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Published: March 2nd 2009
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Au menu de ces derniers temps, beaucoup de rencontres avec pas mal de grimpeurs notamment allemands et Trad climbing entrecoupées de quelques séances d'escalade sportive.
Le Trad climbing est une pratique bien différente de celle que nous avons pratiquée jusque-là, puisqu'elle consiste à affronter des murs vierges de tout équipement à demeure, donc pas de spits, pas de relais. Enfin, les Australiens ont une approche plus pragmatique du trad que les anglais, donc ils posent des spits lorsque il est impossible de se protéger en « natural gear ». Le trad-climbing est une pratique à mi-chemin entre la grimpe, l'aventure et la mécanique, consistant à partir dans une voie lestée d'une bonne dizaine de kilos d'accessoires que n'aurait pas dédaigné le divin marquis!
Quelques moments épiques, et peut-être les plus adrénalitiques de ma maintenant plutôt longue vie verticale:
« Soweto », un mur à réglettes en 6b+, flash, avec un « run-out » de 7 m entre mon avant-dernier et mon dernier coinceur, suivi d'une bataille d'une bonne demi-heure pour arriver à installer un relais sur coinceurs.
« The Wasp », 6b, une méchante fissure ronde de 4m en dévers et sans prise de pieds,
qui voit mes premières suspensions sur nuts!
Et enfin, l'apothéose hier, avec « Sandinista » une fissure longue en traversée dans un grand dévers, en 7a. Il est assez curieux de voir comme une escalade, physique et sur bonnes prises, qu'on aurait à coups sur trouvé plaisante en France, peut se transformer en combat de rue guidé par l'instinct de survie dès lors qu'on supprime les spits. Moment au combien mémorable que celui où Flo d'une petite voie tremblante, me demande « Niko, tu arrives à poser une protection là? », mes deux derniers coinceurs avaient sauté et il va sans dire que j'étais pété, la main droite certes sur un bac, mais les pieds à plats et en dévers, la main gauche farfouillant dans mon quintal de câbles, coinceurs, friends, dégaines, excentriques, Gling, gling, gling, gling, AAAAAH. Je passe sur la fin de la voie, pas assez de dégaines, un tirage de camion sur ma corde, et Niko pas vraiment fier, ou plutôt vraiment vert, pendu sur des coinceurs et moitié en artif' et terrifié!
Comme c'est curieux l'adrénaline. A la sortie, je me jurais qu'on ne m'y prendrait plus, et, alors que je raconte l'épopée les
mains me suent et je cherche mon sac à cake!
Vous ai-je parlé de mon nouveau coinceur bleu, le plus gros de la série? Je le déteste! Alors que je moulinais Flo dans un « 25 », le gros bleu se décroche, glisse gentilement le long de la corde et me flanque un upercut dans les roupettes!
J'aurais pu l'excuser! Sauf que... Hier, alors que je tirais dessus comme un forcené pour essayer de le décloguer, il juge bon de gicler d'un seul coup et essaye de m'assommer, me faisant une belle bosse façon grand schtroumpff!
Dès que le voyage est fini, je le prends, je le réduis en poudre à la meule et je m'en fais une amulette!
Quoi d'autre? Parlons donc de cette soirée mémorable où notre table à quasiment été cernée par un commando de Kangourous! Et Niko de ressortir ses vieilles techniques d'épouvantail à singes. Je confirme qu'il est impossible de rattraper un kangourou à la course : outre qu'ils sont très rapides, ils arrivent à changer de direction à une allure proprement hallucinante, bénéfice de cette grosse queue.
Pour finir parlons des deux Félix, grimpeurs allemands de
sixième degré mais exclusivement trad! Durant leur jour de repos ils construisent une slack line dans les arbres à 6 mètre de haut, et c'est parti pour ma première séance de High-line!
Al menu ultimamente : tanti incontri con altri arrampicatori in particolare tedeschi e Trad climbing con qualche seduta di arrampicata sportiva ogni tanto.
