Nouvelle Zélande


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Published: February 27th 2016
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Le pays qui a mis mon cerveau à épreuve



« C'est du mouton de Nouvelle Zélande ! » disait mon grand père alors que ma grand mère posait le plat de gigot sur la table. C'était un des plats qu''il nous arrivait de manger lors de notre visite à la famille dans le Pas de Calais avec mes parents.

Alors que je me régalais de cette viande accompagnée des pommes de terre et des haricots du jardin, le tout tendrement cuisiné par ma grand mère (ah les ptis plats de mémé..) je tentais de situer ce pays sur la carte du monde dans ma tête. Ça me paraissait tellement loin.. Une vague idée d'une île dans le pacifique vers l'Australie mais c'est tout. (en fait il y a deux îles principales)

« Il est moins cher que le mouton français et il est bon ! » ajoutait t_il à chaque fois qu'on en mangeait, toujours étonné que du mouton qui a traversé le monde entier pour venir se faire manger ici puisse être moins cher que le mouton qui a grandit à quelques kilomètres de là.

Selon ce que j'ai pu lire dans un guide de voyage l'explication serait le résultat d'une pseudo entente non officielle entre les gouvernements français et néo zélandais après que les services secrets français aient coulés le Rainbow Warrior (bateau de Greenpeace) dans le port d'Auckland. Pas très gentil de couler le bateau des écolos (ça rime). De ce fait on se retrouve avec du mouton néo zélandais moins cher en France qu'en Nouvelle Zélande.. le monde est fou, je vous le dis !



Du coup lors de mon premier jour alors que je marche dans les rues d'Auckland je refais cette visualisation du monde dans ma tête et me dis « en ce moment tu es là » et je trace une ligne droite jusqu'en France. « Ouahh j'ai jamais été et ne pourrais jamais être aussi loin de la France qu'actuellement » (cette notion est importante pour la suite). Ça me donne le tournis, quelque soit le voyage que je puisse faire plus tard je serai toujours plus proche que maintenant. Comme je disais à ma mère « après je suis sur le chemin du retour en fait » Je suis tout excité et j'ai le sourire jusqu'aux oreilles.

Je passe donc cette première journée dans Auckland où je rencontre quelques français qui ont un visa vacances/travail. Certains travaillent, d'autres non.

Alors que j'arpente les rues du centre ville, je cherche un guide sur le pays en français. Je suis arrivé ici sans même savoir ce qu'il y a à faire. Je pensais que dans la plus grande ville du pays je trouverais peut être ça mais non. Tant pis, il me reste l'option d'en télécharger un sur Internet comme je l'ai fait pour le Laos. J'ai banni l'idée d'un guide en anglais, j'ai déjà essayé, j'ai pas le niveau suffisant pour ça. Mais en fait surprise, il n'y a pas de guide français disponible sur internet du coup je me retrouve le soir à 23h dans un cyber café pour tenter de trouver l'essentiel des choses à voir.

Pendant la journée je me balade donc dans le centre et grimpe jusqu'au mont Eden, ancien volcan d'où on a une vue sur toute la ville. De là je vois la mer de chaque côté, Auckland s'étend sur l'île en face. C'est très joli. Quand je vois qu'ils ont construit une ville au milieu de volcans éteints je pense qu'ils sont un peu bargeos ceux là aussi.

Le lendemain je me pointe au port pour prendre le bateau pour aller à la péninsule de Coromandel.

« Bonjour, un billet pour Coromandel s'il vous plaît » « Vous avez réservé ?» « Heu, non » la fille me regarde avec des grands yeux «vous n'avez pas de réservation ? Je vais voir s'il reste de la place » dit elle d'un air dubitatif. « il reste deux places » « cool mais je n'ai besoin que d''une seule » je réponds avec un grand sourire. Je prends mon billet et me dis qu'ici c'est pas l’Asie il va falloir changer certaines habitudes.

Sur le bateau je fais la connaissance d'un belge de 76 ans qui voyage à vélo avec sa tente. Il a la forme le type. On parle de l’Amérique du sud où il a déjà été.

Quand j'arrive sur la péninsule de Coromandel le bus est déjà passé et il faut prendre une navette.

Rien que pour le bateau et la navette j'en ai pour 70€ aujourd'hui, autant que ce que je pouvais dépenser en plusieurs jours en Asie. Il va falloir surveiller le budget.

Je trouve un logement à Wittianga (en maori WI se prononce « fi ») et pars pour Catedral Cove, très belle plage qui a servi au tournage de Narnia. Il faut encore prendre une navette, assez de dépenses pour aujourd'hui, sur les conseils de la proprio de ma guesthouse je teste le stop. Jamais fait de ma vie auparavant.

Finalement après pas mal d'attente personne ne s'arrête à part.. la navette. Tant pis c'est ça ou perdre une journée. PS : ne faites pas semblant de ne pas avoir vu quand il y a un auto stoppeur (comme je faisais aussi avant) c'est toujours mal fait.

