Thailand - Where all began... Ko Tao


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December 27th 2007
Published: January 25th 2008
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Thailand - Where all began... Ko Tao
Le début de l'aventure... Paris -> Bangkok -> Ko Tao
Days 1 to 3





Une journée de 3 jours...
7h d'avion, 2h d'escale, 7h d'avion, une arrivée en fanfare, nous sommes à Bangkok.
1h de taxi, les 1ères incompréhensions, le 1er massage thaï, les 1ères singhas, 1h de taxi.
8h de bus, 10 min. de scooter, 3h d'attente au milieu des barbus routards, des bribes de sommeil.
4h de bateau, nous sommes à Ko Tao...



Nous voici donc parti un 27 décembre 2007. En pull dans la grisaille parisienne, même pas froid. Les choses pas sérieuses commencent, enfin, depuis le temps qu'on attend ce voyage. Quitter Paris pendant un mois ou presque et ce job qui me fait c---- (bip).
Réveil très matinal avec une banane d'enfer. Quelques blagues au coloc pour son retour à la capitale et c'est parti pour l'aéroport.

Le voyage est long. Quelques films, une escale rapide à Abu Dhabi le temps de vérifier que le coca n'a pas le même goût que chez nous, re-film, des micro-siestes. On arrive à Bangkok au petit matin, complètement déconnectés, hors du temps. Là c'est sûr on n'est
Le départ de ParisLe départ de ParisLe départ de Paris

8h, en pull sous la pluie, en plein mois de décembre, même pas froid.
pas chez nous. Nous sommes accostés par une horde de thaïs qui s'arrachent les touristes pour les transferts en taxi au centre-ville. Il fait déjà bien chaud, allez disons un bon 30° en plus par rapport à Paris. Ca me parait tout de suite plus sympa l'hiver ici. On veut aller directement à la bus station prendre notre billet pour le sud. On négocie les prix, choisissons le moins offrant, et c'est partie pour un road movie dans Bangkok. La peau déjà moite, nous prenons un billet pour Ko Tao, achetons un portable pour les réservations de bungalows au prix imbattables de ... 20 euros. On s'en servira 3 fois à tout casser, on est vraiment trop des américains.

Le bus part vers 20 heures, donc nous avons toute la journée pour user nos savates dans Bangkok. Ca fourmille de gens partout, cuisine sur les trottoirs, vend des amulettes et autres babioles à l'effigie du roi aux passants thaïs et d'ailleurs. Ca sent la bouffe partout et je doute un peu de la fraîcheur de la viande et du poisson, stockés par 35° sans protection aucune. Parait-il que la Thaïlande a un taux de chômage de 4%. Est-ce que
Bangkok #2Bangkok #2Bangkok #2

La place royale toujours
les vendeurs de rue sont comptabilisés parmi les travailleurs? Faut croire que oui, parce qu'à Bangkok ils doivent représenter 50% de la population, soit 5 millions de personnes, soit quasi 10% de la Thaïlande.

On flanne quelques heures dans les rues. En bons touristes bien frais que nous sommes, on se fait interpeller par un conducteur de tuk-tuk qui nous promet une visite des plus beaux endroits pour 20 bahts chacun (40 centimes d'euros). On tente le coup, le mec a l'air réglo. Un wat, un buddha, et il nous aiguille dans une petite rue sombre menant vers le fleuve et où, paraît-il, il y aurait les plus gros poissons de la capitale... Ca sent l'arnaque, à ma connaissance les poissons circulent encore et qu'est-ce qu'ils viendraient foutre au bord de la ruelle la plus dégueu qu'on ait vu jusqu'à présent. Coupe-gorge ou pas on ne saura jamais, on renvoie le mec à ses touristes.

De là surgit l'idée géniale de goûter à l'une des spécialités locales pour se remettre du voyage et du jet-lag., J'ai nommé le massage thaï, Ni une ni deux, on trouve un salon tout près, vérifions que les licences des demoiselles sont sur
Tavee GuestHouseTavee GuestHouseTavee GuestHouse

On se remet d'une balade en tuk-tuk foireuse en goutant la Singha.

la devanture pour éviter le risque de la black room à l'arrière de la boutique. C'est partie pour une séance de relaxation, qui franchement n'en est pas une. On est tirés dans tous les sens, les genoux derrière la tête, et les pieds sur le front, dans le même temps. La masseuse maltraite mes 70 kg sans difficultés aucune. Les nanas se marrent, on est raides comme des piquets. Si ce n'est pas ce qu'il y a de plus doux sur l'instant, boudioucon ça fait du bien à la sortie. On célèbre ce moment de bienséance par quelques Singha dans la guesthouse voisine, prenons la carte de visite pour nos prochaines étapes à Bangkok, et c'est reparti pour un nouveau road-trip en taxi, direction la bus station.

