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Published: August 6th 2010
Le 21 mai 2010,
Aujourd'hui, c'est notre retour au pays et à la réalité. Mais tout d'abord, on a droit à une belle matinée de déambulations dans Reykjavik. On se lève très très tôt, on se bat avec nos sacs pour fermer le tout. Ensuite, on va déjeuner. Deux américains de Washington se joignent à nous. On apprend qu'ils ont assisté au 7e match de la série Canadien-Washington (rappelez-vous, le match où le CH a sorti les Capitals des séries... épique!) Ils nous font vite redescendre sur terre en nous apprenant que le Canadien a perdu son premier match contre Philadelphie!
Après cette enrichissante conversation, on descend nos bagages et on part à l'aventure. On découvre que notre voiture est partie pendant la nuit, au moins une bonne chose de réglé. On veut ensuite se rendre dans un office de tourisme où l'on peut se faire embourser les taxes islandaises sur les articles de valeur. On veut prendre de l'avance pour l'aéroport! Plus facile à dire qu'à faire... Quand on arrive finalement au bon endroit, la dame nous informe que la machine est brisée... super.... Il va falloir faire nos démarches à l'aéroport en même temps que tous les
autres touristes embarqués dans la même navette que nous... On fait un mini-arrêt internet, Carl a le plaisir d'apprendre que ses Glorieux ont récolté une victoire contre Philadelphie... la fièvre des séries s'étend jusqu'en Islande... Misère! On visite le centre-ville, surtout les boutiques, et on fait nos derniers achats de souvenirs, dont 3 peintures de paysages islandais décorant maintenant notre salon! On ne peut pas s'empêcher de faire l'essai des toilettes techno publiques et gratuites: ca nettoie et désinfecte à grande eau entre chaque usager! La grande classe! Seul attrait digne de ce nom, le lac Tjorninn, où nagent pleins d'oiseaux et de canards!
On retourne à notre guesthouse. Le chauffeur de notre navette pour l'aéroport arrive en avance, il nous pique une belle jasette tandis qu'on fait le tour des hôtels pour ramasser d'autres clients. Il nous dépose à la gare routière et de là, on prend un autre bus pour l'aéroport. On voit nos derniers paysages islandais, des champs de lave. Je suis un peu nostalgique de quitter ce magnifique pays. À l'aéroport, c'est la galère pour compléter les démarches pour obtenir les remboursements de taxes (et croyez-moi, le montant valait la peine!). On doit demander à
3-4 personnes et frapper à une porte non-identifiée de sécurité pour faire étamper un papier... mais ensuite, on passe à la caisse (après avoir galéré encore un peu néanmoins...)! C'est encore compliqué au moment de donner nos sacs: on doit aller à un comptoir s'enregistrer puis aller à une autre porte plus loin pour déposer nos bagages... on est pas trop sûrs mais on se croise les doigts...
En attendant notre avion, on fait une mini-épicerie pour avoir de quoi manger en vol. Par la suite, on décolle avec quelques 30 minutes de retard. On est dans la dernière rangée du fond et on a 3 sièges pour nous 2, on en profite! Seule ombre au tableau, un bébé qui pleure... et qui pleure... et qui pleure... l'enfer en vol! Aussi, un petit mot sur nos voisins de la rangée d'à côté... Près du hublot, un homme d'âge mur, et côté couloir, un jeune asiatique. Les 2 ne se connaissent pas... Le plus vieux se commande, sans exagérer, 5 bouteilles de vin, 1 bière et 2 spiriteux... Son voisin lui emboite le pas et s'achète 2 bouteilles de vin... Après avoir piqué une bonne jasette ensembles et bu tous
les 2 la totalité de leur alcool, les 2 ont fait de très beaux rêves au-dessus de l'Atlantique!
De retour au Canada, à l'aéroport de Toronto, Carlo veut ressortir son francais. Il fait paniquer un employé d'Air Canada en lui parlant dans la langue de Molière. L'employé s'empresse de le refiler à une de ses collègues. Ensuite, en allant au Tim Horton de l'aéroport, il s'adresse à la jeune serveuse en français. Elle ne comprend rien, la pauvre petite, mais il s'acharne. Je commande gentiment en anglais... et le comble, c'est que la commande de Carl était parfaite tandis qu'ils ont fait une erreur pour mon beigne... grrrrrrr.... ça m'apprendra à être gentille! On revient ensuite à Montréal et à la maison sans autre incident, au grand bonheur de toute notre ménagerie!
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