Phnom Penh


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January 16th 2014
Published: January 23rd 2014
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Souô sadaï.

Je reprends le clavier en même temps que je reprends la route. Je viens de passer 5 jours à Phnom Penh (PP), la capitale du Cambodge, autrefois surnommée "la Perle de l'Asie du Sud-Est" et peuplée aujourd'hui d'un peu moins de 2 millions d'habitants mais tellement étirée qu'elle paraît énorme. A priori, 2 ou 3 jours suffisent pour visiter les essentiels de la ville mais disons que j'ai pris mon temps. Et pourtant, ma première impression n'était pas des plus positives. Autant, pour une fois le trajet de Kratie à PP en mini van s'était déroulé sans accroc (seulement 7 passagers + 2 gamins + le chauffeur, pas de marchandises sous les pieds ni de coffre encombré - on a même eu le droit à notre petite bouteille d'eau pendant le trajet, bouteille qui se révèlera très utile à l'heure du pastis - et même une voisine de siège parlant quelques mots de français et avec laquelle j'en profiterai même pour réviser la prononciation des chiffres que j'ai commencés à apprendre la veille), autant la ville à mon arrivée ne me laissa guère une bonne impression. Beaucoup de bruit, de circulation, de pollution, de saleté (j'ai même croisé quelques rats le premier soir) et des "tuk-tuk Sir?" à chaque coin de rue. Putain, on se croirait revenu à Bangkok!

Déjà, avant même d'en descendre, une dizaine de chauffeurs de tuk-tuk et de motodop (moto-taxi) encerclent votre mini van façon paparazzi au Festival de Cannes. Et moi qui voyage incognito, zut, c'est raté... Manquait plus que les marches et le tapis rouge, et on aurait pu s'y croire. Bref, je ne me souviens pas avoir été autant sollicité de toute ma vie. D'un autre côté, c'est bien pratique pour négocier, ça sera au plus offrant. Au final, la course en tuk-tuk dans les rues de PP ne m'aura coûté que 2$. Par contre, traverser PP en tuk-tuk aux heures de pointe reste une expérience à vivre. Je ne l'ai pas filmé sur le moment et je le regrette bien maintenant. Mais fallait aussi que je sois attentif à la route. 2 paires d'yeux ne sont pas de trop quand vous frôlez des véhicules de partout et je vous raconte même pas les carrefours... Et pourtant ça passe! Pas de feux, pas de ronds-points, pas d'agent de la circulation et encore moins de code de la route (difficile de savoir par exemple qui a la priorité même s'il paraît que le plus gros est prioritaire), et pourtant, je me répète, ça passe. Quelle dextérité ils ont ces chauffeurs! Imaginez-vous dans Paris aux heures de pointe dans les mêmes conditions. Mais tous les carrefours seraient bloqués en un rien de temps!

Bon, j'arrive entier à ma guesthouse, je fais le check-in et je pars me promener sur le Riverside, sorte de Promenade des Anglais façon cambodgienne, ou mieux, sorte de Croisette, pour rester sur le thème de Cannes. En fait, c'est une promenade aménagée le long du Tonlé Sap, le fleuve qui traverse la ville, et c'est l'endroit où les Phnom Penhois aiment à se retrouver après le travail pour se détendre et prendre le frais. On y croise également beaucoup de jeunes novices, portable à la main (les temps changent, même les temps bouddhiques). Le plus difficile en fait quand on est du mauvais côté, c'est de traverser. Là aussi il y a un flot incessant de voitures et de scooters et on finit par slalomer entre les véhicules (sinon on reste en face...) en se prenant parfois pour des toréadors tellement la bête vous passe près. D'un côté le bord de "mer" donc et de l'autre côté de la route tous les bars et restos à touristes. Il n'y a que l'embarras du choix. Le problème, c'est que cette petite balade m'a creusé l'appétit et qu'il va falloir retraverser, affronter la bête à nouveau. Ce repas, moi je vous le dis, je l'aurai bien mérité. Ce soir, ce sera couscous! Depuis le temps que j'en rêvais. Je ne pensais pas en trouver ici et même si ce n'est pas le vrai couscous du Maghreb (ils n'ont pas les mêmes légumes), ça fait plaisir. Et puis, avant même de terminer mon couscous, qui voilà qui passait par là, Charlotte! Décidément, on a beau ne pas se concerter, on fini toujours pas se retrouver. On finira la soirée au Dodo Rhum, un bar à Ti-Punchs et à rhums arrangés comme son nom l'indique... Le patron, c'est Rémi, pas Réunionnais, ni Antillais pour 2 sous, juste originaire de l'Oise, installé à PP depuis 9 ans et qui fabrique ses rhums tout seul. Je goûterai le rhum arrangé tagada (pas le meilleur) et le rhum arrangé coco (excellent). Après le(s) rhum(s), le dodo puisque faut-il vous le rappeler, on est au Dodo Rhum. Lol. En fait, rien à voir (le Dodo est un oiseau aujourd'hui disparu qui vivait dur l'île Maurice et qui en est maintenant un symbole - enfin si j'ai bien retenu ce que j'ai appris au cours de ma formation de conseiller en séjours et voyages) mais dodo quand même.
Vivre Ses Rêves.

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