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Published: October 28th 2008
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Notre-Dame-de-Paris
Meme concept que Trouvez Charlie. Maintenant, Trouvez Claudine. Salut tout le monde! Je suis de retour de chez nos cousins adorés (quand ils ne nous font pas répéter) les Français. Pour que mon résumé soit le plus efficace possible et que vous pouviez voir plus de photos également, je vais faire environ une entrée par ville visitée, ce qui équivaut à 5. Donc, d’ici 2 ou 3 jours, vous devriez tout savoir de mes péripéties chez les amateurs de baguettes (haha, ça me fait penser que je voulais prendre une photo d’un inconnu random avec une baguette sous le bras… ça fait tellement cliché et il y en a tellement!).
Tout d’abord, je me suis envolée de l’aéroport John Lennon de Liverpool samedi le 18 octobre, direction : Paris Charles-de-Gaulle. Ça part mal, le vol est retardé d’une trentaine de minutes et on apprend plus tard (par les membres de l’équipage) que l’avion revenait de Madrid et qu’il y avait trop de touristes britanniques soûls dedans.
Hum Claudine est pas trop étonnée… :P
Donc, j’arrive à Paris, il est environ 22h et je dois encore me rendre au centre-ville et ensuite trouver mon auberge. Peut-être pas une si bonne idée que ça d’arriver le soir. Mais! Haha
La Seine
C'est joli et il fait soleil :) Hum, c'est quoi le soleil deja? parce qu’il y a un mais! Je commence par m’informer au premier kiosque d’information que je vois pour qu’on m’explique
what the hell est un RER. Un train? Un bus? Une navette spatiale? La dame m’envoie dans une direction quelconque et, du coin de l’œil, je vois une navette arrivée à l’extérieur, se stationner et embarquer des passagers. Je vais donc m’informer au gentil chauffeur qui me reçoit avec un « UNE CANADIENNE!!! »
- Oui… en effet, moi de répondre et de me dire que ça part bien.
- Je ne vais pas à la Gare du Nord, mais à l’Opéra. Quoi que je dois conduire le bus à la station et passer devant, donc embarquez et je vous dépose, me lance-t-il en ajoutant : « J’adore l’accent canadien ».
Bon reviens-en bonhomme…
Il me dépose à la Gare du Nord d’où je peux facilement prendre le métro et me rendre à l’auberge en toute sécurité. Néanmoins, à l’intérieur, comme il est près de minuit, les seuls endroits où on peut acheter des billets sont les bornes électroniques et je n’ai pas encore de centimes d’euros en monnaie… merde. Quelqu’un passe derrière moi et me dit : «
Duo d'enfer
Kristie et moi. Vous avez pas besoin que je vous dise qui est qui... I have the same problem, just come along, we’ll find somebody ». Je ne sais pas pourquoi (c’est probablement l’accent qui m’a mis la puce à l’oreille), j’ai suivi. Le monsieur d’une cinquantaine d’années et moi, on rencontre un gardien et le monsieur dit : « Where can I get change?!?! » Le gardien, genre endormi, pointe un coin et continue son chemin. Moi, j’allume. Je regarde le monsieur et lui dit : « Where are you from? » et il me lance : « Kweebec ». Je réponds donc : « Moi aussi… hum vous pratiquez votre anglais à Paris? ». C’est pour ça que je trouvais son accent familier dès le départ : il parlait avec le gros accent québécois pas déguisé pantoute hehehe. Mais bon,
turns out que le monsieur a été super sympa, il est venu avec moi et on a fini par se faire du change dans un bistro en face et j’ai pas eu à marcher toute seule en pleine nuit dans Paris.
