Waka Waka... 11 Days of Wild Happiness - Part II


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Oceania » New Zealand » South Island » West Coast
November 21st 2008
Published: January 20th 2009
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EN FRANCAIS PLUS BAS

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So on day 5, enter the merry group Nicolette and her Dad Wim from the Netherlands, Bryn and his Dad Graham, and John all from the UK; and sadly, exit Josh. Suprisingly, there are no Germans in the group, while so far, it had seemed to me that there were more Germans than Kiwis in New Zealand... That evening, we camp in Okarito, a big town by South Island West Coast standards: at least 30 houses, and electricity. The evening dinner is a real feast: pork, lamb, chicken and veggies, roasted in a "hangi," the traditional Maori oven. Really easy to use: Dig a hole on the beach, fill it with some driftwood and light a fire. Once the fire is going well, place big flat stones on top of it and wait until the stones are so hot they split, about an hour. Place the previously seasoned and tinfoil-wrapped meats and veggies on top of the stones, cover with old damp towels, then shovel sand back on top of the whole thing. Drink beer for about two hours, then dig out the sand, carefully remove the towels so that sand does't get in the food, pick up the tinfoil without burning yourself, and... VOILA!! Try it in your backyard, it's totally worth it.

Blessed be the days when we would sleep near the van, and have real coffee for breakfast... Having started the day with caffeinated joy, we went on a kayak trip around the Okarito River and could enjoy a bit of New Zealand's wildlife, while Rich and I were fighting over how to paddle in sync, talking about how to get over a heartbreak, and wondering what to do with our lives.

Actually, a little bit of history... New Zealand is the territory most recently populated by humans, about 2000 years ago. Before they arrived, there were no land mammals to be found there, except for bats, as the islands were dominated by birds. It is hard to imagine today, but there were no sheep, dogs, cats, or rodents of any kind, so birds and insects actually took up the "jobs" of mammals in the ecosystem, which partly explains why kiwis don't fly. Possums, for instance, were introduced by the Australians (yet another source of dislike between the two neighbours) to develop a fur business. Not only the trade did not take off, but possums multiplied, and are now a terrible plague, having no predator, and feeding off native trees and birds such as the emblematic and endangered kiwi bird. Killing a possum in New Zealand is considered an act of patriotism!

Back to our kayaks: we saw and heard quite a few birds, as well as several huuuuuuuge jellyfish, eeeww. However, I did miss the two kiwis spotted that night by a group of us who went on a night observation walk. I also missed freezing to death in the dark during three hours instead of sharing beers and stories by the bonfire, so I didn't mind too much. Likewise, I missed the Fox Glacier walk the following day, as I wasn't (and probably will never be in my lifetime) in the mood for walking on ice in a cold drizzling fog that only allowed a few dozen meters of visibility of the majestuous glacier... Hot tomato soup in a toasty pub was much more adapted to the weather. As was the the home-made (by me, who else?) apple crumble that night at the cosy motel we stayed in, topped with a rugby game (won by the All Blacks, who else?), and a name game (won by our team, who else?).

On Monday, we kick-started our last and best trek, three days up and down the Copland Track, with getting our boots wet in the early morning--no better way to wake up! It rained most of the first day, but it cleared up just as we arrived at the hut and laid our sore limbs into the amazing natural hot springs, so we could relax in the warm water and soft mud while enjoying the views to the eternal snows above us and eating lollies. The very essence of happiness if you ask me. And quite possibly my favourite place in New Zealand--if not on earth.

On our last day, we did a last short hike overlooking incredibly clear turquoise waters (never seen rivers and lakes as blue as in this country), and stopped by Lake Wanaka to enjoy a legendary hokey pokey ice cream on the sunny beach before reaching Queenstown, where we would have to part ways. Josh joined us at the pub for what turned out to be an emotional farewell dinner--after all, it is not easy to say goodbye to a bunch of people you've shared everything with, from lollies to blisters and life stories, for almost two weeks.

Fortunately, some of us had decided to stick around a bit. Nicolette and I started the following day flying, that is hang gliding, over the beautiful valley. And in the afternoon, we met with the rest of the crew for a series of exhilarating luge races down the hill (I won one!)--the best possible way to bid farewell to friends, before starting a road trip with Stine towards Te Anau and the Milford Sound.




Donc, le cinquième jour se joignent a la joyeuse troupe Nicolette et son père Wim, Hollandais, Bryn et son père Graham, et John de Grande-Bretagne ; et, c'est triste, Josh nous quitte. De façon surprenante, il n'y a pas d'Allemands dans le groupe, alors que jusqu'à présent, il m'a semblé qu'il y avait plus d'Allemands que de Kiwis en Nouvelle Zélande… Ce soir-là, nous campons à Okarito, une grande ville selon les standards de la côte ouest de l'île du sud : au moins trente maisons, et l'électricité. Le dîner est un véritable festin : porc, agneau, poulet et légumes, grillés dans un "hangi", le four traditionnel maori. Très facile à utiliser : creusez un trou sur la plage, remplissez-le d'un tas de bois, et allumez un feu. Quand le feu a bien pris, posez des grandes pierres plates au-dessus, attendez que les pierres soient si chaudes qu'elles craquent, environ une heure. Placez dessus la viande et les légumes préalablement assaisonnés et enveloppés dans du papier aluminium, couvrez-les avec de vieilles serviettes humides, puis recouvrez le tout avec du sable. Buvez de la bière pendant à peu près deux heures, puis ôtez le sable, enlevez les serviettes avec précaution pour que le sable ne tombe pas dans la nourriture, ôtez le papier alu sans vous brûler, et…VOILA !! Essayez chez vous dans votre jardin, ça vaut vraiment la peine.

