Advertisement
Published: February 7th 2009
Le paysage est couvert de forêts qui avaient été plantées dans les années 1930. Durant la période de dépression, le gouvernement avait ordonné les travaux pour occuper les personnes sans emploi. Aujourd'hui, l'industrie forestière abat des hectares et sur la route on croise des camions chargés de bois toutes les trois minutes. Ils sont d'ailleurs difficiles à dépasser et devant nous un cinglé a tenté sa chance mais une voiture vennait en sens inverse et il l'a évité de justesse en allant complétement de l'autre côté de la route. Il était moins une pour que nous soyions témoins d'un accident de la route.
Avant d'arrivé à Gisborne, on traverse des vergers et des vignes dont les grappes sont bientôt prêtes pour les vendanges. Là il y a aussi un port de pêche et des mètres cubes de bois qui attendent de se faire charger sur les bâteaux destinés au Japon et à la Corée. On continue notre boucle pour rejoindre le Cape Est. Une vingtaine de kilomètres de route en gravier nous emmène au pied d'un phare en passant au travers d'un décor très varié. On passe la nuit au pied de la colline et on se lève à 4h
du matin pour gravir, dans le noir, les 700 marches qui mènent jusqu'au phare.
Pourquoi tant d'effort? Parce que le Cape Est est le point le plus à l'Est sur la carte du monde et donc celui qui fait l'effort de se lever et de gravir la colline est le premier homme sur terre à voir le soleil se lever. Le phare offre une vue extraordinaire pour admirer le levé du soleil (tout comme le couché du soleil dailleurs). Donc le 30 janvier 2009, Nina et moi étions les premiers à voir le soleil se lever et ça en vallait vraiment la peine. C'était magique.
Advertisement
Tot: 0.069s; Tpl: 0.012s; cc: 15; qc: 27; dbt: 0.0396s; 1; m:domysql w:travelblog (10.17.0.13); sld: 1;
; mem: 1.1mb
