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Published: September 4th 2007
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Journées des mardi 29 & mercredi 30 Il est 9h, mon bus part pour Santa Cruz. Suite a ma conversation avec la douanière et vérification auprès de la boite qui vend les billets de bus, il n'y a pas d'avion entre San Ignacio et La Paz, pas le choix, je dois passer par Sta Cruz, soit 17h de bus... Ca faisait longtemps... Le car est pourri et gavé e monde qui ramène des tonnes de marchandises à a "grande ville". Je suis à côté d'un brésilien très gentil. Nous essayons de discuter, je lui demande à maintes reprises de parler moins vite... il n'articule pas, je ne comprends rien... je n'ai pas le courage, je laisse mourir la discussion, je suis crevé...
Le trajet que nous empruntons est en plein Pantanal bolivien, il y a plein d'Alligators de parts et d'autre de la piste, c'est sympa, je continue un peu mon safari de ces derniers jours. Forcément, le bus tombe en panne au milieu d'une fôret, il nous reste encore 8h de route. Ces sont les 2 roues arrières droites qui merdouillent. Le chauffeur et un autre gars démontent le jeu de pneus... dans un vacarme assourdissant, un ensemble
de pièces métalliques tombe au sol, je n'y connais rien mais cela ressemble à des freins ! No soucy, le conducteur met le tout dans le coffre et les voila qui refixent la roue... En fait, c'est tout con le mécanique, apparemment ! Nous repartons, le voyage est long et glacial, les fenêtres ne sont pas étanches, il fait à peu près 12 degrés dehors, tout le monde porte blouson et grosse couverture sauf moi... je suis le seul couillon en T-shirt ! Apres quelques heures à claquer des dents et une angine naissante, mon voisin de dernière me file son sweet... le pied, j'ai toujours froid mais beaucoup moins...
Arrivée à Sta Cruz à 2h du mat', je rends son pull a mon voisin et sors du bus à moitie à poil, il fait 10 degrés dehors. Je grelotte et joue des castagnettes des dents comme jamais ! Je me tape à pieds tous les hôtels proches de la gare des bus. Tous pleins ! Plus qu'une solution, taco jusqu'à l'aéroport où je tenterai de chopper le premier vol pour La Paz, j'attendrai sur place au chaud. 2h30, je suis à l'aéroport. Le comptoir n'ouvre pas avant 5h.
Miracle un accès Internet 24/24, je vais pouvoir écrire et publier mon billet sur le Pantanal. Le comptoir ouvre, il ne reste qu'une place... en 1ère ! Après mes 17h de bus pourri, ça contraste ! 140 US$, c'est cheros mais pas vraiment le choix. Départ à 7h, arrivée 7h30. L'éclairage de l'aéroport est très fort, une lumière blanche qui ne pardonne pas... Je prends conscience de l'état dans lequel je suis... crado de chez crado... pas eu le temps de nettoyer mes fringues depuis le Pantanal (rando dans les marécages, équitation, pick-up et tracteurs degueu...). Je suis dans un état lamentable... J'embarque dans l'avion, place 2C, les hôtesses scotchent sur mon fute plein de boue, mon voisin regarde fixement mes pompes de rando toutes crottées... pour le T-shirt, c'est pas mieux... Le voyage est très confortable (forcement !), l'arrivée sur La Paz est sublime, nous passons à hauteur des sommets enneigés, j'aperçois les camps de tentes des alpinistes... puis le survol de la ville, c'est magnifique, La Paz suit le relief de la montagne, les découpes de la roches, la ville est immense et éclatée.
J'appréhende un peu la sortie de l'avion, l'aéroport est à près de 4000m
d'altitude, un poste de secours est disponible près du tapis des bagages pour ceux qui ne supporteraient pas l'altitude... pour l'instant ça va, j'essaie de limiter au max mes efforts mais de toute façon, je suis tellement transi par le froid que je ne peux souffrir d'autre chose... Taco jusqu'au petit hôtel trouvé dans le Routard. C'est génial, les rues grouillent de monde, beaucoup d'indiennes en costume traditionnel, j'adore. Arrivée à l'hôtel, je ressors pour m'acheter quelques fringues chaudes au marché : un fute doublé en polaire, des chaussettes ultra chaudes, un pull en laine de bébé Alpaca, 2 caleçons atroces qui s'averront 2 tailles trop petites (de vraies moule-bite taille ultra basse !) que je pense exploser avant la fin de mon voyage. Je suis censé m'économiser pour éviter un malaise... je me paume dans les rues de La Paz, je retrouve l'hôtel au bout de 3h... Je suis vanné, j'ai mal au crâne et la tête qui tourne... la minette de l'hôtel me fait un Maté de Coca bien chargé, je gobe mon second cacheton de Diamox du jour, un rasade de d'eau de menthe de Ricqles et 1 aspirine et je repars pour le Cyber café du
coin... ça tiendra ! Il faut que je prévienne Liliana de mon arrivée afin que nous convenions de l'heure et de l'endroit de notre rencontre. Ayé ! Got it ! 20h30, au Café La Terraza. Nickel, ça me laisse le temps de me reposer un peu. Re Maté de Coca, re aspirine et petit roupillon la tronche incrustée dans l'oreiller, un tuba aurait été le bienvenu mais je n'y ai pas pensé dans ma short-list...
19h30, j'émerge mais pas au top du tout, la tête qui tourne, un mal de crâne bien costaud et de légères nausées... re cocktail de médocs et Maté. Je prends un antinauseu avec moi au cas où. Je voulais y aller a pinces (45mn) mais je renonce, pas la force... J'hésite même à annuler mais je n'ai pas le numéro de la miss et j'ai vraiment envie de la rencontrer. Nous avons un très bon feeling et pourtant elle ne parle qu'espagnol et moi... non ! Le taco me jette au café avec 20mn d'avance, je fais les 100 pas sur le trottoir, ça pelle grave, je sens que je vais devoir m'acheter un manteau ou un Poncho bien chaud. Ca me gonfle, je
n'ai plus de place dans mon sac... Je vais essayer de tenir sans, je ne serai pas longtemps à cette altitude. Je rentre me prendre un maté en attendant la donzelle. Elle arrive, elle est ravissante, une vraie bimbo façon Shakira, sympa !! Elle finie ses études de dentiste. Nous passons 3h ensemble avant de décider de quitter les lieux. Elle habite tout près, je la raccompagne devant son immeuble. Nous continuons à discuter dehors, je force mon claquement de dent pour qu'elle ait pitié de moi et m'invite à entrer... Ca marche, nous sommes à la réception, le portier nous mater, nous nous installons dans un petit salon et poursuivons notre entretien 1h ou 2. Elle m'invite à venir déjeuner chez elle demain. Puis, elle me propose de venir m'installer chez elle quelques jours, son appartement est grand me dit-elle, plusieurs chambres vides... Je finis par me décider à partir, il est 1h du mat', je suis explosé, je chope un taco (8 Bol) qui me ramène fissa à l'Hostal Jach'a Inti. Petit coma jusqu'au lendemain matin 10h, c'est la première fois que je me lève si tard et je suis encore en piteuse état...
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