex-vétérinaire reconverti en guide ; Rich, Oxfordien, spirituel et British jusqu'au bout des ongles ; Josh, un grand garçon purement British aussi ; Stine, la splendide Danoise aux cheveux roux ; Luis, l'Espagnol perdu en traduction ; Cyril et Sabrina, le couple d'amoureux français qui viennent du Luxembourg, et moi. Ca promet…

Le premier jour de randonnée se passe en douceur, nous passons la matinée à nous organiser, et nous grimpons sur la montagne seulement pendant quatre heures, en s'arrêtant deux fois pour ce qui va devenir de façon légendaire notre "pause-bonbon" : s'asseoir quelques minutes et manger autant de bonbons et chocolats que permis. On pourrait penser qu'on va perdre du poids dans un tel périple, à raison de 5 à 8 heures de marche par jour. Eh bien, j'ai plutot grossi au contraire, parce que la nourriture (et les bonbons) était abondante et c'était bien trop bon pour ne pas en profiter ! Quand nous arrivons au chalet, il est déjà délicieusement chaud car deux randonneurs sont arrivés avant nous. J'adore les chalets de Nouvelle Zélande, surtout celui-là, avec une cuisiniere et un chauffage à gaz, ce qui rend si agréable de regarder dehors le brouillard froid, avec en main un verre de vin chaud épicé. Pour faire plus ample connaissance entre nous, après avoir englouti un curry amoureusement préparé par Rich et moi, nous jouons au jeu des deux vérités et un mensonge ; je me souviens que le mensonge de Sabrina était qu'elle pouvait changer un pneu crevé…trop facile !

Mardi nous attend un circuit ambitieux de 8 heures et demie pour monter et redescendre du col Arthur, à travers la forêt brumeuse et touffue du Seigneur des Anneaux, les sommets enneigés et des buissons plus bas : épuisant et fascinant. Le soir, bien que le feu dans le jardin du charmant gîte qui surplombe la rivière ait été terriblement attirant, je suis tombée de sommeil avant 10 heures. En fait, je n'ai le souvenir d'aucune nuit pendant ces onze jours d'intense activité physique où il m'aurait fallu plus de la moitié d'une chanson sur mon ipod avant de m'effondrer (et non, ce n'était pas la bière !).

Les deux jours suivants, nous sommes montés et descendus le long de la rivière Fox (à ne pas confondre avec le glacier Fox, beaucoup plus au sud). Ce qui veut dire que le premier jour, nous avons passé près de sept heures dans une eau glaciale jusqu'aux hanches, ou en dehors, à grimper et descendre sur des rochers glissants et instables, et entendre Chris pendant les trois dernières heures nous dire que la "salle de bal", notre destination pour passer la nuit, était tout près…et ça a été la meilleure journée ! Pour traverser les flots rapides de la rivière, il nous fallait nous rassembler en groupe de quatre, se tenir les uns les autres, et synchroniser nos pas. Si vous glissiez et trébuchiez les trois autres seraient là pour vous retenir. Invariablement, Rich se mettait à crier quand l'eau glacée atteignait son entrejambe, suivis quelques secondes plus tard par Josh, un peu plus grand : "Les noix, les noix, les noix !" et on rigolait tous et on criait encore plus…Ce soir-là, le feu, les pâtes et le cidre chaud furent une bénédiction, et nous avons dormi profondément, par terre, malgré les 7° C - j'étais trop contente d'avoir mes thermolactyl et mon bonnet d'angora !

Le deuxième jour, sur le chemin du retour, alors que certains d'entre nous commençaient à s'assoupir dans la camionnette, la remorque a basculé sur un rocher mal placé, et ça a été une drôle d'aventure que de la remettre sur ses roues. Il y a eu un peu de lait renversé, mais même les œufs n'ont pas été cassés ! Nous nous sommes remis de nos émotions ce soir-là avec une bière au pub, près des célèbres Punakaiki Pancake Rocks. Et après de vraies pancakes pour le petit déjeuner vendredi, on est allé à Greymouth où nous devions dire au revoir à Josh et intégrer 5 nouveaux arrivants dans notre groupe pour les six derniers jours.


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