Les paysages me font penser aux calanques de Marseilles, plutôt la Corse selon le Belge que j'ai recroisé là bas.

Après une petite baignade je pars direction Hot Water Beach, une autre plage qui a la particularité d'avoir un phénomène géologique. A marée basse, il y a une zone où l'on creuse dans le sable. De l'eau remonte d'une sorte de nappe à 30/40 mètres sous terre. Cette nappe est chauffée par une activité volcanique bien en dessous. Du coup on se retrouve avec de l'eau à 65°C, plus l'eau de mer c'est parfait.

Il suffit de se faire une petite piscine et on se retrouve dans une baignoire. Sympa.

Pour aller à cette plage il y avait 12km, du coup j'ai retenté le stop et cette fois un couple m'a pris, ils ont même fait un détour pour m'amener jusque là. Trop sympas !

Il est maintenant temps de rentrer. Je demande à un jeune couple de français en stage en Nouvelle Zélande et que j'ai rencontré à la plage s'ils peuvent me déposer à la grande route.

A l'intersection je me positionne du bon côté de la route, deux voitures passent puis une camionnette s'arrête. J'ai attendu moins d'une minute. Je rentre à Wittianga.



L'annonce

Après manger je retrouve ma mère sur Skype, ça fait un moment que j'ai pas donné de nouvelles.

Quand la vidéo démarre je suis surpris de la voir seule :« papa n'est pas là ? » « heu, non.. il est dehors » on discute un bon moment.

« tu te rends comptes que j'ai jamais été et ne pourrais jamais être aussi loin qu'actuellement »

je raconte comment je m'éclate et à quel point c'est beau.

Et puis la sentence tombe : « en fait papa est à l'hôpital.. » Un coup de tonnerre vient de claquer dans l'air.

Mon père doit subir une lourde opération cardiaque qui n'était pas prévue dans les jours à venir. Sur le moment je ne réalise pas trop et je vais me coucher. En fait c'est là que je percute : le monde vient de s'écrouler. Contrairement à la réaction de beaucoup de gens quand je disais que j'allais partir : « mais tu vas partir tout seul ?! » moi j'avais peur de deux choses avant le départ : la première c'était qu'il se passe quelque chose en mon absence et la seconde c'est le retour à la fin. !

Dans mon lit je pense à l'opération qui n'est pas sans danger, sans compter les conséquences qu'elle va avoir sur le long terme. Et rester en Nouvelle Zélande à faire le guignol pendant qu'un de mes parents est à l'hôpital est juste inconcevable pour moi. Ils ont toujours été là pour moi quand j'ai eu besoin d'eux et la fois où je dois être présent je suis à l'endroit le plus loin du monde.

Je suis déjà en train de calculer comment rentrer, rejoindre Auckland, comment faire fonctionner l'assurance de ma carte bancaire pour avoir un vol. Pendant que mon voisin de chambre dort je regarde tout ça. Je sais aussi que deux possibilités s'offrent à moi : rentrer définitivement ou reprendre mon voyage là où je l'aurai stoppé dans quelques semaines une fois l'opération passée. Dans les deux cas c'est plus du tout un tour du monde.

Un projet de longue haleine et certainement avec une occasion unique s'arrête subitement au moment il avait atteint sa plus haute intensité.

Au matin j'ai quasiment pas dormi. Ça fait 4 nuits de suite qui sont trop courtes ou de mauvaises qualité plus le décalage horaire de 5 heures depuis l’Asie. J'ai le moral dans les chaussettes.

Alors que je viens d'apprendre que le bus pour aller à Rotorura est déjà passé et que c'était le seul de la journée, je décide de refaire du stop. De toute manière il ne fait pas très beau aujourd'hui et plutôt que de ne rester à rien faire toute une journée ici pour attendre le bus du lendemain je préfère tenter le stop pour arriver dans la journée.

Alors que je marche pour rejoindre « l'autoroute » je pleure. En plus de l'inquiétude pour la santé de mon père j'ai une immense déception pour ce voyage qui va prendre fin.

Dans les quatre voitures et la semi remorque que je vais prendre pour faire ce trajet, j'ai un besoin de parler. J'explique la situation aux chauffeurs. « J'ai toute ma vie pour voyager mais je n'ai qu'un seul père » . Tous acquiescent. La famille est définitivement la chose la plus importante au monde.

Le dernier conducteur est un prêtre de « l'Eglise de la destinée ». Typé maori, un grand gaillard d'au moins 1m90, cheveux blancs, un accent qui fait que je ne comprend absolument rien et deux pots remplis de stylos de toutes sortes à côté du volant de la voiture en bordel. Je lui explique le contexte actuel et raconte comment il y a quelques jours lors de mon escale à Kuala Lumpur le réceptionniste de mon hôtel m'avait demandé quelle était ma religion. Il avait alors été très surpris que je lui réponde que je ne crois pas en Dieu. « Vous devez être très confiant pour ne pas croire en Dieu, moi je demande souvent à Dieu qu'il m'aide » « je ne crois pas en Dieu, je crois en moi » j'avais alors répondu avec un certain aplomb.

