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Cochiguaz - El Zanjeado
Un petit coin de paradis ... (Petit message pour s'excuser du nombre de photos pour ceux qui n'ont pas l'ADSL mais c'etait vraiment le paradis. Et surtout un immense merci a Jean-Louis et Ximena qui ont ete absolument adorables!!!)
Santiago-La Serena est un trajet de six heures et demie de bus, ce qui occupe toute une journée en partant le matin ou qui fait une courte nuit… nous avons choisi la deuxième solution. Partis à minuit de Santiago, nous arrivons un peu dans les vapes à La Serena à six heures et demie du matin. Et nous prenons le premier mini bus pour Montegrande, où nous atterrissons sur la petite place du village, sans malheureusement avoir pu prévenir Ximena car il n’y a évidemment pas de réseau téléphonique à Montegrande.
La montée dans la vallée est très belle, juste après la Serena commencent à se dessiner les collines de part et d’autre de la route, les vignes immenses s’étalent au soleil, elles ont pour particularité d’être toutes mises sur treille à 1m50 du sol, le barrage du rio Elqui donne naissance à un grand lac artificiel puis la petite route de montagne nous emmène jusque dans les premiers villages de la vallée.
Ximena nous
L'oncle Jean-Louis et Ximena
Jean-Louis est le frere de Paul-Andre, grand pere de Nico retrouve assis sur la place, en train de profiter des doux rayons de soleil qui bercent quasiment toute l’année la vallée, et nous emmène jusqu’à la maison. La maison de Jean-Louis et Ximena, celle dont on a tant parlé dans la famille de Nico, ce petit lieu de villégiature non loin de la cordillère où poussent la lavande et les arbres fruitiers, la maison de l’oncle des Amériques… nous allons enfin découvrir de quoi il s’agit. Et bien nous ne sommes pas déçus, tout en haut de la vallée de Cochiguaz (prononcer Co-tchi-ou-asse)), à 15 kilomètres de Montegrande et donc de toute route goudronnée, se trouve El Zanjeado. Une parcelle très jolie, avec un bon dénivelé, la maison se trouve en haut, à côté d’un réservoir qui a l’aspect d’un petit lac. L’oncle Jean-Louis nous y attend, pas de doute pour ceux qui découvrent le frère du grand-père de Nico et son grand sourire, nous sommes en territoire Warnier.
Petite visite des lieux, la maison est dans sa partie principale, longiligne, une enfilade de la chambre de JL y Ximena, du bureau et de la salle à manger, autour desquelles se greffent leur salle de bain, l’entrée et la
La Maison
tout en haut de la parcelle, avec une vue imprenable (inphotographiable) sur la vallee cuisine d’un côté, et en dessous dans une nouvelle enfilade de pièces, un grand séjour ouvert sur la vallée, et notre chambre. On se sent tout de suite bien dans cette maison.
Après un bon déjeuner, l’inévitable sieste nous mène bien tard dans l’après-midi. Il est l’heure d’aller profiter des derniers rayons du soleil au cours d’une petite ballade qui nous mène jusqu’au lieu dit Héliopolis, où des adeptes d’une religion bizarre ont érigé un étrange monument à la mémoire d’un gourou local. La vallée del Elqui, selon certains parce qu’elle placée aux antipodes de la vallée de Llhassa, est un lieu au haut magnétisme et aux légendes remplies d’extra-terrestre et autres interventions étranges. On y croise même des gens qui demandent sans rire «Où se situe exactement le lieu d’atterrissage des ovnis ?».
Le samedi nous partons en voiture avec Ximena et Jean-Louis pour aller visiter l’autre vallée, celle de Pisco Elqui. Pour la petite histoire, le pisco est l’alcool national du Chili, mais du Pérou aussi qui possède une ville répondant au nom de Pisco, et qui revendique le titre de paternité. Qu’à cela ne tienne un président chilien débaptisa une petite bourgade du haut de
Heliopolis
un des nombreux lieux soit disant mystiques de la vallee la vallée et la baptisa Pisco Elqui, les Chiliens ne se laisseront pas faire… Les paysages sont magnifiques, le fond de la vallée est un tapis de vignes et de végétation florissante mais les pentes raides des coteaux de la vallée n’hébergent quasiment aucun type de végétation à quelques cactus prêt, le contraste est détonnant. Nous montons jusqu’au dernier village, on commence à apercevoir la pré-cordillère, et nous arrivons à la maison du fada… Fada ou pas loin, Remy, français d’origine, vit au Chili depuis plusieurs dizaines d’année et a construit sa maison de ses propres mains, à l’aide de ferraille, de ciment et de terre du lieu. Le résultat est stupéfiant.
Le soir nous sommes invités à dîner par deux amis américains de JL y X, qui ont une maison un peu plus bas dans la vallée… l’ambiance est très sympa, assez baba cool, nous passons un bon moment et surtout convenons de la possibilité d’emprunter leurs chevaux pour le lendemain.
Le dimanche matin nous descendons donc chercher Sacristan y Diamante. Sur la route nous nous arrêtons dans l’atelier de Jean-Louis pour admirer son superbe alambic et ses décoctions de lavande. Diamante est le plus jeune des deux
Coucher de soleil dans la vallee
avant la nuit la plus belle du monde, grace au ciel limpide, on voit des milliers d'etoiles chevaux, fougueux, et Sacristan est plutôt (bien) plus calme et Agnès atterrit dessus. Nous partons nous balader tous les deux plus haut dans la vallée, les paysages sont incroyables, petit sentiers de cailloux, «hors piste», traversée du gué du rio Cochiguaz, nous partons à vive allure, au galop et même au grand galop… oui oui même Agnès qui montait à cheval pour la deuxième ou troisième fois de sa vie galopait dans ces paysages de rêve.
Il nous faut revenir à l’heure pour le déjeuner car Oncle Jean-Louis nous a préparé un poulet asado au citron, un délice qui nous oblige encore et toujours à faire la sieste. Soirée tranquille, nous regardons le film ‘Mémoires d’une geisha’ puis nous avons le droit au traitement de faveur des invités du Zanjeado, un bain aux huiles de lavande, un petit moment de bonheur…
Snif snif arrive déjà le lundi et le retour vers Santiago, c’est bien dur de quitter Jean-Louis et Ximena mais promis nous reviendrons, avec plein de projets fous dans la tête, une balade à cheval jusqu’à l’intérieur de la cordillère, de longues marches sur les coteaux, qui sait peut-être s’installer pour notre retraite et cultiver de la lavande,
Il a le pied marin ...
La barque sert a rejoindre la petite ile artificielle au milieu de l'etang des noix, des abricots …
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