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Published: December 13th 2012
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Une fois libre d'aller où je voulais, j'ai enfin pu continuer mon voyage, tout seul, et longer la côte est. Je devais juste être à Sydney le 19 novembre pour retrouver une super copine norvégienne qui venait me rendre visite pour quelques jours.
Je me suis donc permis le luxe de déambuler un peu n'importe où, toujours en essayant de garder le cap sud, mais plus que jamais au grès des envies:
J'ai commencé par visiter la Gold Coast, un peu décevant car beaucoup trop peuplé. Trop de monde, trop de buildings, bien trop loin du besoin de respirer que j'avais après mes deux mois et demi à Brisbane. J'ai quand même fini par tomber sur une plage avec un peu moins de monde, où j'ai pu m'essayer au surf (c'est pas gagné...) et où j'ai vu des dauphins sauter et surfer dans les vagues (j'ai essayé de prendre des photos, mais après quelques essais ratés j'ai préféré ranger mon appareil et profiter au maximum du spectacle, je suis sûr que vous comprendrez mon egoïsme).
J'ai aussi passé plusieurs nuits dans des villages complètement minuscules, isolés de tout, où j'ai fait connaissance avec les
D'énormes chauves souris
appelées "flying foxes", renards volants, pour donner une idée de la taille... vrais australiens, tellement australiens qu'on les comprend à peine quand ils parlent...
Puis au bout de quelques jours, je me suis rendu compte qu'après avoir dépensé presque $2000 pour réparer mon van, et sachant que j'allais passer une semaine à Sydney puis rejoindre Erwan à Adélaïde pour aller à Uluru (le gros rocher rouge en plein milieu du désert), j'aurais probablement besoin d'argent à un moment...
J'ai donc réessayé de jouer dans la rue, en pensant que ça serait difficile de faire aussi bien qu'au marché de Caboolture... Pas du tout! Je m'arrête tous les jours vers l'heure du déjeuner dans une ville suffisament grande (disons plus de 5000 habitants), et j'arrive en moyenne à gagner $35 de l'heure. Il suffit que je joue deux heures par jour et j'ai largement de quoi payer l'essence et la nourriture et économiser pour mes futurs voyages...
Et encore une fois, les australiens sont adorables, et de jouer dans la rue me donne la possibilité de rencontrer et de taper la discute à plein de monde. C'est comme ça que je me suis retrouvé à improviser dans un parc avec un batteur qui m'avait vu jouer,
ou que j'ai failli jouer au concert d'un type qui m'a vu dans la rue et qui m'a proposé de le rejoindre le jour même (mais qui malheureusement a dû annuler son concert pour des raisons personnelles).
Et petit à petit, de ville en ville, je suis arrivé à Sydney juste à temps pour voir ma copine. On a un peu déambulé dans les rues, visité les endroits les plus touristique, profité du soleil et de la plage... Quelques jours bien sympas loin du mode de vie du routard.
Puis une fois qu'elle est partie, je me suis dit que j'allais rester quelques jours pour jouer dans la rue le temps de me faire un peu d'argent (avec un permis et tout), mauvais idée! C'est vraiment une trop grande ville si on ne sait pas où aller, c'est la galère pour circuler et garer le van, les emplacement réservés pour jouer sont souvent pris (en général par de vrais musiciens, ou du moins avec du meilleur matériel, comme un ampli et une guitare pas cassée) et les gens ne sont pas du tout aimables, personne ne prend le temps de s'arrêter. En plus j'ai gagné beaucoup moins d'argent
que ce que je gagnais en général.
N'ayant aucune raison de rester sur Sydney, j'ai donc repris la route très rapidement, vers l'ouest, pour retrouver Erwan à Adélaïde.
Once free to go wherever I wanted to, I finally was able to keep on traveling, on my own, and follow the east coast. I just had to be in Sydney on the 19 of November to meet up with a really good friend of mine that was coming to visit for some days.
I could therefore afford to wander around, always direction south, but more than ever following my will.
I started visiting the Gold Coast, a bit disapointeing because too populated. Too many people, too many buildings, much too far from the need of air I had after my two months and a half in Brisbane. I did end up at a beach with less people, where I tried surfing (not quite there yet...) and where I saw dolphins jumping and surfing the waves (I tried to take some pictures, but after some failed attempts I decided to put the camera back in its case and fully enjoy the show, I'm sure
Dîner à Grafton
après une journée passée à jouer you'll understand my selfishness).
I also spent some nights in absolutely tiny villages, completely isolated from everything, where I've met with the trueborn Australians, so Australian that one barely understands them when they speak...
Then, after some days, I realized that after having spent almost $2000 to fix the van, and knowing that I was going to spend a week in Sydney and then travel to Adelaide to meet up with Erwan and go to Uluru (the big red rock in the middle of the desert), I would probably need money at some point...
So I tried busking again, thinking that it would be hard to do as good as at the Caboolture markets... Not at all! I would stop everyday around luch time in a city big enough (say more than 5000 people) and I earn an average of $35 per hour. It's enough to play a couple of hours a day and I have far enough to cover for food and fuel and to save some for my upcomping travels...
And once more, Australians are so nice, and busking makes me meet and chat with a lot of people. That way I ended up
playing in a parc with a drummer taht had seen me busking, or almost playing in the concert of a guy that saw me and offered me to play with him that same day (but who unfortunately had to cancel his concert for pesonal reasons).
And little by little, from town to town, I arrived at Sydney just on time to see my friend. We wandered a bit in the city, visited the toury places, enjoyed the sun and the sea... Some really nice days far from the backpacker's lifestyle.
And once she left, I decided to stay a bit in Sydney to busk and make some money (I even had a permit), bad idea! It's a way too big city if one doesn't know where to go, it's a hassel to drive and park the van, the reserved spot for buskers are often busy (generally with real musicians, or at least people with better equipment, like amplis and non-broken guitars) and people are not nice at all, no one stops. And I made much less money than what I used to.
Not having any reason to stay in Sydney, I went back on the road real
!
Après les crocodiles, les cangourous, les koalas, ça surprend... quick, towards the east, to meet up with Erwan in Adelaide.
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Édouard
non-member comment
Le souvenir que je garde de Brisbane n'est pas à la hauteur de ta très belle photo.