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Published: October 20th 2012
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20 octobre 2012 Bien le bonjour,
En direct de la Chine! Notre départ du Japon ne fût pas sans regret (je n’étais pas encore assise dans l’avion que j’avais envie de sushis…) mais en même temps nous avions hâte de débuter une nouvelle aventure. Une nouvelle aventure qui avait pourtant bien commencé, avec tous nos moyens de transports planifiés et notre hôtel à Beijing réservé…
Nous sommes arrivés au centre-ville de Beijing à 21h30 du soir, et après une heure de recherche dans un quartier qui s’éteignait tranquillement, nous sommes entrés dans un hôtel que l’on soupçonnait être le bon. Dans une petite ruelle noire et presque déserte, si ce n’était des deux dames qui allaient aux toilettes publiques, toilettes que se partagent les habitants puisque les logements n’en possèdent pas tous. Nous sommes donc entrés demander à la réception (jeune ado branchée sur son téléphone) si nous étions au bon endroit, mais elle ne nous comprenait pas. Elle nous disait seulement que l’hôtel était plein. On est donc repartis bredouilles, en se disant que nous n’étions pas au bon endroit comme on devait avoir une chambre, réservée par internet.
Une demi-heure plus-tard, nous retournons au même
endroit, maintenant convaincus que c’était le bon et que la fille n’avait peut-être pas compris que nous avions une réservation. Mais non… ils avaient donné notre place à quelqu’un d’autre. Bredouilles à nouveau, nous repartons en quête d’une chambre libre à 22h30, qui ne coûte pas les yeux de la tête. Tout qu’un défi quand tu trouves dans le quartier de la Cité Interdite et de la place Tiananmen, principaux attraits de Beijing! Après 5-6 essais infructueux, nous en trouvons un très bien à prix élevé mais raisonnable compte tenu de la situation! Et chanceux comme on est, un buffet pour déjeuner était inclus, mais typiquement chinois: du choux, du riz, des dumplings, de la carcasse de poulet aux légumes, de la friture, des cerises confites, du nescafé sucré et j’en passe…! C’était comme déjeuner au TomasTam!
Nous sommes restés à Beijing deux jours, mais sans rien visiter, seulement se reposer et planifier nos prochains déplacements. Nous avons ensuite pris un train de nuit pour aller à Pingyao, une ville fortifiée datant de l’époque dynastique, dont les murs datent de 1370. Après les paysages gris et désolés vus en train, les tours à logement identiques en béton et cordées
Pingyao-bouffe de rue
wouhou! Rien de tel que les étals de bouffe dans la rue pour donner de l'ambiance et goûter à la culture locale. comme une armée, et les cheminées crachant leur fumée grise, je suis étonnée et soulagée de voir qu’il y a un peu de la Chine typique qui soit préservée. Comme un oasis au milieu non pas du désert, mais d’une concentration de civilisation.
Ma première impression de la Chine? Je trouve les chinois tellement bêtes!! Dans le sens peu sympathiques et très peu souriants; même un sourire en attire pas un autre. J’ai pourtant essayé à m’en fendre les joues; rien n’y fait. Je trouve aussi qu’ils sont peu serviables, même à la réception d’un hôtel 4 étoiles. Non seulement ils ne sourient pas, mais en plus ils vous regardent comme si vous étiez le dernier des cons, avec un petit air exaspéré parce que vous ne parlez pas le chinois (mandarin ou autre, je dirai toujours le chinois!). Et cette expression faciale d’emmerdement atteint son paroxysme quand vous entreprenez des démarches pour vous faire comprendre : dessin, calculatrice, etc. Tout qu’un choc après le Japon, où nos attentes étaient toujours devancées! Toujours en comparaison avec le Japon, je dirais qu’ils parlent encore moins l’anglais et que les enseignes en anglais sont encore plus rares. Et ce dans Beijing,
la capitale… ça promet pour la campagne!
Autre choc : la température! Du Japon, nous sommes partis d’une température semblable à celle du Québec au début de septembre, puis en 4 heures de vol nous nous sommes retrouvés à la fin octobre, en shorts et en polar. Voilà aussi pourquoi nous avons besoin de repos : nous sommes grippés!
Demain nous quittons Pingyao vers Xian à bord d’un train de nuit, sur des banquettes dures au lieu des couchettes… ça aussi ça promet!
Ciao bye!
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