Palapa hostel et volcan Telika.. hasta la proxima Nicaragua


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Published: April 2nd 2022
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Dernier trajet au Nicaragua

Aller retour à Léon pour monter Telika, bénévolat à El Transito, descente vers la frontière avec la Costa Rica

On était fatigués de voyager tout le temps. On avait planifié de passer deux semaines à Palapa Hostal, un projet d'éco-hostel d'un français vivant à El Transito, sur la côte Pacifique, entre Léon et Managua. Donc, on s'est dirigés de la région au nord d'Esteli vers la côte en s'arrêtant en premier à las Peñitas, à 30 minutes de Léon en bus local.

Quand j'ai visité la ville de Léon il y a 5 ans, j'ai eu un bon sentiment. J'ai remarqué une diversité, une belle architecture locale. J'ai eu la même impression quand je suis arrivée à Montréal en 2005. En 2022, je crois que c'est toujours la ville que je préfère au Nicaragua, malgré sa chaleur. Et même si ce pays a véçu deux crises de suite, il me semble que l'esprit de Léon ne s'est jamais éteint. C'est beau à voir.

L'autre truc pratique de Léon est son transport très économique (5 cordobas pour la navette, c'est 15 sous!) Et ses restaurants pas mal chics et créatifs. Aussi le côté mélange de Nicaraguens et étrangers sans trop de harcèlement. Sauf il ne faut jamais faire confiance aux chauffeurs de taxi; ils font tout pour t'arnaquer.

On n'est pas restés la nuit à Léon; nous sommes tout de suite montés dans le bus local pour aller à las Peñitas. C'est drôle parce que les locaux vont à la plage pour faire la fête, et la fête commence dans le bus, avec la musique de danse super forte.

Pascal connaissait déjà ce village de plage très bien, et savait où dormir le soir. Un Hostal géré par un italien, la Carocolita, était joliment construit. Les douches extérieurs ont été en forme de coquille, et fait de bambou. Nous avons dormi dans un vieux Volkswagen caravan. Le soir il y avait de la musique en direct, et on a bu des cocktails à la base de jus de lime, du sucre et du rhum. On a rencontré un allemand qui voyageait avec sa femme et son gamin de 2 ans dans un camper de luxe qu'ils avaient fait envoyé jusqu'à Panama. Pascal a pu masser sa femme le lendemain. Aussi il a emprunté deux tapis de yoga pour faire des massages à El Transito pendant nos deux semaines de bénévolat.

Donc après notre dernière nuit de voyage avec sac à dos, on est parti pour El Transito. On est parti un peu tard, avec le dernier bus de Léon à Managua. Il a fallu, depuis l'autoroute au traversé avec la route pour El Transito, faire du stop. Sauf qu'il y avait que les motocyclistes qui passaient à cette heure ci..sinon c'était 12 kilomètres de marche avec nos gros sacs à dos. Finalement je suis montée sans Pascal sur un moto, en même temps que le soleil se couchait. Il connaissait Jérôme, le propriétaire de l'hostel, et il a dit qu'il allait me conduire jusqu'à chez "Heromico ", Jérôme en espagnol. J'ai prié que Pascal trouve un lift aussi..

Je suis arrivée avec le motocycliste a côté du rodéo qui finissait. J'ai vu une voiture blanche avec des étrangers dedans. J'ai crié "Jérôme " et c'était lui avec son groupe de bénévoles. Donc je suis montée dans sa voiture et on est parti pour récupérer Pascal. Finalement on n'était pas obligé d'aller trop loins, lui aussi avait trouvé un motocycliste. Donc on était content de se retrouver, en chemin vers notre nouveau chez nous pour 2 semaines.

A première vue le village de El Transito n'a pas l'air de grande chose, mais en fait c'est un village unique et assez charmant.

La première nuit, avec une dizaine de bénévoles d'origine française, suisse, russe et polonaise, on a mangé au restaurant salvadorien qui sert des pupusas : des crêpes faites de la farine de riz farci avec soit du fromage, des frijoles (des haricots rouges), du poulet ou des chayotes, une légume qui est en forme de poire, de couleur vert pâle et dont la texture ressemble à une courgette. La madame salvadorienne les servait avec des chilies en vinaigre. On allait y retourner plusieurs fois pendant le séjour. A un dollar par pupusa, le rapport qualité-prix est imbattable.

Jérôme est un drôle de personnage, avec pleine d'énergie, il parle sans arrêt en 3 langues avec une facilité incroyable. Originaire de France, on dirait qu'il est Nica à son coeur.

