From Colca Canyon to Puno Carnival


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South America » Peru » Puno » Lake Titicaca
February 8th 2009
Published: June 4th 2009
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On our way back from Aguas Calientes to Cusco, we stop at Ollantaytambo (I would love the place just for its name). We are weary of stairs, and visiting any Inca ruin after the Macchu Picchu is like looking at the water flowing from your tap after visiting something like Iguazu or the Victoria Falls... All the same, the stones of the altar to the sun are impressively big and we can't help but wonder if it was indeed aliens who put them up there...

As French travelers had recommended, we had booked a "tour" bus to reach Puno, stopping along the way to visit a beautiful church, a very different kind of Inca ruin made of adobe, and driving through incredibly arid, cold and beautiful "altiplano." In Puno, the Virgen de la Candelaria Carnival is just starting as we get there, and we have to make our way through the crowd and incense smoke to reach our shabby hostel. The real party, however, is for later in the week, so we decide to head straight to Arequipa, but not before going for the quick, almost compulsory visit to the "Uros", thos floating islands made of "totoras", the local reed. As we had been warned, this place is indeed outrageously completely "touristized". But it is also quite unique, and people actually live there, there's a school for kids and a health center, and, well, the trout ceviche is pretty damn good!!

We were trying to reach a small group of couchsurfers who were going to hike in the Colca Canyon, so we hopped on the first bus we could find. It turned out to be a "regular" bus, meaning cheap, dirty, smelly and with windows that don't necessarily close (or open) when needed. I don't usually care about that. After all, it is the backpackers' life to travel on such buses and it is not the first, nor the last, and not even the worst vehicle I have been on. Except that this time, the driver, who is not required to rest every once in a while, falls asleep and just about stops the bus short of 2 meter from a cliff, just before midnight...

In spite of that, we make it in time to meet Beto, but the 1:00am bus is full, and we have to wait until 3:00am in the terminal... Chicken soup to kill hunger and a little bit of time. Pee. Orange juice. Pee. Sigh. Yawn. Crack a joke and laugh. Watch the Peruvian woman with a shining embroidered hat breast-feed her kid. Yawn. Try not to fall asleep. Finally get in the bus, on the very last row. We cannot recline our seats, and there is so little space for our legs that our knees rub the back of the seat in front of us. My neighbour smells as if he had spent the last twenty years sleeping with sheep--and maybe he has. Opening the window is not really an option, as it is freezing, literally, outside. After two hours of relative smooth ride, and relative sleep, the rough road starts, and we spend the following 6 hours jumping one foot in the air every second. The view is magically wonderful when I open my eyes, and my knees are raw when we finally arrive at Cobanaconde.

With five other couchsurfers, we start walking down the Cañon, a tricky trail of dry slippery sand and rocks. The dry sun feels nice, as we have been mostly cold and wet lately. In the valley, we land in a small oasis paradise, shaded by avocado and mango trees, with a pool of fresh stream water. In a state of exhausted bliss, I take a small afternoon nap, and wake up the following morning at 6:00am!

Back in Arequipa that night, after another hellish bus ride, we share quesadillas at Beto's place, and find some well-deserved rest in a nice hostel. Karine and I spend two days visiting the White City's jewels, among them the Convento de Santa Catarina, looking like a small colorful and flowery town within a town. And we go back to Puno for the big Carnival, this time in a comfortable and safe "bus cama"!

The Carnival starts early in the morning, and it is a merry and noisy mess! For the explosion of colors and shining armours, I trust my photo gallery. Unfortunately for our partying spirit, the heavy rain plays party-pooper and we decide to move on to Bolivia on Monday morning, skipping the touristy visits to the Titicaca islands on the Peruvian side for the Bolivian Isla del Sol.




