Advertisement
Published: February 29th 2008
Edit Blog Post
Dreaming of an adventure like ours? Find out how we did it at
JulieAndDariansWorldTourGuide.com Luang Prabang est comme tout droit sortie de mes rêves
Au bout de deux journées infinies sur le Mékong, nous avons pensé être victimes d’une hallucination lorsque nous avons posé pied-à-terre dans cette petite ville de 26.000 habitants au charme exquis. Luang Prabang m’a offert une vision encore inédite de cette partie du monde : même si une influence française se fait toujours sentir dans l’architecture et la gastronomie datant du temps de l’Indochine, les temples bouddhistes ont eux aussi bien leurs places, ce qui rend la combinaison des deux encore plus intéressante. Imaginez une petite ville ayant un style de l’arrière-pays méditerranéen avec ses jolies maisons aux volets peints de différentes couleurs, des petites boutiques à croquer, des rues très propres et fleuries, et tout le monde se déplaçant à bicyclettes - et remplacez les églises par des temples bouddhistes. Vous obtiendrez alors l’envoutante ville de Luang Prabang, qui évolue aux confins de deux rivières : le turbulent ‘Mékong’ et l’idyllique fleuve du ‘Nam Ou’. L’ambiance, quant à elle, ressemble étrangement à Bayeux avec sa longue rue principale, tous ces gens qui se connaissent, des petits
Le croissant d'Or
Notre famille d'accueil restos sympas avec des nappes à carreaux rouges servant des spécialités françaises, du vin rouge, du fromage, des pains au chocolat et des baguettes fraiches… Le rêve inespéré pour tout routard que nous sommes !
Le Croissant d'Or
Nous nous installons dans une chambre d’hôtes appelée le « Croissant d’Or », où nous prenons chaque matin un somptueux petit-déjeuner français, entourés d’un personnel fantastique qui veille à ce que notre séjour se déroule le mieux possible. Ce sont en fait des vacances pour se reposer de nos vacances actives de routards ! Nous profitons des journées pour partir explorer les environs en VTT, prendre des cours de cuisine laotienne, flâner dans le marché couvert où les étales de fruits, de viande fraiche, de savons, et de cahiers se succèdent, ou pour travailler sur notre site internet. Et nous profitons de nos soirées pour s’émoustiller les papilles dans de délicieux restaurants locaux ou français, s’offrir un petit massage, admirer le coucher du soleil du temple bouddhiste de Phu Si, ou se promener vers le marché de nuit à l’ambiance magique et féerique. L’artisanat laotien est fantastique, les jeunes femmes qui tiennent les petits stands lumineux et colorés du marché de nuit sont d’une
beauté sans précédent, et ont toutes des bébés dans leurs bras. C’est à ce moment que je me fais la première fois la remarque que le Laos est porteur de vie ; que chaque femme est embellie par la maternité ou par le fait d’être enceinte, car elles le sont toutes ! Soit mère, soit dans l’attente d’avoir un enfant... Et l’unique matin où nous avons été très courageux, nous nous sommes levés aux aurores pour participer à la cérémonie d’offrandes aux moines bouddhistes de Luang Prabang. Alors qu’il fait encore nuit noire, nous étions agenouillés sur une natte installée sur le trottoir, attendant le passage des moines en procession avec leurs petits paniers en osier, au fond duquel nous déposions du riz blanc, des bananes et des petits paquets de riz à la noix de coco, auxquels Darian n’a pas su résister avant le passage des bonzes… Bravo Darian !!