Il « Trad climbing » è un'attività ben diversa dell'arrampicata che conosciamo noi poiché si tratta di affrontare pareti assolutamente non attrezzate. Quindi niente spit, niente catena in cima. E poi, gli Australiani hanno un approcio più pragmatica del trad che gli Inglesi, quindi mettono i spits là dove non è possibile protegersi con « natural gear ». Il trad-climbing si trova a metà strada tra l'arrampicata, l'avventura e la meccanica. In effetti, ti trovi a scalare con una decina di chili di atrezzi vari sull'imbrago !
Alcuni momenti mitici e forse i più carichi di adrenalina della mia ormai piuttosto lunga vita verticale :
« Soweto », un muro di tacche in 6b+, flash, con un ingaggio di 7 metri tra il penultimo e l'ultimo nut, dopo di che ho dovuto lottare ben mezzora per
riuscire a istallare una catena con nuts.
« The Wasp », 6b, cativa fessura tonda di 4m strapiombante e senza presa per i piedi. Vi mi sono sospeso per la prima volta sui nut !
E in fine l'apotheosi ieri con « Sandinista ,» un 7a di lunga fessura in diagonale, tutto strapiombante. E' strano come una scalata fisica su delle prese buone, che sarebbe stata senz'alcun dubbio piacevole a casa, può trasformarsi in un fight show basato sull'istinto di sopravivenza quando i spit non ci sono. Non dimenticherò il momento in cui Flo, con una voce tremolante, mi dice « Niko, dovresti cercare di protegerti adesso ». Gli ultimi due nut avevano saltato fuori della fessura. Inutile dire che ero pieno, pur avendo la mano destra su una zanca ma i piedi in aderenza nello strapiombo, la mano sinistra cercando tra il quintale di cavi, nuts, friends, rinvii, essentrici, Gling, gling, gling, gling, AAAAAH. Arrivo sugli ultimi movimenti della via. Non ho abbastanza rinvii, un tiraggio della madonna sulla corda e Niko altro che poco orgoglioso, o piuttosto veramente verde, seduto sui nuts e scalando a metà artificialmente e terrificato !
Com'è strana l'adrenalina! Una volta in cima, giuro
a me stesso « mai più » e mentre scrivo, mi sudano le mani e sto cercando il moi sacchetto !
Vi ho parlato del moi nuovo nut azzuro? Il più grosso che ho comprato. Lo odio ! Mentre stavo faciendo sicura alla Flo che andava da secondo in un « 25 », il grosso blu si stacca, scivola giù seguendo la corda e mi arriva inesorabilmente nelle palle !
Potevo perdonarli ma...Ieri, mentre stavo forzando come un pazzo per cercare di tirarlo fuori , ha pensato bene di saltare all'improvviso e mi ha quasi ucciso, lasciandomi una bella botta tipo i puffi !
Non appena torniamo a casa, lo prendo e lo riducco a pezzi con il canello !
Cos'altro ancora...parliamo di questa sera indimenticabile in cui siamo stati attacati da una squadra di 5 o 6 Kanguru organizzati in cerchio intorno a noi ! E Niko che ci riprova nello stesso modo in cui aveva cercato di combattere le scimie. Agitando le bracia e correndo urlando. Vi confermo che non è possibile prendere un kangoru di corsa. Non solo sono velocissimi ma sono capaci di cambiare direzione al volo grazie alla loro quinta zampa: la coda .
Parliamo per finire dei due Felix, che scalano nel sesto grado ma solo trad ! Quando non vanno in falesia, costruiscono una slack line negli alberi. Alta 6 metri , e vai che mi butto per la mia prima seduta di High-line!
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Pierrick
non-member comment
flipe
Déjà que jusque là c'était pas rassurant tes descriptions de grimpe, mais là ça devient chaud! Par contre vous semblez avoir retrouvé le soleil vu les petites tenues, et ça vous en parlez pas, vous croyez que c'est naturel d'avoir soleil et 30° en mars, hein c'est ça? Tssss! Ca se laisse caresser un con-gourou?