Je me suis ensuite rendue au St-Christopher’s, mon auberge. J’y ai passé la nuit, puis le lendemain matin (le dimanche), je descends prendre mon déjeuner et… surprise! On mange des
Quelle honte
Ca me prenait au moins 1 photo de touriste hard core. baguettes au déjeuner! J’ai comme eu 8 ans d’âge mental soudainement. J’aime ça le pain baguette, puis au déjeuner, c’est comme encore meilleur, donc le plaisir en est décuplé… n’importe quoi. Cependant, le café était dégueulasse… c’est quelque chose à quoi je ne m’attendais pas vraiment en France. Mais bon, passons.
Je suis partie passer la journée en ville pour voir les habituels trucs de touristes. Dire que je ris d’eux quand ils viennent à Québec. Je me sens comme pas à l’aise dans le rôle du touriste émerveillé. Peu importe. Je suis arrivée à Notre-Dame-de-Paris et il y avait une messe en cours. Comme je comprends la langue qu’on parle (contrairement aux Japonais présents qui hurlent dans la cathédrale et, apparemment, essaient tous de prendre plus de photos les uns que les autres), je décide d’assister à la messe. C’est pas tous les jours qu’on voit ça quand même. J’ai finalement jamais pu comprendre quoi que ce soit parce qu’après l’épisode des Japonais kodak, vient celui des Italiens hystériques. Mais : taisez-vous! À croire qu’on les a jamais sortis en public.
S’en suivit une longue marche dans Paris où j’ai tant bien que mal réussi à ne
Moulin Rouge
Creole lady Marmelade.... wouhouhou (Ben tse la chanson-la) hihihi pas trop me perdre. J’ai néanmoins la nette impression que la carte que je suivais se moquait de moi. Je suis pas mal sûre qu’elle changeait tout le temps de bord. Mon très piètre sens de l’orientation ne peut pas ici être à blâmer. J’ai donc vu le cimetière du Montparnasse, j’ai pris un café crème (très bon celui-là) dans St-Germain-des-Prés, j’ai marché le long de la Seine et aperçu le Louvre (où je ne suis pas entrée… je sais, je suis pôche).
Dans la soirée, je commençais à manquer de contacts sociaux quand les USA sont venus à mon secours. Au moment où je me suis dit que ça faisait trop longtemps que je fixais un point sur le mur, une fille est entrée dans la chambre. Super sympathique, elle a commencé à me jaser ça. Californienne, de son nom Kristie, elle fait le tour de l’Europe toute seule et arrivait de Belgique. On décide de faire équipe le lendemain et de visiter une partie de la ville ensemble.
Comme prévu, le lundi matin, nous sommes parties (yééé je peux utiliser le « nous », c’est soudainement moins pathétique mon affaire) vers l’Arc de Triomphe. C’est super impressionnant! S’en suivit la Tour Eiffel (qu’on a monté à pied scusez pardon). Ensuite, fait très drôle, j’ai servi d’interprète. Elle ne parlait évidemment pas français, mais voulait absolument s’acheter un téléphone cellulaire qu’elle va pouvoir utiliser partout en Europe. On a trouvé une boutique et pendant genre 30 minutes, je suis passé du français à l’anglais entre le vendeur et elle. Sérieux, je comprends maintenant la tâche ardue que doit être celle des interprètes… En gros, j’ai fini par parler anglais au vendeur et à faire des jokes en français avec Kristie.
J’étais tellement mêlée. Finalement, en fin de journée, nous rencontrons son ami (lui aussi américain) qui est guide de Paris depuis environ 6 mois, mais qui me semble être capable de dire 2 phrases maximum d’affilée en français.
Hum spécial. Il nous montre le café où a été tourné le film
Amélie et je me retrouve de même nowhere devant le Moulin Rouge qui sont tous deux dans Montmartre. C’est tout petit… ça fait bizarre. J’ai aussi vu la basilique Sacré-Cœur.
Ouf, mon séjour en territoire parisien s’achevait parce que je suis partie tôt le lendemain matin vers la Basse-Normandie, plus précisément, Caen et le petit village de pêcheurs Courseulle-sur-Mer que borde la Juno Beach. Cette plage est celle où sont débarqués des milliers de Canadiens le 6 juin 1944…
À suivre…
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