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Published: April 29th 2009
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Pour faire plaisir à ma maman, je prends la plume, pour une fois.
Lundi 20 avril a eté une grande journée de perf aussi bien pour moi que pour Nicolas. Après une échauffe rapide sur des voies trop courtes, nous retournons à mon « projet ». la voie s'appelle « send a Gorilla », un 6c+. C'est la première fois que j'ai un projet. c'est à dire que je travaille une voie dans le but de l'enchainer (arriver au relai sans tomber ni se faire bloquer par l'assureur, ni chopper la dégaine...bref sans tricher et en tête évidemment) Je l'ai « piqué » à Naomie qui est partie trop tot pour l'enchainer. Pardon Naomie ! J'avais trouvé le 6c juste à coté vraiment beau et enchainé au premier essai après une montée en reconnaissance. Alors j'ai décidé de faire pareil dans le niveau supérieur. Je l'avais déjà essayée samedi. C'est vraiment une belle ligne à la fois physique et technique. Le principe, c'est de partir une première fois avec les dégaines à installer et étudier les mouvements tranquillement quitte à se faire bloquer par l'assureur après chaque mousquetonnage , histoire de ne pas se fatiguer pour rien. Le but étant de
mémoriser l'enchainement, les pme (position de moindre effort) pour mousquetonner (passer la corde dans la dégaine), les repos quand il y en a etc...Le premier essai est un échec. Arrivée au crux (pas difficile), je dis « bloque ! j'ai les mains qui glissent ». Comme dit Nicolas, il aurait mieux valut essayer de toute façon plutot que de m'arrêter comme ça mais...c'est dur quand on sent qu'on va tomber.
Alors, je redescends et vais assurer Nicolas dans un 7C+ « bloc »(mouvements très physiques mais voie courte) qu'il essaye depuis quelques jours. Ca ne passe pas pour lui non plus du premier coup.
J'ai eu le temps de me reposer et repars dans ma voie, concentrée. Mais je focalise sur les points durs et manque de précision sur les passages plus faciles. Du coup, j'hésite, je bidouille, rebrousse chemin par endroits voyant que je me trompe de méthode...et malgré tout ça, bein, je l'enchaine ! Je suis super contente : c'est mon premier 6C+. Niko dit même que ça pourrait etre 7a....ici ça quote 23.
Pour courroner le tout, Niko enchaine ensuite « Fauvism », son projet.
Sinon, en dehors de l'escalade, nous avons bien essayé de faire
une ballade mais nous nous sommes retrouvés à devoir longer ou plutot traverser une rivière, tout le temps, au milieu d'une foret humide. Nicolas avait les pieds trempés. C'est peut-etre ce qu'ils appellent le « tramping » ici, en tous cas, on n'a pas aimé. On a rebroussé chemin. Tout comme sur la cote Est de l'Australie, il y a des énormes fougères qui ressemblent franchement à des palmiers, c'est impressionnant. Des kiwis, peut-être Nicolas en a-t-il vu un mais il n'est pas sur. Ces rares bestioles sont difficiles à voir. Le bord de mer est superbe. Eh oui, on n'a pas seulement des falaises ici mais l'océan n'est jamais bien loin. L'ambiance est vraiment tranquille ici. Au camping, les expériences culinaires sont variées. Certains font cuire sur un feu de bois les poissons qu'ils ont peché, d'autres préparent des pizza...on est loin des clichés sur la camping bouffe.
Nous décidons de partir samedi 25 pour redescendre doucement vers Christchurch. Sur des conseils d'amis, nous faisons un détour à « Maruia Springs », un petit établissement thermal japonais (vrai de vrai) où nous nous délassons dans une eau à 40 °c et qui sent...l'oeuf pourri ! On suppose que c'est
normal. La pluie annoncée arrive tout doucement mais ne nous dérange pas trop sur la route. Nous descendons la cote est plutot désertée. Des phoques semblent avoir trouvé l'endroit accueillant.
Enfin, notre arrivée dans la grande ville nous bouleverse un peu mais il reste que meme ici, c'est plein de parcs et de verdure. Ca reste une ville très agréable. On y retrouve « Joe », un kiwi rencontré à Paynes Ford. Nous allons même grimper avec lui et deux de ces amis sur la colline à vingt minutes à peine du centre ville. Plus que deux jours avant notre départ. C'était vraiment b
Per fare piacere a mia mamma, scrivo io questa volta.