Bénis soient les jours où nous avons pu dormir près de la camionnette, et avoir du vrai café au petit déjeuner…Après avoir commencé la journée par un plaisir caféiné, on est allés faire un tour en kayak sur la rivière Okarito et observer un peu de vie sauvage, pendant que Rich et moi nous querellions sur la façon de ramer en synchronisation, discutions de comment se sortir d'un chagrin d'amour, et nous demandions quoi faire de nos vies.

Maintenant, un peu d'histoire…La Nouvelle Zélande est le pays le plus récemment habité par les hommes, depuis environ 2 000 ans. Avant leur arrivée, il n'y avait pas de mammifères terrestres, sauf des chauve-souris, les îles étaient le domaine des oiseaux. C'est difficile à imaginer aujourd'hui, mais il n'y avait ni moutons, ni chiens, ni chats, ni rongeurs d'aucune sorte, si bien que les oiseaux et les insectes firent le "boulot" des mammifères dans l'écosystème, ce qui explique en partie pourquoi les kiwis ne volent pas. Les opossums, par exemple, ont été introduits par les Australiens (encore une source d'antipathie entre les deux voisins) pour développer un commerce de fourrures. Non seulement ce commerce ne prit pas d'essor, mais les opossums se multiplièrent, pour devenir aujourd'hui un véritable fléau, car ils n'ont pas de prédateurs et se nourrissent des arbres et des oiseaux du pays, tel que l'emblématique oiseau kiwi en voie d'extinction. Tuer un opossum en Nouvelle Zélande est considéré comme un acte de patriotisme !

Retour à nos kayaks : on a vu et entendu pas mal d'oiseaux, et aussi d'énoooormes méduses, beurk ! Mais j'ai raté les deux kiwis repérés le soir par ceux d'entre nous partis pour une promenade d'observation. Mais j'ai aussi évité de me geler à mort pendant trois heures dans la nuit, en restant au coin du feu à partager des bières et des histoires, alors je n'ai pas trop regretté. J'ai aussi manqué la randonnée au glacier Fox le lendemain, car je ne me sentais pas d'humeur (et probablement ne me sentirai de toute ma vie) à marcher sur la glace dans un brouillard bruineux qui limitait la visibilité à une douzaine de mètres pour voir le majestueux glacier…Une soupe à la tomate bien chaude dans un pub bien chauffé était beaucoup plus adapté à la météo. Comme l'était l'apple crumble fait maison (par moi, qui d'autre ?) ce soir-là au petit motel sympa où nous passions la nuit, couronné par une partie de rugby (gagné par les All Blacks, qui d'autre ?) et un jeu de noms (gagné par notre équipe, qui d'autre ?).

Lundi, on est reparti pour notre dernier, et le meilleur, trekking de trois jours de haut en bas du Copland Track ; on traverse une riviere pour mouiller nos bottes de rando tôt le matin - pas de meilleur moyen pour se réveiller ! Il a plu la plupart du temps le premier jour, mais ça s'est éclairci au moment où nous arrivions au chalet ; on a étendu nos membres endoloris dans les extraordinaires sources chaudes naturelles et on a pu se relaxer dans la chaleur de l'eau et la douceur de la boue tout en regardant les neiges éternelles au-dessus de nos têtes et en mangeant des bonbons. Le bonheur suprême selon moi. Et peut-être bien l'endroit que je préfère en Nouvelle Zélande - si ce n'est sur terre.

Pour notre dernier jour, nous avons fait une courte randonnée en surplombant des eaux turquoises incroyablement transparentes (jamais vu de rivières ou de lacs aussi bleus que dans ce pays), et nous nous sommes arrêtés au bord du lac Wanaka pour déguster une glace sur la plage ensoleillée avant de nous rendre à Queenstown, où nos chemins se sépareraient. Josh nous a rejoint au pub pour un dîner d'adieu plein d'émotion - après tout, ce n'est pas si facile de dire au revoir à un groupe de personnes avec qui vous avez tout partagé pendant presque deux semaines, bonbons, ampoules, et récits d'histoires vécues.

Heureusement, certains avaient décidé de rester un peu dans le coin. Nicolette et moi avons commencé la journée du lendemain en volant, c'est-à-dire en faisant du deltaplane au dessus de la magnifique vallée. Et l'après-midi, on a retrouvé le reste de la troupe pour faire une série de courses en luge sur les pentes de la colline (j'en ai gagné une !) - le meilleur moyen possible de faire ses adieux à des amis, avant de prendre la route avec Stine pour Te Anau et le détroit de Milford.


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