Il avait beaucoup d'idées pour son terrain acheté il y a 5 ans pour sa vue sur la mer. A ce moment là il y avait une tonne de déchets en surface. A notre arrivée il y en avait encore pas mal enfouis peu profondément. C'est un terrain assez grand, environ un demi acre, clôturé de barbelé installé par Jérôme et des travailleurs locaux. Très sec, avec quelques arbres, une table pour manger et pour préparer les repas, construite par des bénévoles, des espaces de rangement, une toilette sèche ( essentiellement un seau avec un abri autour et une place pour s'assoir), et des tentes pour dormir. Deux Palapa's avaient été construits pour des futurs clients, qui servaient également pour se cacher du soleil en après midi. Les Palapas sont des espèces de construction ecologique pour habitation en élévation, des "jambes" sont en tronc d'arbre, le squelette également, et le toit en feuilles de palmier, celles qui doivent etre remplacées à toutes les 5 ans.

Notre travail en tant que bénévoles a consisté en diverses tâches pour développer le site pour des fins de recevoir des touristes et/ou des campeurs clients et/ou des clients du futur Hostal.. l'idée est d'offrir une option économique et écologique pour les visiteurs (surfeurs ) de El Transito, les options existantes étant au bord de la plage directe et ayant un atmosphère plus "Spring Break" tel qu'on voit à Cancun, au Mexique.

On travaillait de 7h à 11h, lundi à vendredi. Après 11h on était libre, car à ce moment il faisait trop chaud pour travailler, même pour penser (la raison pour laquelle jai pas très avancé le blog pendant cette période).

Donc on faisait des améliorations du toilette en faisant un urinoire. Apparemment c'est le pipi qui fait sentir une toilette sèche, et tu peux aussi le collecter pour fertiliser les plantes.. de plus on faisait des plantations, des améliorations de chemins, on construisait des meubles en bois, des pancartes, des abris pour créer de l'ombre... On faisait la cuisine avec du feu, un défi en soi, surtout les frijoles qui peuvent prendre des heures à faire cuire. De plus il fallait chercher le bois et le couper en petit morceau avant de l'utiliser.

Souvent après le repas de midi on n'était pas capable à bouger, alors qu'il faisait CHAUD. On partait pour la plage seulement vers 15h, quand le soleil était moins fort. Sinon on allait prendre une glace ou des bières dans le village. Il y avait des piscines naturelles, formées par des roches, le long des faillaises. Les pêcheurs ont été des spectacles en soi, et surtout leur façon de faire rentrer leurs embarquements dans la mer. En fait il n'y avait pas de quai..Les bateaux sont directement sur le sable, et un groupe d'environ 5 pêcheurs est nécessaire pour descendre le bateau vers la rive. Ils commencent par monter le moteur qu'ils testent à l'air avant le départ. Puis ils prennent deux rondins de bois, assez épais. Avec un rondin sur chaque but, ils roulent le bateau vers la mer, en portant un rondin en avant a chaque fois jusqu'à ce qu'ils arrivent à l'eau. Une fois dans l'eau, ils tournent le bateau 180 degrés. Ils commencent le moteur et ils doivent attendre que la vague soit passée pour accélérer. Dès fois les pêcheurs, embarqués, sautent très haut dans l'air quand ils passent la vague. C'est impressionnant. On regardait les couchées de soleil en même temps que les pêcheurs chaque soir.

J'ai pris une petite vidéo ici :
et ici :


Plusieurs fois on a mangé des crevettes le soir, avec des sauces à l'ananas ou à l'ail. On donnait les restent à un chien qui venait souvent qu'on appelait 'Tranquilo '.

Le premier weekend, on avait prévu de revoir nos chers guides, Gaëlle et Angel, pour monter le volcan Telika qui est très proche de Léon, et dormir sur le sommet. Donc on est parti vendredi après le repas du midi vers la route principale. Il n'y avait pas de bus à cette heure donc on espérait que quelqu'un nous prenne en stop... et après une demie-heure on a pu embarquer à 6 en arrière d'un pick-up.

En arrivant à Léon on était très contents d'être de retour à la civilisation avec une vrai douche et un lit sans formi. Mais on se préparait pour la grande marche sur le volcan le lendemain matin. On a mangé des sandwichs Schawarma, des smoothies. Puis on a fait des courses pour le randonnée, incluant 6 litres d'eau.

Le lendemain on a perdu deux participants à la marche, les conforts de la ville trop invitants pour les échanger encore pour une nuit dans la nature. Donc on est parti avec le bus et on a commencé notre marche vers 10h du matin.

A l'entrée il y avait un groupe d'environ une quinzaine de randonneurs, tous des Nicaraguens, d'un groupe de plein air sur Facebook. Ils s'appelaient "Vagamundo" et ils avaient même un chant : "Vagamundo! Ah-ouoo-ah-ouoo-ah-ouoo!".

On était parti avec nos sacs plein d'eau, des pastèques en main. Le début était plus au moins plat. Au moment où on est entré dans les anciens canaux de lave, le chemin a commencé de monter.
Heureusement c'était une journée assez nuageuse, et le soleil n'était pas très fort. Voici un vidéo des sons des cigales sur le volcan :



Donc on n'a pas épuisé notre approvisionnement d'eau. Nous sommes arrivés en haut vers 15h. Un homme local de la communauté nous attendait avec des bières fraîches dans une glacière. Je pense qu'on était plus heureux de voir ce monsieur que le sommet du volcan.