Au moment où je lui raconte cette histoire je réalise que ça correspond à peu de chose près à la date où mon père a été hospitalisé et du coup je me dis que j'ai peut être offensé Dieu ce jour là. Mais en fait c'est pas possible puisque pour moi il n'existe pas. C'est un peu comme dire qu'on n'est pas superstitieux mais qu'on ne fait pas telle chose au cas où..

Quand on arrive à Rotorura le prêtre me montre son église et me dit que je peux venir prier avec lui ce soir lors de la messe qu'il donne. Je vais surtout chercher à avoir plus de précisions sur l'état de santé de mon père.

Finalement, après plus d'informations et une discussion avec mon père je continue mon voyage. Ça paraîtra peut être étonnant à certains après tout ce que je viens de dire mais on ne peut pas tout raconter sur un blog.

L'opération s'est bien passé, il attaque maintenant la rééducation et devrait rentrer à la maison dans moins d'un mois.







L'île du nord

Dans Rotorura ça sent l'oeuf pourri. C'est l'odeur de souffre. La région est connue pour son activité géologique. Je me demande comment les gens peuvent habiter là toute leur vie avec cette odeur d’œuf pourri. Je vais visiter le célèbre parc à 30minutes de route d'ici. Encore en stop, le type qui me prend est tout fier de me montrer ses souvenirs de cours de français du lycée alors qu'il a aujourd'hui la soixantaine. Belle mémoire ! Encore un qui fait un détour pour me déposer juste à l'entrée du parc et me donne quelques conseils.

Dans le parc on découvre les différents phénomènes liés à l'activité souterraine. Des lacs de toutes les couleurs, de la boue qui boue (encore un jeu de mots!), et quelques geysers (faut être là au bon moment pour les voir).

Par la suite je descend plus au sud pour faire l'Alpine crossing. Une randonnée d'un peu moins de 20km sur la journée qui permet de voir des cratères volcaniques, des lacs de toute beauté et qui finit dans une jolie forêt. Les paysages des cratères et des alentours ont servi dans « le Seigneur des anneaux ».

Arrivé à Wellingtown, la capitale, je retrouve le soir Nipuni. Je l'ai contacté sur le site de couchsurfing pour réessayer l'expérience. Elle a déjà une copine qui dort chez elle ce jour là du coup on se retrouve juste pour manger et discuter. Elle est originaire du Sri Lanka, premier pays que j'ai visité. Je lui raconte l'histoire des petites filles qui m'ont donné des bonbons dans le train à Galle, c'est là qu'elle a grandit. Elle est touchée.

J'aime bien ce concept où les gens te rencontrent et te font découvrir les lieux qu'ils fréquentent sans rien attendre en retour. C'est comme ça qu'on est allé boire un verre dans un endroit que jamais je n'aurai trouvé seul.

Elle me parle de son projet de grand voyage qu'elle a depuis l'Amérique du sud, par les Etats Unis, puis la Russie pour redescendre en train sur l'Asie. Elle a déjà fait le tour de l'Europe il y a quelques années. Je ne lui ai donné qu'un conseil « fonce ! »



Le covoiturage

A Christchurch j'arrive à mon auberge et quand je rentre dans la chambre je trouve deux grands types en train de dormir en caleçon. Silhouette sportive, dormir à 18h, grands gaillards musclés= ma pensée : « ça c'est deux allemands qui ont fait la fête hier » 10minutes plus tard l'un se réveille « Hi, I'm Mathias from Germany », Bingo, j'ai vu juste.. en fait seulement à moitié. L'autre est Peter, américain, et ils ne voyagent pas ensemble. Peter a effectivement picolé pour oublier des problèmes qu'il est venu fuir ici depuis l'Australie, Mathias lui récupère juste du décalage horaire avec l'Allemagne dont il vient d'arriver. Faut que j'arrête de me faire une idée des gens sur un seul regard, le problème c'est que ça se fait tout seul.

Après avoir mangé Mathias me propose de boire une bière ensemble mais j'ai mes photos à charger sur l'ordinateur, la suite du voyage à organiser, des mails à envoyer.. Du coup.. j'ai bu une bière : )

Le lendemain matin on décide de voyager ensemble avec la voiture de location qu'il a réservé.

Mathias est assez sympa et parfois.. « oh un papillon ». Incapable de se tenir à une ligne directrice.

Je visite Christchurch, il y règne une drôle d'atmosphère. La ville a cinnu deux importants tremblements de terre en 2010 et 2011. Les gens vivent au milieu des bâtiments qui attendent d'être détruits, c'est très bizzare. On a l'impression d'arriver après une guerre. Ils ont fait des frises pour cacher les palissades.

Pendant que je serai dans ce pays la ville connaitra un nouveau tremblement de terre.

