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WEEK 7 : Birthday party Cette semaine, rien de folichon et beaucoup de repos. J’ai décidé de ne pas bouger du week end ayant un anniversaire le samedi soir et étant assez fatiguée. Toute la fin de la semaine va donc tournée autour de l’organisation des 18ans de la nièce de la personne chez qui je loge, Alyza (par ailleurs super sympa). Ici, les 18ans sont aussi l’âge de la majorité ce qui signifie « grosse fiesta ». 40 personnes sont invitées, uniquement de la famille. J’ai demandé pourquoi aucun ami n’était présent et la réponse démontre l’importance du noyau familial aux Philippines. Tout simplement, elle n’a pas de réels amis à l’université. Sa best friend est sa cousine. J’avais déjà remarqué la prégnance de la famille dans la vie des Philippins mais je ne pensais pas que c’était aussi marqué même pour les « jeunes ».
Du coup, il faut tout organiser, nourriture comprise. Je passe mon jeudi et vendredi soir ainsi que mon samedi à aider aux préparatifs car la fête se tiendra sur le toit de ma maison. Entre la décoration et la cuisine, je n’ai pas beaucoup de temps. Pour que les Philippins puissent tester
quelque chose de Français, je décide de faire des crêpes qui rencontreront un franc succès même s’ils disent que ce sont « kind of pancakes… ». En les préparant, j’avais l’impression d’être en France J
L’anniversaire sera un franc succès mais nos anniversaires sont mieux^^. En effet, ici il n’y a aucune activité particulière. Les gens ne font que manger et chanter. Forcément, il y a un karaoké. Ils ne dansent pas, ne font pas de mini jeux… La soirée est donc assez monotone comparée aux françaises. De même, il n’y a pas de temps spécial pour le gâteau. On peut se servir du dessert dès le début de la soirée. La pause cadeau n’existe pas non plus tout simplement car la personne n’ouvre pas ses cadeaux devant les invités. Tout ça fait qu’il ne se passe pas grand-chose hormis le traditionnel « Happy birthday » au tout début de la soirée. Au niveau des habits, personne n’avait fait un effort particulier excepté Aliza.
Ma soirée c’est donc résumer à manger et chanter. Dis comme ça, ça à l’air plutôt sympa mais je devrais plutôt dire me gaver et chanter.
Pour la première activité, aux Philippines, quand
tu es invitée quelque part, on va automatiquement te servir à manger, ça fait partie des traditions. Alors forcément, quand les Philippins sont en présence d’étrangers, cette coutume est encore plus forte car ils veulent te faire découvrir leur gastronomie. Au début c’est sympa mais à force, ils ne te nourrissent pas, ils te « gavent ». En effet, il est très malpoli de refuser de la nourriture car cela signifie que ce n’est pas bon. Cela t’oblige donc à gouter à tout et dès que ton assiette est vide, ils te resservent. Au bout d’un moment tu n’en peux plus. Je n’ai jamais mangé autant de toute ma vie et j’en ai marre !! Mon corps s’en ressent car, même si leur plats sont plutôt bons, ils sont très gras, baignent dans des sauces et la friture est omniprésente. Surtout, tout est « sucré ». Par exemple, leurs spaghettis (plat traditionnel des anniversaires car cela porte chance) sont sucrés. La variété n’est pas non plus énorme entre riz, poulet/porc et légumes avec sauce. A force, tu as juste envie d’un vrai plat salé et de fromage. Je commence à être en manque de la nourriture française. Quand tu voyages,
tu te rends compte qu’une bonne baguette avec du saucisson et du fromage, il n’y a que ça de vrai.
Pour ce qui est des gâteaux d’anniversaire, ces derniers sont, là encore très sucrés et sans réel gout hormis celui … du sucre^^. Celui d’Aliza était au chocolat et bien je le cherche encore. Heureusement, qu’il y avait mes crêpes, le buko (gâteau de riz à la noix de coco) et également le sago-mango pudding fait, comme son nom l’indique de mangue, sago, lait et noix de coco : un délice.
Au niveau du chant, le karaoké se révèle vraiment dur. Même si tu connais l’air de la chanson, cela ne veut pas dire que tu as capable de la chanter, loin de là. Surtout, tu es ridicule par rapport aux Philippins qui passent des heures à faire du karaoké et qui ont, pour la majorité d’entre eux, le sens inné du rythme et une voix de fou. Or, tout le monde veut entendre « la Française » chanter. Impossible d’y échapper. Pendant environ 3 longues minutes, c’est un supplice^^. Le mot supplice est un peu fort, mais la difficulté est réelle. Suivre les paroles sur un écran
c’est vraiment autre chose que de chantonner. Tu n’as pas le droit à l’erreur.
Hormis l’anniversaire, je suis allée au marché samedi matin à 7h30 du mat après un footing de 30min. Elle est bien loin la grasse mat française… Le matin, le marché est beaucoup plus vivant et on trouve plus de produits en particuliers de « rice cakes ». A chaque fois, je découvre de nouveaux produits, c’est génial.
Pour le travail, je me suis mise en mode mémoire si ça peut rassurer les parents^^. Je ne suis pas encore totalement convaincue de mon sujet mais j’y travaille.
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