Les petits plaisirs de Luang Prabang
Nous ne nous lassons pas de flâner le long des rues de Luang Prabang et de découvrir la campagne avoisinante. Une journée, nous traversons le Mékong avec nos vélos pour aller sur la rive opposée et partons à la rencontre des habitants dans des
Cours de cuisine
Et voilà notre diner ! villages isolés, situés à deux petites heures de Luang Prabang. Nous attirons bien évidement l’attention de tous les enfants sur notre passage, qui sont non seulement intrigués par notre peau bien plus blanche que la leur, mais aussi par tout notre équipement : appareil photo, caméra et également nos vélos tout terrain ! Ils adorent se regarder sur l’écran digital de notre appareil photo par exemple ou prendre des photos d’eux-mêmes ! Et c’est à cette occasion que nous rencontrons un jeune laotien de 16 ans, Charn, qui tombe d’admiration pour Darian et qui, parlant anglais, nous raconte quelques anecdotes sur son village et sur sa vie. Il nous emmène chez lui, une maison toute simple en bois, et nous montre son cahier d’anglais, langue qu’il maitrise depuis qu’il est allé passer quelques mois au collège d’anglais de Luang Prabang il y a peu de temps. Tout plein d’attentions, il nous demande si nous avons soif et nous offre un pichet d’eau d’une couleur on ne peut plus douteuse avec deux verres que nous acceptons poliment, mais le goût était vraiment infâme ! Tandis que nous dégustons notre boisson, il nous apprend quelques mots et expressions en laotien que Darian note soigneusement dans son
carnet, et nous explique que son avenir est de prendre la relève de son père et de s’occuper de l’exploitation des terres familiales. Avant de partir, Darian lui donne son chapeau en souvenir… Encore une belle expérience pour nous ! Nous continuons notre chemin et nous arrêtons pour manger dans un autre village où ce sont cette fois-ci les hommes qui se prennent d’intérêt pour nos lunettes de soleil ! Ils se les passent les uns à tour de rôle, les essayent, et éclatent de rire. Le reste du village semble être en pleine célébration, tout le monde est dans la rue, chacun cuisine des petits plats devant leurs cahutes, et nous adresse un chaleureux « Hello ! » sur notre passage. Ils nous indiquent la route à suivre pour aller nous rafraichir à une petite cascade non loin d’ici mais en chemin, la chaine du vélo de Darian se casse ! Heureusement que Darian se promène toujours avec sa petite boite de Mac Gyver sur lui, et en trois mouvements à l’aide de ses outils, la chaine fut ressoudée en un seul morceau. Seulement Darian avait oublié de la placer sur le cadre du vélo avant de la ressouder, il a donc fallu la rouvrir,
Journée ballade en VTT
Mac Gyver répare son vélo puis la faire passer entre les différents leviers de vitesse et la refermer ; et c’est opération prit en fin de compte presque une demi-heure ! Tandis que j’étais morte de rire à regarder Darian faire, ce dernier me lançait des regards avec des éclairs dans les yeux, il avait l’air assez contrarié le pauvre ! Remise de mon fou rire, nous avons terminé notre petite ballade en rencontrant un autre jeune homme qui nous a proposé de nous ramener à Luang Prabang en remontant le Mékong à bord de sa barque. Là encore, sa jeune épouse rayonnante qui nous a offert un rafraichissement était enceinte ! La vie est vraiment omniprésente dans cette partie du monde !
Vous n’auriez pas une vision complète de Luang Prabang si je n’accordais pas dans mon récit quelques mots sur le formidable affluent du Mékong qu’est le fleuve Nam Ou. Cette rivière, à l’opposé de sa consœur charriant dans ses eaux sable, terre et troncs d’arbres, est d’une transparence immaculée. Il est fréquent d’y voir les enfants s’y baigner, se laisser porter par le courant sur une centaine de mètres et nager ensuite vers la rive pour recommencer l’expérience. Ne cherchez pas les enfants plus loin lors
des heures les plus chaudes de la journée, car ils sont tous à s’amuser dans l’eau ! Et les petites filles se promènent avec plein de vernis à ongles dans les poches et ont adoré m’en barbouiller plein les doigts !
Advertisement
Tot: 0.291s; Tpl: 0.013s; cc: 13; qc: 63; dbt: 0.0715s; 1; m:domysql w:travelblog (10.17.0.13); sld: 1;
; mem: 1.2mb