On part direction le sud ouest de l'île avec sur la route le lac Tekapo et le mont Cook.

Après quelques jours on fait la connaissance de Vanessa. Une Autrichienne qui vit à Londres et voyage seule. Mathias a les yeux qui brillent en la regardant.

Quand on arrive à Queenstown on a rien réservé pour dormir. C'est la ville la plus touristique du pays, c'est le pic de la saison et le nouvel an chinois. Tout ça en même temps. C'est juste de la folie. Il faut s'y prendre 15 jours avant normalement pour trouver quelque chose.

A part une chambre à 750NZ$ (500€) il n'y a rien de disponible. Mathias commence à stresser. Moi je suis zen. Finalement il trouve un lit dans un dortoir où une personne ne s'est pas présenté. Je dis que du coup je peux dormir par terre dans le dortoir. Mais en fait après vérification la chambre est minuscule et ce n'est pas possible. Pas grave, ce sera le coffre de la voiture pour ce soir.

J’étends mes vêtement pour rendre mon « lit » un peu moins dur. Je m'attend à passer une très mauvaise nuit. Finalement je dors bien et ne suis réveillé qu'à 6h30 par le camion de nettoyage des rues et l'activité de la ville qui redémarre.

Mathias arrive et me raconte qu'il n'a quasiment pas dormi à cause d'un type qui ronflait très fort. Je rigole. On part ensuite direction Te Anau, c'est là que nos chemins se séparent.

La première raison c'est qu'il a moins de temps que moi ici et veut aller voir l'île du nord que j'ai déjà vu, la seconde et la plus importante c'est qu'il calque son itinéraire sur celui de Vanessa. Et moi faire le petit chien de quelqu'un que je ne connais que depuis deux jours c'est pas mon truc.

Les jours suivants je fais une croisière sur le Milford Sound. Le soleil est de la partie ce jour là.

Le fjord me rappelle ceux de la Norvège, mon premier voyage il y a onze ans maintenant. Celui qui m'a donné le virus du voyage. Maladie qui n'a aucun antidote et qui a tendance à se développer avec le temps.

Ici la nuit tombe plus tard que dans le reste du pays, vers 22h. On est plus près du pôle, du coup les jours sont très longs à cette époque. Encore une fois ça me renvoi à la Norvège où une fois passé le cercle polaire arctique j'avais découvert le soleil de minuit. Il faisait jour tout le temps. Sensation très bizarre. Le corps est complètement perdu.



Le solitaire

En arrivant à Queenstown je suis allé voir le Department Of Conservation qui gère les réservations des refuges pour les grandes randonnées. Normalement il faut réserver des mois à l'avance. Mais coup de chance, il y a eu un désistement et je vais pouvoir en faire une dans quelques jours.

Le truc c'est que le jour J la météo a bien changé et c'est un front pluvieux assez important qui arrive depuis l'Australie sur la région.

Quand on part avec la navette qui nous amène au début de la marche, il fait gris. Au fur et à mesure que l'on se rapproche le temps se dégrade et il pleut assez fort. Je commence à me demander ce que je fais là et si je n'aurais pas mieux fait d'annuler pour aller dans un autre endroit du pays.

Je commence donc ma rando tout seul sous la pluie. Je n'ai que mon simple poncho façon parc d'attraction pour me protéger. Tout le monde a des super vestes 4,5 épaisseurs avec chauffage de la peau intra cellulaire et évacuation de l'eau par le haut. Oui je dis n'importe quoi. Je constaterai juste le soir qu'avec mon simple poncho je suis sec alors qu'une partie des gens sont mouillés quand même malgré leurs vestes à des centaines de dollars.

Marcher seul sous la pluie invite à l'introspection. On se demande d'abord pourquoi on et là. Et puis je repense aux différents messages que j'ai reçu ces derniers jours en prenant des nouvelles d'un peu tout le monde. Nombre d'entre eux me demandent si j'ai fait des rencontres ou m'en souhaitent. En réalité j'en fait très peu depuis le début de mon voyage. Je me pose alors la question de pourquoi.

Quand j'entends certains voyageurs dire « je rencontre des gens tous les jours » ou « je ne suis quasiment jamais seul ». Je me demande comment il se fait que je peux être plusieurs jours sans parler à personne (un ermite le mec !). Le pire c'est que ça ne me dérange absolument pas.

Attention, la suite ressemble à un cours de psychologie lol J'ai aucune compétence en la matière, juste une petite expérience de la vie alors tout ce qui suit est purement subjectif, vous ne serez peut être pas d'accord avec tout. M'en fout c'est mon blog, j'écris ce que je veux 😉

« Moi je ne pourrais jamais partir tout seul comme tu l'as fait » m'a t_on dit il y a encore pas longtemps. Pour pas mal de gens être seul représente un problème. J'ai un peu mon explication à tout ça. Il y a déjà l'habitude, quand on vit en famille ou en couple et qu'on se retrouve seul on ressent un vide. Mais pour beaucoup l'explication est ailleurs. Il y a ceux qui ont eu une carence affective pendant l'enfance, du coup ils cherchent tout le temps le contact pour se sentir aimé.

