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Published: April 16th 2009
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Nous avons traversé quasiment toute l'île Sud. De Castle Hill, nous sommes allés saluer les pas-tout-à-fait 4000 m du Mt Cook, malheureusement sous la pluie, le tout parsemé de rivières, lacs et collines. Puis nous nous sommes déplacés près de Queenstown, et ses airs de reine des montagnes, façon Avoriaz. Nous sommes allés grattouiller le fin fond des 200 km du Fiordland jusqu'à Milford Sound. Nous sommes ensuite remontés à Wanaka et son lac (encore un lac!), où nous avons profité d'une grimpe assez moyenne, mais d'un cadre idyllique. Le paradis des sports en plein air en tout genre (comme un peu partout en NZ) parapente, randos, kayak, vtt, rafting et meme survol de glaciers en hélicopter, à moins que ce dernier ne se trouve dans la catégorie « actvités touristiques non sportives ») .
Au chapitre rencontres, racontons une anecdote sur les us-et-coutumes écologiques qui varient fortement selon les cieux sous lesquelles on...pollue! Or donc, c'est l'histoire des deux Français qui emmènent deux jeunes Allemands grimper avec eux pour la journée! Nous les avions rencontrés sur le parking. Lorsque le soir fût venu, nous demandâmes donc à ces jeunes gens, s'ils connaissaient un endroit où nous pourrions dormir , près d'une rivière
afin que nous puissions effectuer nos ablutions plus vraiment quotidiennes. A notre décharge, l'eau de fonte des glaciers est très froide donc certains soirs, nous ne nous lavons pas. A ces mots (nous, réclamant une rivière pour nous laver, il faut suivre un peu), un guide kiwi ne nous sent plus du tout, ouvre grand son bec, et nous pourri copieusement! « Vous polluez nos rivières, je suis sr que vous chiez partout en laissant le papier au sommet, à l'européenne ». Tout d'aplomb, Nicolas de répondre que nous nous lavons avec un savon biodégradable et que nous essayons de laisser le moins de traces possible...L'histoire du savon était un mensonge inventé pour l'occasion et pour sauver la face. Bref, la remarque, certes un peu rêche, aura eu le mérite de nous ouvrir les yeux. Comme le fit judicieusement remarquer Flo, si on avait dit en France ou en Italie, que nous nous lavions dans des rivières, nos lecteurs auraient probablement dit que nous avions bien du courage de nous baigner dans une eau aussi froide... Bref... anecdote close... un petit coup de gueule quand même, nous nous étions fait jeter par les deux campings et les trois backpackers chez qui
nous avions voulu acheter notre douche écolo...le matin même. (on ne peut que si l'on dort chez eux. Or, nous, on dort dans notre van).
Après ces histoires à se doucher dehors, nous voilà partis pour la West Coast, avec à notre bord Anne, une routarde française d'une trentaine d'années. Elle est ingénieur et cadre chez... Mars et a pris un an pour faire le tour du monde. Ca fait du bien de se retrouver à discuter avec quelqu'un qui connaît les mêmes états d'âmes que nous...disons, au service engagé d'une société de consommation cautionnée que partiellement!
Après les Kea, c'est avec les « sand flies » que nous avons d nous battre, ces toutes petites mouches à l'air inoffensif mais qui vous donne du fil à retordre et du poil à gratter pendant trois jours une fois qu'elles vous ont piqué. Pendant un moment, on a cru avoir des puces...
Et puis, sous la pluie, nous arrivons doucement à la célèbre falaise de Paynes Ford près de Takaka et sa mythique Golden Bay. Mais ceci est une autre histoire, pour bientôt...
Abbiamo attraversato quasi tutta l'isola sud del paese. Siamo partiti da Castle Hill, siamo andati vicino al
Monte « Cook » (3700 m), purtroppo sotto le nuvole. Il tutto tra paesaggi di fiumi, laghi e colline. Poi ci siamo trasferiti verso Queenstown, all'aria di regina delle montagne tipo Avoriaz. Abbiamo fatto tutta la strada (240 km andata ritorno - niente benzinaio) del Fiordland fino a Milford Sound. Siamo poi tornati su a Wanaka con il suo lago (ancora un lago !), dove abbiamo trovato da scalare. Non fù tanto bello per l'arrampicata quanto per l'ambiente bellissima. Questo paese è il paradiso degli sport outdoor di ogni tipo : parapendio, trekking, kayaking, vtt, rafting e anche volo in elicottero per ammirare le cime, al meno che quest'ultimo non sia proprio uno sport ma piuttosto un'attività turistica .
Parliamo di incontri. Abbiamo una storietta a proposito delle abitudini ecologiche che variano sostanzialmente a secondo di dove vi capita di...inquinare ! Dunque, si tratta di due Francesi che portano due giovani tedeschi ad arrampicare con loro per una giornata ! Li abbiamo incontrati al parcheggio. Arriva sera e chiediamo loro se sanno dove possiamo stare per la notte. Un posto dove potremmo dormire (nel furgoncino), vicino a un fiume per poter lavarci, dato che non ci capita più tutti i giorni. In
fatti, l'acqua che viene dalla neve sciolta è gellida. Cos・ non sempre troviamo il corragio. Sentendoci (chiedere una fonte per lavarci, mi seguite?) , una guida locale si infiamma e ci lancia in faccia « Cosa? Un fiume per lavarvi ? Ma inquinate i nostri fiumi cos・! E per la cacca, come fate ?! Lasciate la merda in giro come fate tutti in Europa ». E Nicolas di rispondere che usiamo un sapone naturale biodegradabile e che cerchiamo di lasciare meno tracie possibile ...Quella del sapone era una bugia inventata per l'occasione e per non fare brutta figura. Comunque, anche se è stato un poco brutale, ci ha fatto riflettere parecchio. Come me l'ha fatto notare poi la Flo, se a casa avessimo detto che ci lavavamo nell'acqua gellida dei fiumi, ci avrebbero sicuramente risposto « che bravi e corraggiosi »...in somma...non ne parliamo più...anche se bisogna aggiungere che non è tutta colpa nostra. La mattina stessa avevamo chiesto a due o tre alberghi se potevamo comprare una doccia ma....no. Per avere la doccia bisognava comprare anche la nottata.
Ma cambiamo argomento. Eccoci di nuovo in viaggio, questa volta verso la Costa Ovest. Con noi a bordo, c'è Anne, una francese che faceva
l'autostop per andare verso i ghiacciai, attrazone nazionale. A circa trent'anni, è riuscita a ottenere un'anno sabbatico dalla famosa ditta dove lavora come ingeniere : Mars. Ci conforta parlare degli stessi stati d'anima che proviamo, cioè del fatto di lavorare in un sistema con il quale non condividiamo sempre i valori...
Questa volta non ci danno più fastidio i Kea, ma le « sand flies », queste piccole mosche assolutamente venenose ! A volte ce ne sono migliaia...e quando ti beccano (e come che ti beccano !), ti gratti durante al meno tre giorni come se avessi...pussole !
Finalmente, dopo ore e ore di pioggia, arriviamo a la famosa falesia di Paynes Ford acanto a Takaka e la mitica « Golden Bay ». Ma questo è un'altra storia che vi racconteremo...la prossima volta
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Ninn
non-member comment
Sringfield???
ôôôôôô un donuts! pinaise!