Tourist Land / San Juan Del Sur


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Published: December 16th 2011
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Answer to my brother...

J'ai lu ton mail avec un grand sourire. C'est beau de voir que tu t'en mets plein la tête. Ca me fait chaud au cœur, parce que si y a bien quelque chose que je peux comprendre c'est cette envie de bouger, de connaitre, de se connaitre, de voyager et de voir du pays. Les plaisirs simples de la vie. Redevenir l'enfant curieux de tout, qui doit réapprendre a communiquer, a se mettre en contact avec ce qui l'entoure, que ce soit la nature ou les gens. Tes projets sont merveilleux, je pense que ca peut être que BoNNN. En Amérique latine, il faut aller } EN COLOMBIE. C'est clair et net. Le Chili et l'Argentine. La Patagonie. Enfin, je te dis. Le plus dur quand tu voyages, c'est que tu te rends compte qu’il y a plein de choses à connaitre, a faire, à voir. Trop. Tu veux tout savoir, ne pas devoir partir d'un endroit sans en avoir fait le tour, parce que tu as l'impression de rater quelque chose. Pourtant, tu dois faire des choix. Savoir te limiter. Sans regret. Aimer chaque instant, en cherchant toujours une raison positive à tout ce qui arrive. En voyage, le mouvement t'amène a ta destination, sans que tu saches vraiment pourquoi ni comment. J'aime le fait que malgré mes plans, je me laisse guider au gré du vent comme tu le dis. Mais pour faire ca il faut accepter le fait que le chemin n'est pas tracé. Que tout peut arriver. Ne pas être entêté. Accepter les erreurs de parcours disons. Te dire que ca arrive pour une raison. Parfois c'est dur. Je finis toujours par prendre des décisions « de dernière minute », parce que je n'arrive pas toujours a savoir ce que je veux faire. Aujourd’hui j'etais partie pour Popoye, une petite plage au Nord, tranquille, mais a voir pas très facile d'accès. Et comme une bouffonne, je me suis laissée convaincre que c'était mieux de ne pas essayer d'y aller. Et qu’est ce que j'ai fait a la place__ Destination San Juan de Sur, destination préférée de nos chers amis touristes américains. Alors moi, je m'y retrouve pas vraiment tres bien dans tout ca. J’écoute en silence leurs conversations, pour savoir. Ca me fait peur ce retour au monde des touristes. Je crois que j’ai ca en horreur. Disons le trop plein. D’Américains. Qui ne parlent pas un mot d‘espagnol. Jamais. Bon y en a toujours deux ou trois de vraiment cools, heureusement. Quelques voyageurs égarés comme moi, qui ont écouté les « conseils des touristes ». Ca va j’ai pas a me plaindre, je suis arrivée dans l'apres midi, j'ai été me choisir un joli petit hostel tout en bois, malgre mon envie de ne pas être au milieu des touristes, l’idée de me retrouver avec d'autres nicaraguens devait être trop difficile après ce que j'ai vécu a Ometepe. J'entends encore leurs voix, je vois leurs visages, c'est un truc de dingue. Jai eu la chanson Ometepe, tierra prometida, Ometepe, Oasis de Paz toute la journée dans la tête. Je me suis promenée sur la plage, pris quelques photos (joli petit port pour quand même donner raison a nos amis touristes), jouer au frezzbe avec des gamins, rencontre un américain assez sympa. Mangé la meilleure pizza de mon voyage (beaucoup apprécié le moment, assise sur des marches du troisième étage à observer la rue et ses passants et en croquant a pleine dents dans cette pizza si divine. Maintenant, je dois avouer que les coins un peu plus recules, c'est toujours plus intime, personnel, moins gros bouffon de touristes qui cherchent à se bourrer la gueule pour pas cher, et qui, pour certains, sont vraiment gravement atteint. Il leur faudrait un bon lavage de cerveau. Ou un cerveau tout court. Un niveau de conscience différent je suppose. Bien que les gens sont surprenants. Tu ne sais jamais sur qui tu peux tomber, c'est ca qui est beau. Je crois que les petites jupes sexy, la boite de nuit ca sera sans moi pour ce soir. Qui sait, l’appel de la dance se fera sentir demain, si je rencontre encore les gens avec qui ca pourrait bien passer. Jai rencontré un québécois cool, mais je ne suis pas d’humeur fiesta esta noche. Je pense encore à Ometepe, à ses fêtes. Locales. Des fêtes ou les touristes ne se montraient pas. Et ou je pouvais me sentir ailleurs, ou disons dans leur réalité. Et aussi un peu spéciale, parce que différente, et eux spéciaux parce que différent. C’est cet échange qui compte en voyage. Ces moments de partage entre deux personnes qui ont envie d’en savoir un peu plus sur l’autre et sa culture. L’égocentrisme ou plutot l'ethnocentrisme n’a pas de place dans tout ca. Il ne devrait d’ailleurs jamais avoir sa place lors d’un échange avec l’autre non…Je vois maintenant comment sont les gens egocentriques. J’essaie de l’être le moins possible. Parce que ca fait peur. Ce petit arrêt dans le temps m'a bouleversée. Jai pris conscience du 0 pourcent d-envie que j’ai de mener une vie quelconque. Que ce que je fais est unique, d’une importance cruciale et viscérale, d’un besoin de me dépasser toujours plus. Peur de la stabilité. Je ne crois pas. C'est plutôt un sentiment d'apaisement que de ne pas me laisser emporter par la routine. Je n’ai pas peur a l’idée d'avoir une vie plus posée, ca comporte ses bons aspects. Je viens d’accepter l’idée que ce n’était juste pas mon moment. Et c’est un soulagement en même temps. Tu respires parce que tu comprends. Je me fais foutre dehors, l’heure c’est l’heure. T’écrire a révélé en moi une envie d’en dire plus. Je pense que c’est un bon texte pour mon blog. Alors merci.

