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Published: March 20th 2008
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Le discours usuel de tout les gens rencontrés sur la route et qui avaient visité la Syrie était qu'ils ont aimé ce pays pour l'incroyable gentilllesse de ses habitants. On en est presque venu à se demander si ces gens s'étaient consultés au préalable sur le refrain à adopter... Finalement, force est d'admettre que ces derniers avaient raison. On ne retient pas de la Syrie de grands monuments spectaculaires comme on se souvient des pyramides de l'Egypte ou la cité de Pétra pour la Jordanie. Certes, il s'y cache de belles choses mais le plus beau trésor ici c'est sans contredit l'amabilité, la générosité et l'hospitalité de son peuple. Georges W. Bush peut bien dire que l'axe du mal se trouve ici, nous, on l'a bien chercher et on l'a pas trouvé du coté des habitants!
14 mars, jour de l'anniversaire de Véro, nous voulions aller visiter un chateau appelé "Le Crac des chevaliers". Finalement, réussir à se rendre la-bas et à en revenir fut plus grandiose que la visite du chateau en elle-même. En effet, le chateau est très éloigné des grandes villes et pour s'y rendre on doit prendre un bus et demander au chauffeur (en arabe
Les norias de Hama
Les norias sont des roues à eau qui permettaient d'irriguer les terres. bien sur!) de nous laisser sur l'autoroute, au croisement des routes. De là, il faut arrêter un minibus (genre de caravan qui embarque tout plein de monde un peu n'importe ou et n'importe quand) et lui demander de nous conduire le plus près possible de l'endroit voulu. Malheur à nous, c'est vendredi (l'équivalent de nos dimanche d'antan lorsque tout le monde se retrouvait à la messe, sauf que là ça se passe à la mosqué, et tout est fermé) et il n'y a pas de mini-bus. Le temps qu'on le réalise et qu'on commence à envisager de marcher les 20 km restants (c-a-d 3 grosses minutes), une voiture s'arrête et les deux monsieurs nous demandent dans un arabo-anglais ou nous allons puis nous offrent de nous conduire jusqu'au chateau. En route, ils ont fait des détours pour nous montrer une vue panoramique, une église et les restaurants fameux de l'endroit. Mieux qu'un taxi! Et en plus ce n'était vraiment pas sur leur chemin. Pour ce qui est du Crac des Chevaliers, il est monumentale mais on en retient surtout l'orage qui y a fait rage tout le long de notre visite accompagné de vent dément et de grêle (ok, c'est
pas 500 cm de neige mais...). Après la visite, il fallait maintenant se débrouiller pour revenir. La pluie ne désemplissait pas et il n'y avait que des taxis exorbitants pour nous proposer de revenir en ville. Heureusement, un autobus de touriste anglais a accepté de nous conduire jusqu'à l'intersection des routes et de là, il ne nous restait plus qu'à attendre le meilleur. En passant, une des dames du groupe de touristes anglais fait dire à nos mamans que pour presque deux mois de voyages dans le corps on a encore l'air propre et en plus on sent bon! Descendu du bus, on s'est precipité sur la voie de l'autoroute dans l'espoir d'apercevoir un bus régulier qui irait dans notre direction. Pas de chance...mais mieux encore! Un camion s'arrête pour nous demander ou on va, c'est pas sur leur chemin mais comme il pleut toujours très fort, ils nous embarquent jusqu'au viaduc le plus près. Nous voilà donc 4 dans le devant d'un camion, les uns empilés sur les autres. Débarqué du camion, on attendra finalement 10 minutes pour qu'une voiture s'arrête, un mini-bus qui plus est. Le monsieur était en congé mais il a decidé de nous prendre gratuitement.
Le savon d'Alep
C'est un savon qui est toujours fait a la main, ici, a Alep. A base d'huile d'olive de 2e pression et de feuille Laurier on peut tout laver avec. Le corps, les mains, les cheveux, les taches sur les vetements! Bref, ce fut toute qu'une aventure pour ce rendre à ce fameux chateau mais encore mieux, cela démontre à merveille la grande gentillesse des syriens et leur volonté d'aider aussitot qu'ils le peuvent. Jamais durant cette journée nous n'avons levée la main dans les airs pour faire du pouce, tout ces gens se sont arrêtés par eux-même pour voir s'ils pouvaient nous être utile. Ce n'est qu'un exemple parmis tout ce que nous avons vécus grace à eux en si peu de temps et nous espérons que ça puisse vous aider à comprendre pourquoi tout les voyageurs qui ont visité la Syrie garde de ce pays le souvenirs de ses habitants.
Anecdote: Les gens essaient aussi de nous aborder dans notre langue. Quelle ne fut pas notre surprise d'entendre sortir de la bouche d'un arabe un gros :"Tabarnak!". Le pauvre croyait que ça voulait dire "enchanté de vous rencontrer"...c'était quand même un effort apprecié.
On vous redonne des nouvelles en Turquie!
Félix et Véro
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Jonathan Roy
non-member comment
Joyeux aniversaire V-ro! ton bronzage te va bien