Ceux qui ont une mauvaise image d'eux même, être entouré les rassure et de cette façon leur prouve qu'ils ne sont pas si mal que ça. Et puis les anxieux ou dépressifs, avoir du monde leur permet de fuir leurs pensées négatives, ces fantômes qui les hantent. Un jeu dangereux ou de toute façon un jour ou l'autre tout te revient à la tronche. Pour ma part j'ai fait le choix d'affronter ce genre de pensées plutôt que de les fuir, c'est pas forcément évident mais ça permet d'avancer dans la vie au lieu de tourner en rond.

Mais à une époque où plusieurs études scientifiques ont démontré que l'Homme a un besoin fondamental de sociabilité et même que les personnes qui ont une vie sociale importante vivent plus longtemps que ceux qui en ont une pauvre (plusieurs années) je me pose la question de pourquoi moi ça ne me dérange pas d'être seul, voire j'aime ça.

Du coup grâce à mon ami Gogole j'ai trouvé trois principales explications aux comportements solitaires :

_la peur de l'autre

_la peur de l'attachement

_l'égoïsme

J'ai de la chance aujourd'hui, j'ai le trio gagnant. Pour moi c'est les trois combinés avec des proportions différentes. Et je connais l'origine des trois.

Concernant mon voyage j'ai compris quelque chose : j'ai une durée déterminée pour ce voyage et je me suis fait un itinéraire des pays que je voulais voir. Certains voyageurs me l'on dit d'ailleurs « ah t'as fait tout ça en si peu de temps, tu traînes pas toi !». Le truc c'est que du coup je n'ai pas énormément de temps pour tout faire et ça ça me pousse à faire du rendement. Et pour faire du rendement j'écarte tout ce qui pourrait me ralentir. Entre autre les gens. C'est mon côté égoïste, pas envie de faire de concession.

Mais au final dans tout ça, je fais du tourisme et pas un voyage. Et ce n'est pas l'idée de départ.

Alors j'ai revu ma copie. J'avais prévu en Amérique du Sud de faire le Chili, la Bolivie, le Pérou et Cuba, tout ça en trois mois. J'avais repéré les choses à faire dans chacun des pays.

Alors toujours en marchant sous la pluie je déchire mentalement mon planning. J'irai au Chili, au Pérou et à Cuba. Et c'est tout. Là j'aurai du temps pour chacun d'entre eux mais surtout du temps à accorder à autre chose que de la visite.

Avant je faisais du tourisme, maintenant je voyage.

Quand je dis qu'être seul ça permet de se poser des questions et d'avancer dans la vie !

Et également on ne savoure pas les choses de la même façon : imaginez vous dans la forêt, assis sur un tronc d'arbre, une légère brise souffle sur votre visage et vous rafraîchit de la chaleur de l'été, les branches des arbres bougent et quelques feuilles tombent au sol. Vous pensez à l'automne qui approche. Tous vos sens sont en éveil.

Reprenez maintenant la même situation avec quelqu'un à côté de vous : « ouh y a du vent aujourd'hui, ça va faire sécher mon linge » vous entendrez peut être. Vous voyez la différence ? Il n'y a plus de place pour la magie, votre esprit est accaparé par celui qui vous accompagne.

En fait je pense qu'il faut une mixité et que les moments de solitude doivent être choisis.

J'arrive dans l'après midi au premier refuge. Je découvre les plats de nourriture déshydratée que j'ai acheté pour l'occasion. Ici il y a juste le gaz et de l'eau froide. Il faut avoir tout le reste, y compris la casserole et le briquet. Autour de moi des groupes d'amis assez âgés, des couples et juste un gars et une fille seuls. La fille est plongée dans son livre, j'essaie de parler avec le gars qui n'a pas l'air très enclin à la discussion.

Le lendemain matin il pleut plus fort que la veille, je suis le dernier à partir du refuge, il n'y a pas beaucoup de distance jusqu'au prochain refuge et la météo s'annonce meilleure en fin de matinée.

Une demi heure après être parti je rattrape la fille au livre. Elle ne marche pas très vite, je dis bonjour et la dépasse. Plus loin je m'arrête pour regarder un lac. Je vois en contrebas la fille qui prend son temps, s'arrête, regarde autour d'elle. Au moment où je vais repartir elle arrive à mon niveau. Pas trop envie d'attendre quelqu'un qui stop toutes les cinq minutes. Et puis je repense à la journée de la veille.

Je reste là et commence à lui parler. On repart ensemble. Finalement elle ne marche pas si lentement que ça mais elle s'arrête plus souvent que je ne le ferais seul pour regarder le paysage. Elle est toujours contente de ce qu'elle voit. Moi ça m'apprend à lever la tête et pas seulement marcher.