Ici commence le 1er moment de stress du voyage. Nous pensons connaître la route vu que nous y sommes déjà allé le matin même. Le conducteur ne parle pas mot d'anglais, et en gentil thaï qu'il est, répond "yes yes" et "okay" à toutes nos questions. Le trafic est démentiel, des milliers de voitures à la même heure au même endroit. A croire que tout le monde part prendre le bus pour
En carioleEn carioleEn cariole

En Thailande, un autocollant sur le tee-shirt sert de titre de transport. On sait où on arrive mais jamais bien comment on y va. Ici, transfert en cariole entre le bus et le ferry
Ko Tao. On commence à douter de notre arrivée à l'heure, surtout quand défile sur le côté de la roule, sans que le taxi ne ralentisse, ce que nous pensons être la bus station. On pense que le taxi va gentiment sortir de l'autoroute et revenir sur ses pas. C'est vrai quoi, on ne sort pas d'une autoroute comme d'un moulin. Mais non il continue comme il peut au milieu des autres voitures, laissant la bus station loin derrière. De là on commence à s'énerver, le mec ne comprend rien et appelle sa centrale pour vérifier son itinéraire. On a même un temps l'idée de sortir du tacos et de courir dans l'autre sens. Quand soudain surgit la bus station, la vraie, et mieux encore nous sommes à l'heure. On se marre, le mec est vraiment sympa, il ne nous en veut pas de notre coup de stress. Ce qui aurait peut-être été différent si il avait compris tout ce qu'on a dit à son sujet. On lui laisse un bon pourboire, il l'a bien mérité. On se sent con, on baisse le chauffage et on monte dans le bus, seuls occidentaux à bord.

Après quelques heures de sommeil
L'arrivée à Ko TaoL'arrivée à Ko TaoL'arrivée à Ko Tao

Voilà, c'est chez nous, je suis prêt à faire 60h de chalutier pour ça.
dans un bus roulant pied au plancher au milieu de la route, on arrive vers 3h du mat' à Chumphon. Le bus nous dépose au bord de la route et là on ne comprend pas trop ce qu'il se passe. Je suis tout endormi, j'ai juste le temps de voir mon sac passer de la soute du bus au bras d'un mec en scooter. Jib est déjà installé derrière un autre bonhomme en scoot'. Je ne me pose pas de questions, je grimpe derrière le mec. Allez ziou, c'est comme ça que ça se passe ici. Quand tu prends un billet, tu sais où tu veux aller. Par contre les modalités de voyage ça t'en sais fichtre rien. Les mecs nous mènent dans une micro agence de voyage, avec une arrière salle où dorment des dizaines de routards à la barbe plus longue que mes cheveux. Ca sent le foque, on y participe un peu vu qu'on ne s'est pas lavé depuis Paris. Ca fait combien de temps déjà? Aucune idée, on a l'impression que c'est toujours la même journée. On attend 3h dans le bouiboui qu'une carriole vienne nous chercher pour l'embarcadère du ferry. Hop 50 sacs sur le
Ko Tao #2Ko Tao #2Ko Tao #2

Parole de Jib: "Doré pas brûlé, comme le chapon" CQFD
toit, 50 personnes assises dans un espace de 10m². Ca me rappelle la piste de Xapatan.

On s'entasse sur un vieux rafiot pas écologique pour un sou. Il fait encore nuit. On passe au milieu d'un petit village de pêcheurs, les mecs nous font des signes, le sourire au lèvres, z'ont l'ait heureux comme tout. Le trajet dure des plombes, combien d'heures je ne saurai pas dire. Toutes les places sont bonnes à prendre, par terre, sur les sacs, la tête contre la rambarde du bateau. Toutes sauf celles à l'intérieur, le coin "VIP" qu'ils appellent ça. Il y fait 5° à cause de la clim', mieux vaut être mal installé sur le pont.

On arrive enfin à Ko Tao. Et là c'est beau. Loin mais franchement beau. L'île doit faire 2 km de long sur 1 km de large. Ambiance Peace & Love, c'est roots à souhait. On loue deux bécanes pour trouver un bungalow, on trouve notre bonheur dans le sud de l'île au Borah Borah Bungalows. On a une vue de dingos sur la baie, la plage est 100 mètre plus bas, il fait beau, c'est le bonheur. 1ère baignade dans le golfe de Siam,
Ptit Dèj sur la playa...Ptit Dèj sur la playa...Ptit Dèj sur la playa...

... Après un réveil difficile (merci les singhas), tiré du lit par un thai venu faire visité la case
un petit resto à 1euro sur la plage, la visite de l'île jusqu'à la réserve des singes et la baie des requins. Une sieste bien méritée, un apéro sur la plage. Il fait bon vivre, tout est simple. On fume une chicha avec une new-yorkaise venu faire un stage de plongée, elle nous conseille un barbecue sur pilotis. On se régale de poissons grillés au milieu des chiens rasta qui contrôlent le territoire.
Avant de terminer la soirée et de passer une bonne partie de la nuit à l'Easy Bar où tout est vraiment facile.



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Abu DhabibiAbu Dhabibi
Abu Dhabibi

Le coca sauce locale
Bangkok #1Bangkok #1
Bangkok #1

Vers la place royale, autant de pigeons que d'écoliers.
Bangkok #4Bangkok #4
Bangkok #4

Quel artiste
SinghaSingha
Singha

4h du mat', on arrive à Chumphon en brêle.
Départ en bateauDépart en bateau
Départ en bateau

On s'entasse à 100 routards sur un chalutier de l'avant-guerre. Impossible de savoir combien de temps aura duré la traversée. Mais boudioucon que c'était long
Z'avez pas vu Mimissiku ?Z'avez pas vu Mimissiku ?
Z'avez pas vu Mimissiku ?

Jamais trop loin des copines.
Une petite ronqueUne petite ronque
Une petite ronque

C'est confortable ?
Petit repas sur la plagePetit repas sur la plage
Petit repas sur la plage

Je n'étais pas très à l'aise, z'avais d sable entre les doigts de pieds


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