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Published: July 20th 2019
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Bonjour à tous,
Hier au soir, j'ai logé au campus universitaire de La Corogne, qui reçoit également des sportifs, et en ce moment ce sont des ados et pré-ados, qui sont en stage de tennis, basket, natation etc. Comme je n'avais pas le courage de ressortir en voiture, j'ai profité de la cafétéria, pour le souper. Les quelques clients extérieurs, et moi avons mangés, avec 150 gamins. Je passe sur le bruit, mais ce qui était marrant à voir c'étaient les relations filles garçons. Les filles sont bien plus allumeuses que les gars. Ça ma changé des repas conventionnels de resto.
J'avais fait le point sur ce qui était intéressant de voir à La Corogne, en fait pas grand chose, fait rare aucun guide ne parle de cathédrale. par contre tous parlent de la Tour d'Hercule. C'est un phare romain, dominant la baie de La Corogne, à l'entrée du port. La tour d'une hauteur de 55m fut construite au XII siècle et entièrement restaurée en 1791. Sa portée est de plus de 40km. C'est le plus vieux phare du monde encore en activité.
Pour le reste, l'aquarium, et quelques musées. Je voulais passé par la place Maria Pita,
voir l'hôtel de ville, qui parait il très beau, mais après 2 tentatives j'ai renoncé. Je devais rentré dans ce quartier, par une rue en travaux donc barrée, et à 2 reprises je me suis retrouvé dans un tunnel, 2km plus loin.
Et pour la première fois depuis le jour 1 j'ai mis les essuies glaces. Pas longtemps, 3 minutes, et toutes la journée le temps est resté couvert, sauf en bord et en mer.
La Corogne est une ville de 250 000 habitant, c'est la plus importante ville de Galice. Elle aussi entourée, coincée entre montagne et mer. Son activité économique est dominée par le secteur tertiaire, ainsi que dans le secteur pétrolier. On entend souvent parler de La Corogne, lors des courses de bateaux, lorsqu'ils sortent du golf de Gascogne, et passe le cap de La Corogne, avant la traversée de l'Atlantique.
La suite c'est Cedeira, comme hier pas loin par la mer, de l'autre côté du golf, en voiture 80km. Je ne lis pas mes notes, je me rends à Cedeira, où il n'y a rien. Une fois ici je vois des indications pour un promontoire, et le phare, les 2 sur la même
route, 12km aller-retour. Le promontoire lui est totalement dans le brouillard, et le petit phare tout en bas, là ou la côte est bien déchiquetée, est inaccessible.
En fait dans mes notes, j'avais inscrit Cedeira, car le village où je voulais me rendre, San de Andres de Teixido, à 8km est tellement petit, 49 habitants, qu'il n'apparait pas sur ma carte. La route qui m'y emmène est la route des caps, entre avant et après, San Andres je vais voir une bonne vingtaine, mais seulement les panneaux. Du brouillard à couper au couteau, je roule à 20kmh, sur une route avec de beaux ravins, et sans garde-fou.
San Andres de Texido, est un lieu de pèlerinage important, sa chapelle en granit, au Coeur du village abrite un buste relique de St André. Le dicton dit que " ceux n'allant pas à St Andres de leur vivant, y reviendront après leur mort transformé en insecte". Un autre dit que c'est là où la voie lactée prend fin. Je ne m'attendais pas à voir autant de monde dans ce village, compte tenu de son accessibilité en peu rock en roll. Un autobus vient de lâcher un groupe du quatrième âge,
mais en haut du village, et ce n'est pas une pente douce, j'avais de la peine pour certains. A tel point que c'est pentu, le sol à l'intérieur de la chapel , est lui aussi en pente. Charmant village, avec une superbe vue sur l'océan, dommage qu'il soit, lui aussi envahi par les marchands de souvenirs.
Ce matin Je pensais aller coucher à Gijon. Bien heureusement que je n'avais pas réservé, car en quittant San Andres, je fais le point, et le gps m'indique 280km, et je suis déjà a160. J'ai donc cherché un hôtel, et tout ce que j'ai trouvé c'est tout près de Ribeiro, mais à 120km. Entre San Andres et Ribeiro ce n'est pas le désert, mais pas loin.
Ce soir, rien à voir avec hier, pour l'hôtel, je suis au milieu de la campagne , dans une vieille ferme traditionnelle du XIII siècle, dans les Asturies. Je vais pouvoir dormir la fenêtre ouverte, si temps et aussi la chaleur le permettent. La fille de la patronne, 35 ans environ, un canon, vulgairement parlant "un avion de chasse", 2 points négatifs à mes yeux, elle a je ne sais combien de tatouages, et deux, quand
elle m'a montré, sur le plan où je pouvais manger ce soir, elle sentait, non elle puait l'ail à plein nez.
Demain direction Gijon, mais avant un stope sur la plage des cathédrales dernière visite en Galice, et il faut que j'organise mon parcours pour la Principauté des Asturies.
A demain si vous le voulez bien.
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