Advertisement
Published: January 30th 2013
Edit Blog Post
Marrakech
Des marocains en djellaba, dans les souks de la médina. 26 janvier 2013, Marrakech et Essaouira Salam!
Notre arrivée à Marrakech a été légèrement perturbée par la température, pluvieuse et trop venteuse pour atterrir à Marrakech. Après deux tentatives d’atterrissage avortée (je crois qu’à la troisième j’aurais fait comme d’autres voyageurs, soit de vomir), ils ont décidé d’aller se poser à Agadir, à 4h d’autobus de Marrakech. Trois autres avions ont fait de même. Une fois atterris, nous avons été témoins de ce que devient l’être humain menacé de ne pas rentrer chez lui : un bordel infernal pour entrer dans les autobus, se ruant sur les portes, se poussant, se tirant, se criant des bêtises. Une démonstration de savoir-vivre humain à faire rire n’importe quel singe. Il faut dire que la pauvre petite dame qui a hérité de se bordel a mal organisé l’évènement. Au lieu de remplir les autobus au fur et à mesure que les gens arrivaient, elle a attendu que les esprits s’échauffent. Et au lieu de séparer les gens selon leur destination à Marrakech (gare de train, gare routière ou centre-ville), elle a demandé dans les bus que ce soit les passagers qui décident de la destination finale. La gaffe!
C’est donc après
un paquet de biscuit en guise de souper et 4 heures de bus que nous sommes arrivés au centre-ville de Marrakech, à 11h du soir, sans carte, ni guide, ni téléphone. Il fallait trouver notre hôtel dans la médina (un dédale de ruelles étroites), avec quelques indications notées sur un bout de papier. Mais c’est que nous devions arrivés à 14h30!
Une arrivée quelque peu marquante, par l’ambiance sombre et douteuse des petites ruelles, où se promènent des hommes qui ressemblent à des fantômes, sous leur robe à capuchon pointu le djellaba. En plus des petites gangs de jeunes hommes portant leur lunette fumée style police alors qu’il faire noir comme chez le loup, des mendiants et des chiens perdus. Alors que je commençais à me sentir très petite dans mes culottes, nous avons accepté l’aide d’un jeune homme. Nous avons finalement trouvé notre hôtel juste à côté de où nous étions, après une ballade dans la médina et un essai infructueux. Mais ce service n’était évidemment pas gratuit, comme sa main tendue vers nous nous le suggérait!
Notre auberge de jeunesse n’avait rien d’extraordinaire, sauf son petit prix. Mettons qu’à 3 euros pour un dortoir
Marrakech
Le grand vizir du palais! de 5 lits, on ne chiale pas! Nous partagions notre dortoir avec un autre couple de hollandais, qui passait un long week-end de 3 jours à Marrakech. L’avantage d’habiter en Europe!
J’ai bien aimé Marrakech, principalement la place Jemaa El Fna, prise d’assaut par les charmeurs de serpents, les comédiens, les acrobates, les musiciens, les marchands de sucreries, de fruits secs et de jus d’orange fraîchement pressé. Et par les touristes! Puis il y a la médina et ses souks, que je traduirais comme étant la vieille ville emmurée avec ses différents marchés regroupés par thèmes, qui de jour est beaucoup plus attrayante que de nuit! Puis nous sommes allés à Essaouira en autobus, une ville fortifiée blanchie à la chaud, sur le bord de l’océan atlantique. Avec un gros soleil et un ciel bleu, l’ambiance était parfaite pour la ballade sur la plage et la farniente sur les terrasses.
Ma première impression du Maroc est excellente. Les gens sont très gentils et les marchands pas aussi insistants que ce que j’avais entendu dire par d’autres voyageurs. Qu’un sourire en attire un autre fonctionne très bien ici! Pour ce qui est de la bouffe, j’adore les
plats en tajine. Mes papilles son encore sous le choc de la tajine de poulet au citron et de l’amlou, une tartinade à base d’amandes, de miel et d’huile d’argan. Et comme toute femme qui aime se bichonner un peu, je me suis acheté un petit flacon de cette huile aux vertus alimentaires et cosmétiques supposément incroyables qu’utilise les femmes berbères depuis des siècles. Mais honnêtement, j’ai plutôt l’impression d’avoir été victime d’une arnaque et d’avoir de l’huile d’olive! Demain matin je vais en vélo chez un producteur; j’ai bien hâte de voir la différence! Et il a les olives, les dattes et les figues séchées qui sont si peu chères qu’il serait bête de s’en passer. Phil a d’ailleurs jeté tout son dévolu sur les figues, qu’il mange à coup de demi-kilo. Mes narines capotaient mais les voilà vengées : il apprend à ses dépens les effets secondaires des figues!
Inch’Allah!
Advertisement
Tot: 0.062s; Tpl: 0.01s; cc: 8; qc: 24; dbt: 0.0312s; 1; m:domysql w:travelblog (10.17.0.13); sld: 1;
; mem: 1.1mb