Sofia est une jeune allemande, je dirais dans les 23/24 ans. Ici pour plusieurs mois. Le chemin n'est pas assez large pour marcher ensemble on est obligés de rester l'un derrière l'autre du coup avec le bruit de la pluie, mon bonnet et la capuche on ne peut pas trop se parler. Mais c'est sympa de marcher avec elle. On marche sous une pluie variable, le tonnerre grondera deux fois. On est tellement mouillé qu'on marche directement dans le ruisseau qu'est devenu le chemin avec l'écoulement des eaux de pluie. Le pire c'est que ça ne me dérange absolument pas. Je me dit que j'ai déjà de la chance de pouvoir faire cette rando à l'improviste alors que d'autres l'ont réservé il y a des mois. J'espère garder cette mentalité en rentrant en France parce que c'est pas trop mon comportement normalement.

Alors si vous pensez que moi je suis un aventurier à partir tout seul et à marcher sous la pluie, Sofia elle, elle se rend au refuge sans avoir réservé et ne sachant pas s'il y aura de la place « oh je demanderai en arrivant » No stress.. Elle a bien raison puisqu'elle a trouvé à chaque fois.

Le lendemain matin je suis encore dans les derniers à me préparer, Sofia se réveille encore devant son petit déjeuner. « Tu penses partir dans combien de temps ?» je lui demande « environ 30 minutes » « ok moi aussi » « donc tu veux marcher ensemble ?» « ben si tu veux, oui » « ah cool !» elle est contente. Moi aussi, c'est plus sympa que de marcher seul. Je mets mes chaussures encore mouillées de la veille et nous voilà partis. On fait une halte dans un refuge d'une autre rando et on boit un thé, il ne reste plus longtemps pour finir la journée. J'observe une fille seule dans son coin, elle regarde vers nous. Quand elle prend son sac et part elle regarde à nouveau vers nous.

Une bonne heure plus tard on finit la marche. On arrive à un abris ou une navette doit me récupérer.

Sofia prend une autre direction. « ça été un plaisir de marcher avec toi » dit elle avant une accolade pour se dire au revoir. Elle part vers la route faire du stop. Je fais cinq mètres pour aller à un abris et mettre des vêtements secs. Je tombe sur la fille d'il y a une heure « eh salut, comment ça va » me dit elle.. Je ne suis pas resté longtemps tout seul ce jour là.

La navette pour retourner à Queenstown m'emmène en 3H30. Pendant ce temps je regarde avec mon portable si par chance il y a un endroit pour dormir ce soir. Je n'ai rien trouvé avant de commencer la rando et dans les montagnes je n'avais pas de réseau.

Rien de chez rien. Pas un lit de disponible en dehors des chambres de luxe à plusieurs centaines d'euros. Et il pleut toujours. No stress, je vais trouver une solution.

J'arrive à Queenstown et demande à l'office de tourisme s'ils ont une idée. « tout est complet dans toute la ville, vous avez une tente » « oui »(j'avais acheté une tente de merde quand j'ai rencontré Mathias au cas où on déciderait de faire du camping sauvage) « ce camping est complet mais vous pouvez essayer celui_là ». Me voici parti direction le camping. Ça ne m'enchante pas trop de dormir dehors alors que ça fait trois jours que j'ai pas pris une douche, que j'ai pas de matelas de sol et qu'il est écrit sur la tente que c'est une tente pour festival qui n'est pas conçue pour le vent ou les fortes pluies...

Quand je demande au camping s'il y a de la place le type n'est pas sûr. Il me montre un bout d'herbe qui n'est pas réellement un emplacement « je peux vous proposer ça » il le fait plus pour me dépanner que pour l'argent, d'ailleurs je ne paye pas le prix normal. Je découvre comment monter ma tente sous la pluie. Ça n'a vraiment pas l'air génial. Je pense à mes chaussures mouillées et me dit qu'elles ne seront jamais sèches pour les sept heures de bus que je dois faire le lendemain. Je prends une bonne douche chaude et vais manger. A côté de la cuisine il y a un coin télé avec des canapés. « eh ça pourrait être pas mal de dormir là ». je fais connaissance avec un français arrivé ici il y trois semaines après quelques années passées en Australie. Il m'explique qu'il a fait la même chose les nuits précédentes. Je mets mes chaussures devant un chauffage imitation cheminée, au bout d'une heure elles sont sèches. Je dors avec mon duvet sur un des canapés que j'ai rallongé d'une chaise pour de ne pas avoir les pieds dans le vide. Sur l'autre canapé l'autre français et sa copine coréenne.

Au matin j'ai très bien dormi. Je plie ma tente qui a de l'eau à l'intérieur et saute dans le bus direction Fox glacier. Y avait vraiment pas de quoi stresser la veille.

