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Published: June 14th 2019
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Bonjour à tous,
Ce matin temps bien mitigé, limite pluie. J'étais prévenu, et avais pris mes précautions hier au soir en tentant de faire quelques photos, avec le soleil couchant. Parti un peu avant 9h pour le centre ville, j'ai juste eu le temps de rentrer à l'hôtel, où j'avais laissé ma voiture, avant une bonne radée. Ce temps mitigé je l'ai eu toute la journée, jusqu'à 30km du bord de mer, à Benicarlo où là le soleil régnait. .
Entre hier au soir et ce matin, j'ai quand même pu apprécier à Saragosse, le gigantisme de la Basilique Notre Dame Du Pilier, 130m de long, 67 de large, construite entre 1681 et1754, qui domine l'Ebre. La Cathédrale San Salvador du XII siècle, le quartier historique du centre ville, le Palais d'Aljaferia, du X siècle, aujourd'hui siege du parlement.
Benicarlo est à mon programme, car lorsque j'avais 18 ans (avant hier) j'ai eu l'occasion d'y venir en vacances, invité par les parents d'André, qui nous à quitté il y aura bientôt 3 ans, une grosse pensée, ainsi qu'avec son frère Patrick, qui lui est parti, il doit y avoir une bonne dizaine d'années, mais que j'avais perdu de
vue depuis 30 ans environ pour cause d'alcoolisme aigu. Que de souvenir à Benicarlo, nous passions nos journées à dormir sur la plage, car toutes les nuits 7/7, c'était en boite. L'époque où l'Espagne ne coutait rien. Avec 1 mois de travail en juillet, à décharger des camions, je passais le mois d'aout à vivre comme un nabab. Un Cuba Libre (whisky coca en grand verre) devait couté 0,10e, et je gagnais 1500 francs. J'ai traversé Benicarlo ville, qui était à l'époque un village, une usine à touristes en vacances. Voilà pourquoi je suis ici, un bout de mon pèlerinage.
Je vais vous raconter ma journée en commençant par cet après-midi Morella. Vous comprendrez plus tard le pourquoi.
Morella, est classé depuis 2013, dans les plus beaux villages d'Espagne. Pour y arriver il faut traverser, le relief abrupt et montagneux de la région d'Els. Elle culmine à plus 1000m d'altitude. Entourée de plus de 2500m de muraille, elle est couronnée par un impressionnant château. 2400 habitants et une économie redynamisée par le tourisme, plus de l'élevage. Tous les 6 ans en aout est organisé la fête de la vierge Marie. J'avais en tête que l'espace temps était d'une
quinzaine d'année, lorsque j'avais eu l'occasion d'y venir. De même qu'il n'y avait qu'une petite poignée de résidants. Mais le jour de la fête, à l'époque c'était plus de 50 000 visiteurs. Dans ces ruelles très étroites, un super-marché une veille de Noël.
C'est dans cette foule que j'ai remarqué, une superbe brune. Un canon atomique. D'ailleurs elle aussi m'avait repéré, à l'époque je n'avais même pas à me pencher pour "pécho". On s'est croisé au moins une dizaine de fois, ce qui était extraordinaire dans cette foule, jusqu'au moment où il y a eu contact. Elle avait fait une partie de ses études à Toulouse et parlait parfaitement français. Pour l'anecdote nous sommes allé voir ensemble la corrida, où un toréador tellement bourré, que lorsqu'il se cambrait en arrière avec sa muleta il tombait. Ils l'avaient d'ailleurs arrêté avant un accident assuré. Le soir, toujours ensemble, pour le lâché de taureaux dans les rues au milieu de la foule d'espagnols, en délire, une folie totale. C'est dans une encoignure de porte, en retrait, pour éviter les taureaux qu'à eu lieu le premier baiser. Je suis presque sur d'avoir reconnu l'endroit. L'histoire avec Marta à durée près de 3
ans. Avec André nous étions allé lui rendre visite, dans sa ville à Alcaniz, elle est venue l'année suivante me voir à Benicalo, on s'est retrouvé à Barcelone, lorsqu'elle poursuivait ses études. Elle a été mon premier grand amour, malgré les échanges réguliers de courrier, la distance à fait son oeuvre. "Putain" qu'elle était belle et sympa. Il y avait bien longtemps que je n'avais pas pensé à elle.
Pour revenir à aujourd'hui, Alcaniz, la ville où elle demeurait, était sur mon trajet, 80km avant Morella. Situé dans la province de Teruel, sur les bord de la rivière Guadalope, 16000 habitants. Lorsque j'étais venue avec André en train, Marta était venue nous cherché, (avec une copine, à présenter à André) en voiture une Fiat 500 à l'époque c'était un pot yogourt, pour 4, elle roulait tout le temps comme une dingue, et avec André, on défonçait le plancher de la voiture, à freiner. Nous avions été obligé de nous faire discret, car son père était un notable de la ville. Sa fille avec un français, pas bon du tout. J'ai retrouvé la place où se trouvait l'hôtel où nous avions couché, qui aujourd'hui est devenu l'office du tourisme. Nous
avions pris une murge terrible, en face de l'hôtel. Le barman servait des doses 18cl de Ricard dans des verres de 20cl, à peine la place pour un glaçon, pour un prix aujourd'hui de moins de 0,5e. Avec 2 verres la cabane était sur le chien.
Les seuls endroits que j'ai reconnus, sont cette place avec sa mairie, le Parador, chateau hôtel et une église proche de là où elle habitait avec ses parents. Que de bons souvenirs, que je revis en les écrivant, tant pis si je vous ai ennuyé, avec cette histoire, que j'ai beaucoup écourtée, pendant ce temps là, moi j'ai rajeuni.
Si j'avais commencé par Alcaniz, le récit devenait plus compliqué à saisir.
La route qui à l'époque était étroite, on se croisait difficilement dans ces gorges, où il fallait près de 3h pour faire 80km, en R8, (pas Audi, Renault) aujourd'hui c'est un tapis neuf, 1 bonne heure dans ce décor western toujours aussi fabuleux, de plus, avec le retour du beau soleil.
Ce soir je suis à une centaine de mètre de la mer, dans un hôtel dont je vous parle demain.
Demain, pour l'instant pas de plan de
route arrêté. Si l'hôtel me trouve une chambre je reste, j'ai encore de la matière pour continuer mon pèlerinage et redécouvrir Péniscola.
A demain si vous le voulez bien.
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