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Bonjour à tous,
Ce matin je quitte Setubal sans regret, et les premiers kilomètres me confirment la sensation que j'ai perçu hier. Pour rejoindre Lisbonne le gps me fait, comme tous les jours, passé dans des endroits complètement perdus, des petites routes de traverses, dans la proche banlieue, campagne de Setubal, et j'ai franchement l'image d'un pays sous développé, tellement c'est, mal entretenu, sale, pas à l'abandon, car c'est bien habité, mais on pourrais le penser.
Après une vingtaine de kilomètre, je retrouve sur la nationale , et ce sentiment de saleté est moins perceptible. Je traverse pas mal de villages qui ont tous l'air endormis. On est dimanche matin 9h, et à part des dizaines et dizaines de cyclistes sur la route pas grand monde. Lorsque je traverse Villafranca, là une grosse activité dans la ville, plein de monde sur les trottoirs, des flics de partout, des rues barrées, je me dis qu'il doit se préparer une activité. À la sortie du village, il y à les arènes, mitoyenne avec une place où sont installés des gradins bien garnis, des bétaillères, c'est donc là que ça se passe. Je vais mettre un bon moment pour me garer, assez
loin comme tout le monde. Je reviens, je comprends qu'il va y avoir des courses de taureaux. J'essaie de m'informer sur ce qui va suivre, et à quelle heure. Je ne trouve personne qui parle le français, et encore moins anglais. En portugais je ne capte rien, juste que le début est à 10h30. Il est 10h15, et je n'ai pas de rendez-vous, je peux attendre. Vers 10h 45' des cavaliers encadrent une dizaine de taureaux, et doivent probablement les conduire au toril. Un quart d'heure plus tard un premier taureau sort, il fonce le long des barrières, traverse la place par laquelle il est arrivé, et on l'a jamais revu. Les 3 suivants vont sortir et disparaitre comme le premier, et tout ça en une heure, c'est long leur truc. Enfin le 5ème décide de se faire les énergumènes, qui tentent de l'exciter. Peu ont les "coronès" pour l'affronter de face. Ce n'est pas comme en Camargue, ici ce ne sont pas des taurillons ou des vachettes, mais bien des taureaux, peut être pas de combat pour les l'arènes, mais quand même il faut oser, j'étais bien derrière ma barrière. Après encore une bonne attente, comme il ne se
passait plus rien, j'ai repris la route pour Lisbonne.
A un point tel que je ne comprends rien en portugais, en ce moment j'ai la finale de foot féminine à la tv, les matchs précédents je les ai eus en espagnol, j'arrivais à capter les commentaires, ce soir à part le nom des joueuses, rien de rien.
Mon entrée à Lisbonne se passe facilement, je peux aisément suivre le gps, pour me rendre à l'hôtel, en plein centre ville. Un 4 étoiles, pour 61e. En promo sur Booking. Mais en option le pdj est 25, et le parking également 25e. J'ai la chance, non, le cul bordé de nouilles, je trouve une place, dans la rue à 30 metres. Comme il est très bien placé, je demande au réceptionniste, une nuit supplémentaire au même prix. Ça réponse: la nuit suivante est à 135e. je vais donc déménager demain matin, et le pdj au bar du coin.
J'ai bien eu le temps cet après-midi de me promener dans le centre. Lisbonne est une ville où il faut de bons mollets, genre pentes de la Croix Rousse à Lyon. De bonnes montées, des escaliers, tout pour garder la forme.
Là il y a des touristes, j'entends en permanence parler français. Ce que je pense être une des rues principales du centre, est noire de monde. Les terrasses, qui se comptent par dizaines, sont bondées. A part Lagos le soir je n'avais pas vu autant de monde. Des orchestres qui jouent du fado, et égayent l'ambiance.
Ici aussi les églises sont nombreuses, je vais même écouter, pas longtemps, la messe dans l'église Greja da Encarnacao. Comme le match je comprends rien. La Praça do Comercio, est une des grandes place Lisbonne, très belle, mais dommage pour elle je la vois juste après la Place d'Espagne à Seville, qui elle m'a impressionnée. L'Elevator (ascenseur) de Santa justa, est une tour qui par sa conception en acier peut rappeler la tour Eiffel. D'une hauteur de 45m, construite en 1902, elle offre soit disant une vue imprenable sur Lisbonne. Mais vu la queue je repasserais peut-être demain. Contrairement à ce qu'annonce certain guide, Eiffel n'a aucun lien avec cette construction qui permettait de relier 2 quartiers par cet ascenseur. J'ai continué ma marche sur les bords du Rio Tejo (le Tage), où les portugais prennent le soleil, installés dans des transats. J'ai
trouvé qu'il y avais beaucoup d'obélisques en l'honneur des grands hommes du passés, ce qui en finalité donne d'assez jolies places.
Ma première impression, est très bonne. Jolie ville, de belles avenues, de belles bâtisses et des architectures baroques de qualité.
Encore beaucoup à découvrir demain.
A demain si vous le voulez bien.
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