A Fox glacier je me retrouve dans la même chambre qu'un jeune couple de lyonnais de 25 ans qui fait le tour du monde en un an, Pierre et Gaëlle. On passe la soirée ensemble à jouer au billard. Je les regarde déconner ensemble avec la complicité qu'ont les meilleurs potes et la tendresse de jeunes amoureux. Ça laisse rêveur. Un très bon moment avec eux.

Le matin suivant je déjeune et les voilà qui arrivent, entre temps d'autres français se retrouvent à côté de nous sans se concerter. On n'a pas fait un clan français, juste une coïncidence. trois voyagent ensemble depuis peu et Luc, un jeune alsacien de 19 ans qui vient d'avoir son bac en menuiserie s'est pris un billet d'avion pour passer trois mois en Nouvelle Zélande avant de rentrer dans la vie active. Jamais je n'aurai osé faire ça à son âge, je n'y pensais même pas.

Alors que je bois mon café je montre à Luc des photos de mes réalisations en menuiserie.

Finalement on décide de partir tous les sept voir le glacier. On fait deux aller-retours à un parking qui s'avérera ne pas être le bon. Du coup il faut reprendre la voiture, ce coup ci je monte dans le coffre et les autres se serrent sur la banquette arrière. J'ai un peu l'impression d'être kidnappé sauf que ça doit être moins drôle en vrai.

On passe la journée ensemble et le soir c'est repas crêpes. Très bonne ambiance. Encore une fois je revois ma copie. Jusqu'à maintenant je fuyais les français mais ceux qui sont dans le même type de voyages que moi sont différents que ceux qui sont juste en vacances. On a une autre perception des choses, pas les mêmes attentes. Décidément ce voyage est vraiment enrichissant.



Un peu de repos

Ça en fera sûrement rire plus d'un mais voyager fatigue. Être toujours dans le mouvement, changer de chambre presque tous les jours, calculer les horaires des transports, chercher des informations, des heures de sommeil et de repas toujours différentes. Tout ça puise de l'énergie.

Alors pour la fin de ce pays je me repose un peu dans le parc d'Abel Tasman. Particulièrement apprécié pour sa côte, on peu y faire une rando de 50km le long de la mer. J'en ai fait la moitié sur deux jours, la nuit j'ai dormi dans le seul backpacker flottant du pays, un bateau aménagé avec barbecue le soir et petit dej, concept très sympa. Je n'avais pas envie de trimbaler toute la nourriture, la tente et le réchaud que je n'ai pas pendant deux jours. Il faut faire des signes depuis la plage un peu comme Robinson Crusoé ferait s'il voyait un bateau au loin et on vient vous chercher en zodiak.

Là j'y ai fait la connaissance de Céline qui vit en Australie depuis trois ans et s'apprête à déménager pour Boston. Forcément je lui ai posé la question de ce qu'est une vie à l'étranger.

« En Australie quand tu travailles bien ou prends des initiatives on t'encourage, en France on te tire vers le bas, mes amis et ma famille me manquent mais pas le fonctionnement du pays »

Pierre m'a parlé aussi de son ami parti faire pompier dans plusieurs pays d'Amérique du Sud pour une association. J'ai rencontré des couples qui avaient un thème à leur voyage, pour l'un c'est de se déplacer par un moyen de transport différent dans chaque pays, pour l'autre c'est de se faire inviter à manger chez l'habitant. J'ai trouvé ça super sympa comme idées. Ça ouvre le champs des possibilités pour une autre expérience. On verra ça plus tard.

Sur le bateau le soir, alors que tout le monde est couché, je reste sur le pont à regarder les étoiles, on n'en voit pas beaucoup car la pleine lune fait sa star ce soir (quel poète !) mais suffisament pour rester là un instant, un peu pensif.

Je vais me coucher et avec le tangage du bateau j'ai l'impression d'être bouré. J'ai pourtant bu qu'une bière sans alcool (berk, mais qui a inventé ça ??).

Le lendemain matin je regagne la terre ferme et reprend ma marche, au bout de 15minutes j'arrive sur une petite plage où il n'y a personne.

Je reste là et savoure ce moment, la plage n'est rien qu'à moi. Petite baignade à 10h30, l'eau est un peu fraîche pour le frileux que je suis mais ça va.

Je reste là pendant une heure, je finis par me dire que ce serait bien de continuer mon chemin. Deux groupes de quatre kayaks avec chacun deux personnes arrivent en même temps (soit 16 personnes d'un coup), oui il est temps de partir.



La Nouvelle Zélande : mes impressions

Quand on voyage en Nouvelle Zélande on se demande un peu où sont les habitants.

Le pays compte 4 millions d'habitants dont un tiers vit à Auckland alors forcément ça fait pas beaucoup pour le reste qui est plus long que la France.

Les paysages sont très beaux, beaucoup de grandes étendues et de montagnes. Mais également de belles plages et des forêts. C'est un pays idéal pour qui aime randonner.

