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Published: February 27th 2010
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Avec Suresh on devait y rester 5 jours, mais finalement on est reste 8 jours et on a laisse tomber les plages de San Juan Del Sur que l'on devait visiter apres (une plage pour surfeurs...).
Le cadre etait splendide. On est reste dans une auberge hippie branchee ecolo (les locaux employent le terme finca ecologica). On etait d'abord avec Jet, un jeune trentenaire anglais, d'origine indienne, qui voyage pour plusieurs mois. Le type n'a jamais fini l'unif, ce qui ne l'empeche pas d'etre comptable certifie et d'avoir deja investit dans un appart et une maison (en attendant de trouver une opportunite d'investissement a Berlin et/ou inde) et d'avoir fait pleins de voyages.
Ensuite on a vu passer pas mal de monde a la finca: un argentin qui voyageait seul et financait entierement son voyage en faisant des petits boulots et fabriquant des bijoux, un groupe de 5 espagnols avec autant d'enfants en bas-ages qui voyageaient avec une camionette, un couple de quebecquois avec un poupon, des costa-ricains, ...
Il y avait aussi les habituees de la finca, comme cet italien qui voyage depuis 16 ans en travaillant la ou il y a du boulot et en fabriquant du
chocolat. Ce concept de self-financing travel m'a franchement interpelle! De meme que le fait qu'on peut faire ce genre de voyage avec des enfants en bas-ages...
La finca a ete cree par un Italien qui y vit avec son pere et son epouse japonaise. Il a un grand four avec lequel il fait des pizzas 3 fois par semaine. Un evenement a ne pas manquer pour socialiser avec les autres voyageurs! Parmis les employes il y avait aussi un couple de jeunes francais tres sympas qui se sont installes dans le voyage (j'etais avec eux pour celebrer la non-utilisation de leur billet retour pour La Rochelle).
On a d'abord grimpe le volcan puis, avec Suresh, on a voulu travailler pour la finca. Pour l'experience, le fun, passer le temps et gagner 60 centimes d'euros. Le premier jour on a aide a la cuisine pour preparer des aliments bio (je me suis auto-remunere en en mengeant tout plein discretement). Ensuite on a joue de la machette en coupant du bambou ! Trop drole ! On a meme demande a travailler de nouveau avec la machette le jour suivant. Sauf que le jour suivant, au lieu de couper du bambou
tout tendre tout gentil, on a coupe des gros arbres (tjs avec la machette . . .). Le principe consiste a s'acharne sur ce pauvre arbre pendant un bon quart d'heure (sachant que, au mieux, deux coups sur trois tombent la ou on veut) et de l'achever au pied. Resultat: de monstrueuses cloques apres 20 mins. Je ne suis pas sur de vouloir renouveller l'experience . . .
On a aussi ete a une soiree hippie plus haut sur la colline, dans un centre/communaute de meditation en construction. . . Ca avait plutot bien commence, avec l'observation du couche du soleil et un bon repas. On a aussi discute architecture avec le jeune allemand qui construit ce centre. On a appris par exemple que pour se proteger des tremblements de terre et du vent ils font des structures octogonales et non carrees.
J'ai aussi eu l'occasion de remarquer que leur bibliotheque contenait 3 sortent de livres: architecture et construction, developpement personnel et autres, et sexualite . . .
Ensuite les filles ont commence a danser lassivement sur le sons de tambours en remontant bien haut leur t-shirt. Puis certains on fait des shows de cirques, avec baguettes et autrement
trucs qu'on fait tournoyer. Disons que ca manquait un peu d'energie, mais c'est redevenu interressant a la nuit tombee quand ils ont enflamme leur instruments. Mais c'etait pas des pros et leur baton tombait regulierement. Ils ont aussi distribue des chocolats a la marijuana. J'ai goute et ca m'a juste donne mal a la tete. La copine de l'allemand (au moins 15 ans plus age que lui mais en grande forme physique et avec des rastas d'un metre) a bien essaye de relancer l'ambiance en se donnant a fond dans sa dance, mais vers 11h du soir Suresh m'a confirme que lui aussi se faisait chier.
Ensuite on est retourne a Granada pour voir le Superbowl (football americain, Suresh en est fan). Et c'etait pas mal du tout! Quand on comprend ce qui se passe (et en fait c'est pas bien complique) ca devient vraiment interessant, peut-etre bien plus que le rugby . . .
Puis on s'est dit au revoir, je devais retourner au Guatemala pour prendre mon vol vers Buenos Aires. Suresh est reste a Granada ou il a trouver un volontariat.
Mais, pour sur, on se reverra un jour!!
PS: je vous ecris
du Chili ou il vient d'avoir le tremblement de terre. Pour moi tout va bien
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max
non-member comment
Hello Manç
Salut JJ, Content de savoir que le tremblement de terre ne t'a pas impacté! Quand seras-tu à Buenos Aires? A +