Sur le chemin du retour d'Aguas Calientes vers Cusco, nous nous arrêtons à Ollantaytambo (rien que pour son nom, j'adorerais l'endroit). Nous sommes lasses des escaliers, et visiter une ruine Inca après le Macchu Picchu est un peu comme regarder l'eau couler de son robinet après avoir visité Iguazu ou les Chutes Victoria…Mais quand même, les pierres de l'autel dédié au soleil sont d'une taille impressionnante et on ne peut pas s'empêcher de se demander si ce ne sont pas effectivement des extra-terrestres qui les ont posées là…

D'après les recommandations de voyageurs français, nous avions réservé un "tour" en bus pour atteindre Puno ; on s'arrête en route pour visiter une magnifique église, encore des ruines Incas mais très différentes en adobe (torchis), on traverse un "altiplano" (plateau) incroyablement aride, froid et beau. A Puno, le carnaval de la Vierge de la Candelaria commence juste alors que nous arrivons, et il nous faut faire notre chemin à travers la foule et la fumée d'encens pour rejoindre notre hôtel miteux. Mais la vraie fête est pour plus tard dans la semaine, si bien que nous décidons d'aller directement à Arequipa, mais pas sans commencer par une rapide visite, quasiment obligatoire, aux "Uros", ces îles flottantes fabriquées avec les "totoras", le roseau local. Comme on nous avait prévenus, l'endroit est complètement et outrageusement "touristisé". Mais il est aussi absolument unique, des gens y habitent, il y a une école et un centre de santé, et le ceviche de truite y est super bon !!!

On essayait de rejoindre un petit groupe de couchsurfers qui avaient prévu une randonnée dans le Canyon du Colca, et on a pris le premier bus qu'on a pu trouver. En fait, c'était un bus "régulier", c'est-à-dire bon marché, sale, puant, avec des fenêtres qui ne fermaient (ou n'ouvraient) pas forcément quand il aurait fallu. En général, ce genre de choses m'est assez égal. Après tout, ça fait partie de la vie du routard de voyager dans ce genre de véhicule, ce n'est pas le premier ni le dernier, et même pas le pire que j'aie expérimenté. Excepté que cette fois, le conducteur, qui n'est pas censé faire une pause de temps à autre, s'endort et arrête le bus à peine à deux mètres d'une falaise…

Malgré tout, nous arrivons à temps pour retrouver Beto, notre contact CS, mais le bus de 1 heure du matin est complet, et nous devons attendre jusqu'à 3 heures à la gare routière…Une soupe au poulet pour faire passer la faim et un peu de temps. Pipi. Jus d'orange. Pipi. Soupir. Bâillement. Une blague et on glousse. On regarde une péruvienne au chapeau brodé et brillant allaiter son bébé. On bâille. On essaie de ne pas s'endormir. Finalement on monte dans le bus, tout au fond. On ne peut pas incliner nos sièges, et il y a si peu d'espace pour nos jambes que nos genoux frottent le siège devant nous. De mon voisin émane l'odeur de qui aurait passé les vingt dernières années avec des moutons, et c'est peut-être le cas. Ouvrir la fenêtre n'est pas une solution, car il gèle dehors. Après deux heures de route relativement calme, et de presque sommeil, la route devient cahoteuse et nous passons les six heures suivantes à sauter en l'air à chaque seconde. Le paysage est féerique quand j'ouvre les yeux, et mes genoux sont à vif quand nous arrivons enfin à Cobanaconde.

Nous commençons la descente dans le Canyon avec cinq autres couchsurfers, une piste difficile, sur du sable et des rochers glissants. Le soleil et le temps sec nous paraissent agréables, car ces derniers temps, nous avons surtout connu froid et humidité. Dans la vallée, nous atterrissons dans une petite oasis paradisiaque, à l'ombre des avocatiers et des manguiers, avec un bassin d'eau fraîche qui coule d'un ruisseau. Heureuse et épuisée, je fais une petite sieste d'après-midi…pour me réveiller le lendemain matin à 6 heures !

De retour à Arequipa le soir, après de nouveau un parcours en bus infernal, nous partageons des quesadillas chez Beto puis allons trouver un repos bien mérité dans un bon hôtel. Karine et moi prenons deux jours pour visiter les joyaux de la Ville Blanche, parmi lesquels le Couvent de Santa Catarina, qui a l'air d'une jolie petite ville fleurie et colorée au milieu de la ville. Puis nous retournons à Puno pour le grand Carnaval, cette fois dans un "bus cama", confortable et sûr !

Le Carnaval commence tôt le matin, et c'est une pagaille très gaie et bruyante ! Pour les explosions de couleurs et les armoiries scintillantes, je m'en remets à ma galerie de photos. Malheureusement pour notre état d'esprit festif, une pluie drue joue les rabat-joie, et nous décidons de partir pour la Bolivie lundi matin, nous abandonnons la visite des îles du Titicaca côté péruvien, et nous optons pour l'Isla del Sol bolivienne.


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