Raconte-moi toi. A bientôt pour de nouvelles histoires...
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Samedi 17 Septembre.



Toujours a San Juan del Sur. Une envie d’écrire se fait sentir. Aujourd’hui j’ai rencontré une Allemande avec qui le contact est vraiment bien passé. Encore une Charlotte. C’est à se poser des questions. Les charlottes de ma vie ont toujours compté, pour une raison ou pour une autre. J’ai passe la journée a la plage avec elle, son copain a passé la sienne à surfer, donc c’était un bon concours de circonstance. J’avais quelqu’un a qui parler, quelqu’un de vraiment intéressant et pleins d’histoires a raconter et je n’ai pas du faire de chit chat inutile avec les touristes. Je me suis promenée avec elle de Playa Maderas a Playa Majagual, mais encore une fois, pour avoir écouté les « conseils » de la réceptionniste de l’hôtel, qui m’a assuré que Playa Marsella (Marseille en Espagnol…) était vraiment loin et qu’on ne pouvait pas y accéder a pied, j’ai mis une de mes envies de côté, sans essayer de manière plus insistante d’aller a l’endroit ou je voulais. En rentrant j’ai demandé au chauffeur ou se trouvait cette fameuse plage au nom si exotique pour moi. Ca prenait à tout casser 30 minutes de marches… Il faut définitivement que je retrouve mon instinct de voyageur. Savoir à qui demander… Bref, ca ne change rien à la beauté du site. Magnifiques plages de sables fins et de rochers qui parsèment le paysage, avec un rocher au milieu de l’eau qui rappelle celui de Capri, a Naples. Une merveille. J’ai aussi beaucoup aimé la route qui mène à la plage. C’est charmant, pas trop développé, mais ca me plait. Les maisons commencent à être décoré par la venue de Noel, c’est joli, ca me rend nostalgique… Besoin d’un peu de fraicheur en ce temps si estival?? Je crois que Noel cette année aura une toute autre consonance. A mon grand regret. Mais comme je le dis, ce n’est pas bon de vivre dans les regrets, donc je vais tenter de m’éclater le jour de Noel !! Le Nicaragua est un pays a part, unique, non seulement pour ses beautés naturelles, mais surtout pour ces gens. Pas a San Juan del Sur bien sur. Mais pour les nicas en général, qui sont vraiment des gens adorables. La plupart, entendons-nous ! Demain je vais tenter, malgré les mauvais premiers conseils reçus, de me diriger vers Popoye, une plage près de Las Salinas un peu plus au nord qui sera peut-être avec un peu de chance un peu moins inondée de touristes, qui sait un peu plus vrai. Le problème que je découvre en ce mois de décembre sont les touristes. Beaucoup affluent en cette période de fête. Vivement que ca passe...

Ensuite je vais aller voir le bébé à Luz et rien que cette idée me donne envie de continuer, d'aller de l’avant, de me bouger, de retourner a mon voyage. J’ai hésité à retourner sur Ometepe pour la promotion de Noldan, mais je crois que ce serait une erreur. Non pas parce que je ne veux pas revoir ces gens, au contraire, ca me démange violemment, mais je crois que je n’ai pas envie de re-débarquer dans leur vie pour devoir leur re-dire au revoir 2 jours plus tard. Trop d’émotions tuent l’émotion. J’ai pris une décision. Partir de l’ile. Ce n’est pas pour y retourner maintenant. De plus, je m’en rends compte, j’avance, pourrait-on dire, un peu trop lentement. Je dois penser a mon budget, a toutes les choses que je vais avoir envie de faire au Guatemala et au Mexique, sans oublier bien sur notre chère Californie, petite entrave qui ne sera pas donnée. Donc parole du jour >>> MOVE }

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