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Published: July 23rd 2018
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Bonjour à tous,
Journée épouvantable, journée de M..... avec un grand M majuscule. A 90% par ma faute.
Katowice - Wroclaw, c’est 194 km 1h35, par l’autoroute. Je voulais faire le détour par Ostrava en République Tchèque, c’était rajouter 90 km 45 minutes de plus. Petite info qui peut servir si vous venez dans la région. Le gps propose les pays, exemple Finlande, Pologne etc direct. Mais pour la Slovaquie il faut mettre République. J’ai rentré plusieurs pays aux alentours, avant d’aller me faire confirmer qu’Ostrava, était bien en Slovaquie.
Quel changement en passant en Slovaquie déjà sur l’autoroute, 110 c’est 110, les routes pareilles le 90 est respecté. Dans la ville d’Ostreva, une quiétude plane. C’est reposant d’un seul coup. Il n’y a rien de particulier à voir ou à y faire mais la ville est très belle. Belle architecture, entretenue, complètement conquis par cette ville. Un point noir, ici c’est la Bohème (pas celle d’Aznavour), mais la région. Ce n’est plus les scandinaves, mais bien des bohémiens, pour un petit pourcentage que j’ai croisé. Je pense qu’on va se comprendre, mais je ne laisserais pas traîner mes poules, imaginez mon portefeuille.
La Silésie où je
me trouve depuis 3 jours est une région en Europe Centrale qui s’étend sur 3 pays Allemagne, Pologne, et Republique Tchèque. La capitale est Wroclaw où je suis ce soir. Là aussi l’histoire de cette région est très et sans doute une des plus mouvementée d’Europe. Une région qui a tout particulièrement souffert lors de la dernière guerre. Elle est surtout connue pour sa ressource naturel le charbon. De nombreux déportés ont travaillés dans les mines de Silésie. Je pense que beaucoup de monde se chauffe encore au charbon dans la région, vu le nombre de charbonniers qu’on peut voir le long des routes.
En début de matinée j’ai fait Katowice, Ostrava par l’autoroute, sans travaux. Je regarde ma carte et programme directement Wroclaw. Mais je m’aperçois qu’elle me fait pratiquement revenir à Katowice, alors alors qu’il y une jolie route dans la campagne qui est plus courte, sans doute moins rapide. Pas grave, j’ai du temps. Je la trompe et programme Opole, qui est sur la route que je veux prendre. Ce soir je me dis que j’aurais mieux fait de la suivre ma "GereMène". Je me suis fourré dans un bordel sans nom pendant 80 km. Pratiquement
3 heures pour les faire et grosso modo et finir à 150 km au compteur.
Cette nationale est fermée sur au moins 50 km. C’est 50 km de déviation en continue. Déviation sur des départementales, voir vicinales. Là on met des centaines de camions, c’est les moissons, on rajoute des tracteurs avec les bennes de blé, la voie ferrée ou le passage à niveau reste fermé pendant des 10 minutes, un camion en panne lors d’une manoeuvre, perpendiculaire à la route, après une 1/2 heure d’attente j’ai réussi à passer, en rabattant les rétros, sur le trottoir juste de la taille de la voiture. Je ne vois pas à ce moment là ce que je peux avoir de plus. Je sais sire travaux en polonais: uvaga.
Je suis plus qu’heureux de retrouver l’autoroute, même si à peine rentré il y a un péage. Je ne mets pas gazoil souvent, mais c’est le moment. Première station, je fait le plein, j’en profite aussi pour faire le plein de cigarettes, pendant que je suis encore en Pologne à presque moins 70% qu’en France. J’en profite, sur le parking pour me réserver un hôtel. Merde mon téléphone c’est debranché, et la
batterie est vide. Pas grave un coup de charge sur 50 km et sera bon. Même sur l’allume cigare il coupe. Je fais 70 km et à la barrière de péage, je m’aperçois que je n’ai pas ma carte bleue. Je l‘ai oublié à la station. Heureusement j’en ai deux. Plus qu’à faire demi tour. Environ 30 minutes, pour retourner.
Je prends la première sortie, je vois sur le gps qu’il y a une entrée de l’autre côté. Et comme le matin des travaux, l’entrée est fermée, et 3 routes sur 4 sont barrées, je vais faire une quarantaine de km au pif pour retrouver l’entrée suivante. Tous ces km dans les mêmes conditions que le matin, circulation camions tracteurs. Lorsque je retrouve enfin l’autoroute, je me colle au "cul" d’une Porshe, qui ouvre bien la route, on prend même les 220, putain que ça défoule.
La station je la retrouve après 1 h1/2 de route. Une chance c’est la même caissière. Toute jeune, blonde comme les blés, mais surtout des yeux bleus à tomber. Je crois que c’est la première fois que je faisais un compliment en anglais sur ces yeux. Elle s’est souvenue de moi de
suite. Je ne saurais jamais si c’était pour le compliment, ou le vieux machin qui drague, mais je m’en fou, elle m’a sortie de suite ma CB. Quelle soulagement, mais au point d‘accablement où j’en étais ça ne m’aurais pas surpris qu’elle ne l’ai pas. Encore 150 km de plus, pas gratuit, 4.5e pour l’aller retour.
Et pour finir je suis à 200m de l’hôtel que j’ai réussi à réservé, et de nouveau, travaux, et le gps recule à 3.6 km de détour en pleine circulation, et au pas à cause des rues fermées. Il y a la gare, et il faut aller prendre une trémie pour traverser, et encore près d’une heure les fesses trempées sur le cuir. En ville le thermomètre indique 34º.
Bilan de La jour plus de 8 heures derrière le volant pour un bilan pas loin de zéro. On va mettre ça sur le compte des aléas. Et aussi à moi d’être moins sensible aux beaux yeux.
Je suis à 357 blogs en 5 ans, sans jamais faillir, mais c’est la deuxième fois que je le fais, pratiquement par devoir envers ceux, et vous êtes nombreux à être de fidèles lecteurs. La
première fois c’était à Atlanta.
Demain Berlin, adieu les routes polonaises, sans regrets.
À demain si vous le voulez bien.
Ps: pour clore la journée en beauté ce soir après le souper, la tablette ne veut pas se connecter. C’est une fois coucher que l’idée m’est venue d’essayer en Bluetooth avec le téléphone. La ténacité à payé. Il est 0h40.
D
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