Lunedí 20 aprile è stato un grande giorno sia per me che per Nicolas. Dopo esserci riscaldati su delle vie troppo corte, torniamo al moi « progetto ». La via si chiama « send a Gorilla », un 6c+. E' la prima volta che ho un progetto. Cioè che lavoro una via nello scopo di concatenarla (arrivare in catena senza cadere né farsi bloccare, né tirare su rinvio...) L'ho rubato a Naomie che se n'è andata troppo presto per farcela. Scusami Naomie !
Il 6c a sinistra mi aveva già incantato e cosi lo avevo fatto al secondo giro. Allora ho deciso di fare la stessa cosa a livello superiore. L'avevo già provata sabato scorso. E' veramente una bella linea, un poco fisica e tecnica nello stesso tempo. La storia è questa : partire una prima volta con i rivii all'imbrago da mettere su e i movimenti da studiare, facendosi bloccare dopo ogni rinvio volendo, cosi da non stancarsi inutilmente. Lo scopo è di ricodarsi la serie di movimenti, la posizione giusta per rinviare (passare la corda dentro il rinvio), e i momenti in cui si puo riposare a volte...al primo giro, non c'e la faccio. Arrivata al crux (movimento difficile), dico « blocca, mi scivolano le mani »). Come me l'ha detto giustamente Nicolas, dovevo provarci lo stesso piuttosto che fermarmi cosi ma...è cosi difficile quando senti che stai per cadere.
Allora torno giù e vado a fare sicura a Nicolas in un 7C+ « boulder »(movimenti molto fisici ma via corto) che sta provando da un paio di giorni. Non c'e la fà neanche lui al primo giro.
Ho riposato abbastanza. Quindi ritorno sulla mia via, concentrata. Ma sono cosi fissata
sui passi duri che mi sbaglio su quelli facili, non sono precisa e faccio retromarcia a volte...nonostante tutto la faccio ! Sono stracontenta : è il moi primo 6C+. Niko dice che potrebbe anche essere 7a....qui vale 23.
Per finire la giornata, Niko riesce anche lui il suo « Fauvism ».
A parrte questo, abbiamo cercato di fare una camminata ma ci siamo ritrovati i piedi dell'acqua tutto il tempo, a dover attraversare un fiume in mezzo a una foresta umida. Immagino sia quello che chiamano « tramping » qui. Comunque, a noi, non è piaciuto e dunque siamo tornati indietro. Non ho visto nessun kiwi, e Nicolas pensa di averne visto uno, forse, ma non è sicuro. sonno difficili da vedere, lo dicono tutti. Il riva al mare è stupendo. Non solo abbiamo le falesie qui ma anche l'oceano che non è mai lontano. L'aria è molto tranquilla quii. Al campeggio, gli sperimenti gastronomici sono vari e lontani da quello che si potrebbe immaginar. Alcuni fanno cuocere il pesce che hanno preso sul fuoco a legna, altri preparano delle pizze...complimenti !
Decidiamo di partire sabato 25 per tornare giù verso Christchurch. Seguendo i consigli di diversi amici, facciamo
una fermata a « Maruia Springs », una piccola stazione termale dove ci rilassiamo nell'acqua a 40 °c e al profumo di...fogna! Sarà buono ?!.
Avevano dato pioggia ma sta arrivando a piano e non ci disturba nel nostro percorso lungo la costa est. Non c'è un cane qui. Invece, guardate bene sulla spiaggia...
Finalmente arrivati a Christchuch, ci fa un effetto strano ritrovarci in una grande città benché sia piena di parchi verdi veramente gradevoli. Vi ritroviamo « Joe », un kiwi conosciuto a Paynes Ford. Andiamo insieme con degli amici suo a arrampicare sulla collina a venti minuti appena del centro città. Mancano due giorni alla fine. E' stato bellissimo !
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Alex
non-member comment
Hey !
Wow ! Félicitations Flo ! Premier 6c+/7a ! La classe ! Je vois d'après les photos que Niko est devenu un véritable acrobate ... lol. Franchement, vu tout les posts, ça à l'air d'un véritable paradis la Nouvelle Zélande :D. Merci de nous faire découvrir tout cela. Bonne continuation à tous les deux. Et, petite ref à la source d'eau chaude, gambaite kudasai !!!