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Encore un départ matinal aujourd’hui, mais cette fois-ci, plus à l’heure que le jour précédent (je n’ai pas dit à l’heure !). Puis montée moins douce que la veille, un soupçon de mal de tète mais qui passe. Petit dej à 4500 mètres dans le froid avec un vent glacial, le pire, juste à cote de nous, des allemands avaient dressé leur tente et arrivés jusque là en vélo, les fous ! Mais la vue valait le stop encore une fois. Puis nous passons un col et redescendons un peu et arrivons dans le salar de Tara, tout cela au milieu de l’altiplano où notre minibus crée son propre chemin et dévale les pistes et encore une fois, nous sommes seuls. Magnifique altiplano, nous sommes juste à cote de la Bolivie et l’Argentine, T
res Partidad. On se serait éclaté en 4x4, mais quand même tout cela est à 2h de route.
C’est la grande consommation de découvertes, nous enchaînons à 16h par une autre excursion. Et là, on monte enfin dans un 4x4, juste à 6. On est à contre-courant des autres groupes qui font le même tour, ce qui fait que nous sommes encore seuls. Premier arrêt, Los Ojos
(les yeux), deux trous d’eau douce d’où on peut sauter mais non, l’eau est vraiment trop froide. Puis nous allons vers une salar où là apparaissent des paysages proches de ceux dont je parlais avant à Salinas Grande, des étendues de sel à perte de vue. Même un petit bassin pour se baigner et flotter comme sur la Mer Morte, je me baigne donc pour comparer par rapport à la Jordanie, pas de boue noire ici. Il parait que la concentration en sel est deux fois plus importante, je ne m’en rends pas trop compte mais j’en ressors toute blanche ! Dernier arrêt à la laguna Cejar où je zappe la baignade car je viens juste de me tailler avec une roche et avec l’eau salée, pas terrible. Nous restons là jusqu’au coucher du soleil avec Pisco sour et cacahuètes en apéro. Apres avoir maudit les nuages, qui s’étaient invités en cette fin de journée, de nous avoir caché les nuages pour sécher, nous apprécions avec des ‘oooh’ et des ‘aaah’ la beauté des formes et couleurs dans le ciel.
>PDJ : waoouh. Nous avons enchainé deux excursions mais tout valait la peine !
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