Un pays qui se donne les moyens : partout on trouve des toilettes gratuites et propres, des poubelles pour le tri sélectif dans les rues ainsi que dans les auberges de jeunesse. Même les chemins de randonnée sont tous très bien balisés et aménagés. Ça permet de préserver les paysages et de ne pas avoir comme dans nos montagnes françaises des chemins qui coupent dans tous les sens sans savoir où ils mènent. Par contre ça fait un peu parc d'attraction, on est parfois à la queuleuleu. Comme j'ai coutume de dire dans ces cas là : « c'est différent.. »

Les gens sont sympas, dans les commerces on vous demande comment ça va mais avec un vrai intérêt pas seulement par politesse. Toujours prêts à discuter, les néo zélandais aiment savoir qui l'on est et d'où on vient. Avec mon super accent français ils ne comprennent pas grand chose de ce que je dis, je dois m'appliquer, j'ai l'impression de faire l'américain et de parler avec un chewing-gum dans la bouche.

Ici tout est organisé et pensé. Même les bus qui vous emmènent sur des sites touristiques ont prévu des arrêts photo en chemin pour les stupides touristes comme moi.

Il existe un pass qui réunit la plupart des compagnies de bus du pays. On paie un forfait en heures à l'avance. Le temps est décompté du forfait au fur et à mesure des trajets effectués. On peut réserver directement sur internet et dans les petites villes l'arrêt se trouve devant l'office de tourisme. Y a pas à chercher. Le chauffeur a la liste de tous les passagers, il suffit juste de donner son nom pour monter. A chaque arrêt il compte pour être sûr d'oublier personne aux toilettes.

Avec tout ça on sen sent plus en vacances qu'en voyage. On est moins dépaysé qu'en Asie.

Le gros inconvénient reste l'organisation du voyage. Il faut réserver chambres et bus à l'avance.

Il y a bien souvent qu'un seul bus dans la journée entre deux villes éloignées, mieux vaut en pas le rater.

Au mois de février les gens du pays sont en vacances d'été, c'est le pic touristique de la saison et la période du nouvel an chinois. Les chinois débarquent par cars entiers. Autant dire qu'on est pas le seul à chercher un endroit où dormir. C'est parfois compliqué.

Je pense que le meilleur moyen de visiter ce pays c'est d'avoir un minivan ou un camping car.

On part et s'arrête quand on veut, pas besoin de réserver un logement et on économise sur les repas. Parce que se trimbaler avec de la nourriture en sac à dos c'est pas simple du coup on a tendance à manger des sandwichs, pas très équilibré, ou au resto et ça peut revenir vite cher.



J'ai appris à faire du stop. Ben c'est toute une stratégie. Il faut déjà être dans le bon sens de la route, à un endroit où on te voit suffisamment loin pour que les conducteurs aient le temps de se dire avant d'arriver à toi « lui il a pas trop l'air d'un serial killer je pourrais ptete le prendre », qu'il y ait de la place pour que la voiture s'arrête. (j'ai jamais compris les gens qui font du stop au bord de l'autoroute en France). Et donner une image pas trop mal, c'est comme ça qu'une fois je suis resté avec le soleil en plein tronche sans ma casquette..

Au final ici ça marche assez bien. Plusieurs fois j'avais juste tendu le bras que la voiture qui arrivait s'arrêtait.



Quand je suis arrivé en Nouvelle Zélande j'ai ressenti un peu le manque de certaines choses de la France. La famille, les amis, le bip de la caserne (oui c'est une passion). Je suis content de ce voyage et de le poursuivre mais je me dis que je serai content de rentrer aussi à la fin pour retrouver tout ça.



Me voici maintenant en Amérique du Sud et demain un dernier vol pour Ushuaia.

Ensuite j'ai prévu de remonter tout le Chili (4000km) jusqu'au Pérou. J'ai commencé mes révisions d'espagnol. Et en Nouvelle Zélande j'ai téléchargé des chansons de musique latino, en voici quelques unes :

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Tu peux danser derrière ton écran personne ne le saura, moi je le faisais sur mon siège dans les bus en Nouvelle Zélande ça n'a jamais gêné personne. Et puis si tu n'aimes pas t'as juste à cliquer sur stop, je ne t'en voudrais pas.



Suite à mon aparté sur les nouvelles
conduite à gaucheconduite à gaucheconduite à gauche
dans le dernier post je pense ne pas avoir reçu vos messages.

En tout cas si je n'ai pas répondu c'est que je n'ai rien eu. Il est vrai que le site du blog n'est pas très ergonomique, je ferai mieux au prochain voyage 😉

En attendant voici mon mail, ce sera plus simple : gregvh832@gmail.com

C'est pas mon adresse officielle, je ne la balance pas sur internet comme ça mais je consulte les mails dessus. Si tu as une autre adresse qui ressemble beaucoup à celle là, elle est valable aussi.

Envoyez moi un petit mot, même trois lignes, ça me fera plaisir.



A bientôt

Greg


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dans le centre d'Auckland, les feux sont tous rouge au même moment du coup les gens traversent le carrefour en diagonale
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