Après de prendre une bière puis de manger nos lunchs, pascal et moi a cherché un endroit pour fixer nos hamacs. On a choisit les arbres collés à une falaise pour se protéger des vents. D'autres groupes sont arrivés en haut; des groupes de gringo- les tours organisés des hostels de Léon. Tout le monde avait leur coin de feu.

Puis on s'est habillé mieux et on est parti pour le cratère. Une fois arrivé au cratère, on a revu le monsieur de bière. Il a encore monté son prix de cerveza.

Le haut du volcan m'a rappelé de Morodor des seigneurs des anneaux.. Un peu de fumé montait du centre, le vent était fort, on a regardé le couché de soleil par le côté face à la chaîne des volcans au Nicaragua, dont les noms j'oublie.

La nuit, on a continué de grignoter, puis de boire un peu de rhum autour du feu. Le vent a commencé de soufler vraiment fort. Un groupe de femmes Nica nous à offert des guillemauves ou "marshmellows". Je suis partie me coucher dans le hamac et Pascal n'a pas tardé de me suivre.

On n'a pas pu vraiment dormir en raison du vent par contre. Nous nous sommes même mis dans le même hamac pour se réchauffer mais moi seulement j'ai eu quelques heures de sommeil.

Le matin on était réveillé évidemment très tôt puis nos amis nous a avoué qu'ils avait la difficulté à dormir aussi. Même un ami à du demander un pull d'une inconnue en plein nuit.

On a pris le courage de monter voir le levée de soleil en haut de la falaise. On avait hâte de redescendre pour se réchauffer et bien manger en ville. Ça nous a pris seulement une heure pour arriver en bas, mais notre connexion de bus n'était pas aussi rapide. Deux buses complètement plein nous a passé avant qu'on appelle un taxi.

De retour à Léon, on s'est gâté avec un restaurant vegane, en commandant des burgers de luxe et frites, salade, jus frais. Puis on a commencé le voyage de retour vers Palapa...le dernier volet de voyage bien sûr en stop avec une équipe de baseball buraccho en arrière d'un pick-up à l'air libre et pour la deuxième portion dans une boite de marchandise d'un poids lourds chauffé par un garçon de 10 ans... oui c'était mieux que de marcher les 12 kilomètres depuis la route.

La deuxieme semaine à Palapa était pas mal différente que la première en partie parce que certains bénévoles sont partis et d'autres sont arrivés, puis aussi parce que la femme à notre hôte à décider de quitter la maison et elle était partie avec les enfants. Donc Jérôme avait pas mal plus de temps à passer avec nous.

On était plus nombreux que la capacité des tentes donc certains dormaient dans les Palapa.

Je manquait un peu de motivation cette semaine, au niveau travail physique. Mes jambes sentaient lourdes, je n'avais pas de force pour casser la terre dur et sèche. On a décidé de partir le vendredi, une journée avant. Comme ça on a pu passer une nuit à Léon avec nos nouvels amis suisses avant de partir à Costa Rica, et Pascal a pu rendre les tapis de yoga qu'il avait empruntés d'un hôtel à Las Peñitas.

Pascal a pu trouver des clients de massage dans la dernière semaine, des bénévoles ainsi que deux femmes travaillant dans un Organism sans but lucratif, qui s'appelle Nica Project. Le principe est simple: les femmes locales ont été payées en nourriture pour ramasser les déchets par terre. C'était évident que le village était plus propre que le moyen et ça c'était pourquoi.

La dernière nuit nous avons fêtés avec pas mal de cocktails au rhum autour d'un feu sur le camp de Pallapa. Le lendemain on est parti avec le bus de 7h, au réveil avec les coqs.

Après à Léon on était contents de passer notre dernière nuit en sorti dans les restaurants un peu chic.

Notre dernier trajet au Nicaragua était long: on a commencé par un bus à Managua ou nous nous sommes séparés de nos nouveaux amis Suisse ( on espère de vous revoir bientôt!) Puis on a pris un bus local de Managua à 2,5 cordobas (10 sous Canadien, et je me suis rendue compte que le prix d'un trajet en transport en commun à Montréal est 35 fois le prix qu'a Managua. SCANDALEUX )

Après on est arrêté à Rivas pour retirer de l'argent pour l'Argentine et de prendre notre dernière Toña au Nicaragua. Dans le bar j'ai dit aux dames du bar que Rivas était ma ville préférée de Nicaragua, ça lui a fait rigoler.

Le dernier bus était difficile, trop rempli, des arnaques du chauffeur, mêmes des arnaques à la sortie du pays aux douanes. Bref, on vous aime Nicaragua, malgré vos défauts. Allons-y vers votre voisine riche, la Costa Rica.




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