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Bonjour à tous,
Les soirées ici, ça tourne court. Mes lieux de résidence sont excentrés, c'est repas vers les 7H, et je mange tard par rapport aux locaux, et aux anglo-saxons en général. Hier un bon steak, accompagné d'un riz cantonnais, normal dans un resto tenu par des chinois, et point final. Retour à la chambre bien avant 8H.
Je reviens un peu sur mon hôtesse, Viviane. Hier au soir elle est revenue me voir, pour me mettre en garde de bien débrancher, la cafetière, et le grille pain, lorsque je quitte la chambre ça peut être dangereux. De plus, garer ma voiture, pas comme la sienne mais dans l'autre sens, plus plein de détails insignifiants, mais qui doivent compter pour elle. J'ai l'impression que c'est madame gendarme, mais ça reste facile de lui faire plaisir.
Je viens de la croiser, il y quelques minutes, près de la machine à laver, et je me suis permis de lui demander, si avant mon départ, elle faisait tourner une machine, oui ce soir, je lui ai donner un short, celui que je préfère. Super. J'ai également profiter pour lui demander ce qu'était cette bête que j'avais prise en photo ce
matin et que vous verrez, une mangouste. Elles ont été importées pour chasser les rats, aujourd'hui le gouvernement demande de les tuer. Elle sont devenues tellement nombreuses, qu'elles mangent les oiseaux, les oeufs et à cause d'elles, beaucoup de races endémiques ont disparues. Elle, elle ne peut pas les tuer. Et c'est pas ses 20 chats qui vont s'en charger, je les nourris trop bien. Je m'aperçois, à la lecture, que toute mon histoire, n'est pas des plus passionnante, ni croustillante, je fais avec ce que j'ai en stock.
Depuis que je suis à Hawaï, mes nuits sont bercées par le chant des oiseaux, même des fois un peu fort. Ici on rajoute, soit les grenouilles, mais je pencherais pour des crapauds buffles. J'en ai vu un hier en rentrant, énorme, la taille de mes 2 points réunis. Leur coassement est bien proportionnel à la taille. Cette nuit j'aurais bien coupé le son de tout ce petit monde.
Ce matin 7h, petit déjeuner, inclus dans la location, sur la terrasse, que du bonheur d'avoir toute cette vue pour moi. Le frigo est bien garni, plus pour des anglo-saxons, avoine gruau etc etc, moi je me contente de café,
pain confiture. Et comme à la maison, 1h30 pour le boire ce café. J'ai aussi droit en fruit aux bananes du jardin. Pour ceux qui n'ont jamais mangé de bananes sous les tropiques, la même différence que de manger une tomate d'Espagne, sous serre et celle du jardin. Ce n'est pas du tout le même fruit. Le temps est raisonnablement beau
Le programme de la journée, me rendre tout au bout de l'île à la pointe nord. Avec l'aide de mon road book, j'ai bien reporté sur ma carte tous les sites intéressants, qui sont principalement des plages, et toutes, au nord de Kona sur la côte ouest. Pour le premiers point programmé il me faut faire 50km. Je traverse Kona, la parfaite ville américaine, sans aucun intérêt, mis à part ces centres commerciaux, ses stations services, et vendeurs automobiles.
Sur la route je vais faire un stop, dans un marché de fruits et légumes, et bien sur d'artisanat local pour touristes. J'ai découvert un légume totalement inconnu pour moi, mais c'est surtout sa forme qui m'a interpellé, tout en longueur et biscornu. J'ai demandé de quoi il s'agissait, une sorte concombre (j'ai perdu le reste du nom)
le monsieur m'a fait goûter, de loin un peu gout du melon. Pas terrible.
Les 50 premiers km de côte c'est un paysage lunaire, plus un désert broussailleux de plantes sèches. Pire qu'hier. Des plages je ne vais pas en voir beaucoup, presque toutes sont d'un accès privatisé. A priori la plus belle, celle de Puako, c'est toute la presqu'île qui est occupée, par les hôtels de prestiges. La plage on ne la voit même pas. Ailleurs pareil, mais par des ensembles de villas. Une des rares ou j'ai pu me rendre, occupée par des américains et leur déménagement, plus la radio à fond.
Ce qui fait que je suis arrivée au bout de cette route qui finie en cul de sac, sur un mini parking à Pololu, mon dernier point à voir. Le garde m'a autorisé 1 minute d'arrêt pour faire un photo. Il était 11h30, j'avais fait 120km pour pas grand chose.
La route du retour était obligatoirement la même. Mais sans compter sur ma carte papier, où j'ai trouver une route qui faisait une grande boucle dans la montagne. Sur l'écran de la voiture, je n'aurais jamais pu voir cette boucle. En quelques km
je me suis retrouvé à 1200m d'altitude, et avec de la pluie. Sympa cette route, au milieu des prairies. J'ai vu les premières vaches Hawaïennes, j'en étais à me demandé si ils y en avaient, même des moutons. C'est loin d'être la Nouvelle Zélande.
J'ai retrouvé la route principale, et je décide de repasser à l'appartement, prendre une serviette de bain, et d'aller piquer une tête, dans la crique qui se trouve tout en bas à 5km. Mais quand ça veut pas ça veut pas. Je suis à moins de 2km, quand la haut quelqu'un a ouvert les vannes, j'ai pris des trombes d'eau en quelques secondes. Bel orage tropical, qui s'est ensuite transformé en pluie. Viviane la proprio, me disait que cette année il pleuvait beaucoup trop. Je m'en rends compte. Encore une fois je commence ce blog de bonne heure, bien à l'abri sur la terrasse.
Quel Programme pour demain?. Le temps annoncé, mitigé le matin et un peu de pluie annoncé en après midi. Dans toute les activités que m'avait proposé Clémentine, je n'en accepté une, qu'elle m'avait fortement recommandée, la nage de nuit avec les raies manta, le rdv est demain soir à 19h15
. Trop souvent des pièges à touristes ces activités du style les pingouins en NZ, ou bien les repas folkloriques etc etc
Mais avant ça la journée, un peu de repos et moins de kilomètres.
A demain si vous le voulez bien.
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