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Published: November 17th 2023
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ASK SHUWAMIYAH 500KM
Bonjour à tous
Ce matin avant le départ, pour notre plus longue étape du séjour, nous prenons un copieux petit déjeuner. Le buffet offre un grand choix. J’aurais la délicatesse de ne pas vous décrire tous les choix de Cathy. Heureusement, avec le dîner, il était inclus dans le prix de la chambre, si non c'est le budget des vacances qui y passait. Elle donnait l'impression de se régaler, et c'est là le plus important. Même pour le souper hier au soir, le choix était très diversifié, copieux, le côté agréable, comme ce matin, c'est d'être servi au bord de la piscine. Soir ou matin la même température, d’environ 25°. Hier au soir j’ai bu ma première goutte d’alcool depuis notre arrivée à Oman, une Heineken, si non c’était de l’eau, pas par volonté, mais par manque d’offre. Et toujours pas la moindre rondelle de saucisson.
9 heure ce matin, le cheek out est fait. Le premier arrêt est programmé Madrakah, un charmant petit village de pêcheurs, à 70km, qui est super bien décrit sur le guide, que nous n’avons pas sur notre road book. Cathy attend avec impatience sa découverte.
Je ne vous
raconte pas la déconvenue. Le village comme les autres, une poubelle à ciel ouvert. Au téléobjectif j’ai pu faire une photo des ses bateaux omanais, les Dhows. Le tour du village en voiture et vite fait nous quittons vite ce cloaque.
Ce que ne m’avait pas précisé mon copilote, c’est que nous avions quitté la route nationale, et fait 25km aller pour nous y rendre.
De retour sur la nationale, elle a du mal à programmer l’étape suivante qui est notre hôtel de ce soir, qui se situe à environ 330km, au sud. La raison est que nous trouvons plusieurs types d’orthographe, le road book en a une, le guide en a une autre, ma carte encore une, et le gps n’en n’accepte aucune. je sens Cathy contrariée. J’essaie tant bien que mal de la rassurée, vu qu' il n’y a qu’une autre route pour le sud, et que la carte routière ne va pas nous tromper.
La route est très belle, des lignes droites interminables, on croise un camion de temps en temps, elle est limitée à 100kmh, je suis régulièrement au-dessus de 140. Il faut être hyper attentif aux traversées de chameaux. Il y en
a beaucoup et on se demande un : à qui ils appartiennent, et deux ce qu’ils peuvent manger dans ce désert de cailloux. Une partie de la réponse va venir plus tard, du carton. Vous verrez la photo.
Ce désert est monotone, que des cailloux, des cailloux et encore des cailloux, des lignes droites à n'en plus finir, ce qui explique ma vitesse, en sortir au plus vite. En même temps on savait qu’en venant ici il ne fallait pas s’attendre à autre chose, nous ne sommes, en forêt tropicale.
Sur une zone de 25km, tout est devenu blanc comme du talc, très surprenant. Ensuite à suivi un paysage lunaire, lui aussi, visuellement pas passionnant. Les villages que nous traversons, ne le sont pas plus. Sans vouloir insister, toujours aussi sales. Parfois la route rejoint la mer, l’espoir renaît, pour de beaux paysage ou une belle découverte. Hélas non.
En principe nous approchons de la destination finale, et se présente à nous le canyon Dhofar. Enfin de belle images pour nos yeux, et pour les appareils photos. Les différentes couleurs sont spectaculaires, le canyon grandiose. Ce ne sera que sur une dizaine kilomètre, juste avant de rejoindre
la côte.
Un village pas de nom à l’entrée, une station service, je suis qu'à moitié du réservoir, mais refait le plein, dans cette région, les stations ne sont pas légions.
D’après ma carte nous sommes tout près du but. Le mauvais sort, fait que le gps perd le signal, Cathy contrariée me dit qu’il reste environ une vingtaine de kilomètres. Je lui fais total confiance.
Je fais 25 kilomètres, et le doute s’installe dans mon esprit, je consulte la carte, et décide de faire demi-tour, et de retourner au dernier village où j’ai fait le plein. En fait l’hôtel est à la station, tous les deux nous l’avions vus, mais l’enseigne ne porte pas le même nom que sur notre road book.
Je vais quand même demander si c’est bien ici, je suppose que c’est le même patron que l’essence, un hirsute de première classe, qui a des difficultés à aligner 2 mot d’anglais, me confirme que c’est ici, au premier abord j’ai un doute. Cathy passe un message à Amine qui répond, qui lui confirme que c’est celui-là. Elle lui fait savoir que vraiment ce n’est pas terrible comme hôtel. Il le sait mais
il n’y en a aucun autre sur 200km à la ronde. Si l’étape suivante n’avait pas été à 250km, et 500 derrière moi, on auraient « foutu le camp ».
C’est tellement c’est basique, pour moi, pas terrible pour Cathy, comme chambre, que nous décidons de ne pas faire une seules photos. Bien entendu pas de wifi.
Demain toujours vers le sud, Salalah, la dernière ville de ce voyage, pour 3 jours, avec plein de visites au programme
A demain si vous le voulez bien
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