Genève et Lausanne : enfin en français!

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Base de départ : Neuchâtel.
Destination : Genève.
Situation géographique : sur la rive du Lac Léman, sud-ouest de la Suisse, entouré par la France.
Point marquant : il fait chaud et ça brûle, le soleil!

Genève…ville multiculturelle, en français! Que ça fait du bien! Et que c’est spécial de voir des asiatiques parler français! On reste en Suisse, alors il faut toujours bien respecter les règles de la sécurité routière, mais l’influence française commence à se faire sentir…à notre plus grand plaisir! Les klaxons sont un peu plus utilisés, certains piétons s’aventurent en dehors des chemins qui leurs sont désignés, et les cyclistes ne savent plus trop où se mettre : jongler entre les piétons sur le trottoir ou se faire klaxonner sur la route quand il n’y a pas de piste cyclable…pas facile! On commence par remplir notre gros creux avec un shish taouk en se prélassant dans un parc sur le bord du lac, avec un lion qui nous surveille du coin de l’œil…en pierre évidemment! Ensuite on va se rafraîchir sous la fontaine de 150 mètres de haut au milieu du lac, assez impressionnant! Surtout quand on pense à la vitesse à laquelle l’eau doit être projetée… aussi efficace qu’un couperet! Certains personnages en bronze ou en pierre nous accompagnent : Rousseau, Élizabeth Impératrice d’Autriche et Reine de Hongrie. On trouve l’endroit où on peut emprunter des vélos, et nous voilà partis! Une partie d’échec dans un parc, des sculptures des réformateurs, le plus grand banc de parc au monde (ou en Europe, je ne sais plus…) : 126 mètres! Et tout plein d’enfants qui jouent et courent partout… Nous laissons nos vélos pour quelques temps, après avoir été convaincus que c’était dangereux de rouler avec les voitures quand on ne connaît pas les signes de la route d'ici. En chemin, nous rencontrons des danseurs de capoeira dans une petite place au croisement de deux rues! Petit moment agréable à les regarder et à les écouter. Nous finissons par reprendre nos vélos, distance oblige. Nous faisons un bout jusqu’au siège des Nations Unies, où nous ne pouvons pas entrer sans guide, et seulement à des heures impossibles…alors nous nous contentons de regarder! Il y a tout de même l’impressionnante chaise à 3 pattes qui nous domine! En fait, la 4e patte a été arrachée, symbolisant l’horreur et l’urgence d’agir face aux mines anti-personnelles. Un poème a été fait à son sujet, ça vaut la peine d’aller voir : Poème chaise ONU
Au retour, une crème glacée s’impose, ainsi que la constatation que ma peau blanche brûle toujours aussi facilement qu’avant…et que je vais avoir un beau collier brûlé pour le mariage! Nous retrouvons mon papa et Suzanne à la Cathédrale St-Pierre, où nous rencontrons aussi Jason Zuidema, un ami de l’église Réformée du Québec qui est venu prendre des cours ici. Après un souper et un peu beaucoup de jasette ensemble, il est déjà temps pour nous de retourner à Neuchâtel!

Jeudi, Lausanne. Elle aussi sur la rive du Lac Léman, mais au milieu du lac, côté nord. Nous visitons le Musée de l’Art Brut, où ils ont rassemblé des œuvres assez inhabituelles : les artistes, venant d’un peu partout à travers le monde, sont pour la plupart des gens sortis d’asiles psychiatriques ou ont vécu des vies assez particulières. Aucune formation en beaux-arts. L’art comme exutoire, comme moyen d’expression dans son état le plus pur. Ça donne des résultats assez intéressants! Ensuite, Cathédrale Notre-Dame, pour dîner avec papa et Suzanne. J’ai passé l’après-midi avec mes futurs professeurs à l’École des Hautes Études Pédagogiques et Sociales, où je serai l’hiver prochain. J’ai même pu visiter mon futur milieu de stage, une école spécialisée en déficience physique! Ça m’a vraiment donné le goût! Encore quelque mois et j’y serai installée… D’ici-là, je poursuis mon périple-éclair à travers la Suisse, et je me prépare mentalement à assister au mariage de mon petit frère… Allez hop!

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