ITALIE - Pomposa et Ravenne


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June 30th 2022
Published: July 7th 2022
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Parfois le soleil tape tellement fort qu’on en perd un un peu la boule... du coup... je vois que j’ai préparé ce blog mais ne sais si je l’ai publié... Un tien vaut mieux que 2 tu l’auras, donc je prends le risque de vous le publier..
Bien entendu, aujourd’hui 5 juillet nous sommes bien loin de là... pas de bonnes connexions durant le reste du voyage... espère pouvoir le rattraper...
Sommes au bord du lac Majeur... et tout ok...

Abbaye de Pomposa

Pour en savoir vraiment tout :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Pomposa

Mais, allons à la découverte de la célèbre abbaye de Pomposa, une abbaye bénédictine située sur le territoire de la commune de Codigoro (province de Ferrara) qui, avec son majestueux clocher, domine la verte plaine environnante appartenant au territoire du Delta du Pô, inscrit au Patrimoine Mondial de l’Humanité.

L’origine de l’abbaye, fondée par les moines Bénédictins sur ce qui était la Insula Pomposia, un ile boisée délimitée par la mer et par deux fleuves, remonte aux VIème-VIIème siècles. Après l’An Mille commença la période la plus faste et Pomposa devint un centre monastique prospère où les moines se consacraient à une vie de prière et
nous reprenons la routenous reprenons la routenous reprenons la route

vers Ravenne cette fois mais avec un petit arrêt bien intéressant !
de travail, liée à la figure de l’abbé Saint Guido (Saint-Guy).

Le monastère de Pomposa accueillit d’honorables personnages de l’époque, parmi lesquels il faut rappeler Guido d’Arezzo, le moine célèbre pour sa contribution à la pédagogie musicale, notamment à l’élaboration d’un système à sept notes de musique. À l’intérieur de la basilique Sainte-Marie on peut admirer l’un des cycles de fresques d’inspiration giottesque les plus précieux de toute la province, ainsi que le magnifique sol en mosaïque et incrustations de marbres précieux posé entre le VIème et le XIIème siècle.

Les nefs ont été peintes avant l’an 1350 par des peintres bolognais sur des sujets relatifs à la Bible des pauvres. Les épisodes se déroulent sur trois niveaux: sur la façade haute de la nef on peut voir les épisodes de l’Ancien Testament, au centre se déroulent les épisodes du Nouveau Testament et au-dessus des arcades sont représentées les images de l’Apocalypse. La conclusion logique du cycle complexe représenté est peinte sur la contre-façade représentant le Jugement dernier avec une distinction claire entre les plans divin et humain et entre les plans séculaire et ecclésiastique. Les images de l’Enfer sont d’un fort impact émotionnel et elles occupent un espace plus grand que l’espace occupé par les images du Paradis, évoqué par la figure des patriarches qui accueillent les âmes des Bénis.

J’ai vraiment adoré cette visite car l’église est magnifique. Malheureusement plus aucun moine...



Notre route nous a menés à Ravenne qui est considérée comme la capitale mondiale de la mosaïque. Elle livre un patrimoine artistique incomparable (8 sites classés par l’UNESCO) où se marient des influences antiques et orientales : ses somptueuses mosaïques sont certainement les plus belles d’Italie ! Comme on ne peut pas tout voir, nous nous sommes limités à trois sites qui nous ont émerveillés : le Mausoleo di Galla Placidia, la Basilica San Vitale et le Battistero neoniano. Tout n’est pas l’un à côté de l’autre... nous avons donc bien marché durant toute la journée... Il y avait heureusement pour nous un bus qui nous menait du camping au centre de la ville...

La basilique San Vitale : la légende rapporte que l’édifice aurait été érigé sur les lieux du martyre de saint Vital. Cependant, il n’est pas certain qu’il s’agisse de saint Vital de Milan ou d’un autre saint Vital don’t les reliques ont été découvertes en même temps que celles de saint Agricola par saint Ambroise, en 393, à Bologne.

Le plan de l’édifice passe parfois pour avoir été inspiré par celui de l’Anastasis, l’église de la Résurrection que Constantin Ier a fait construire à Jérusalem sur le site du Saint-Sépulcre (et qui a été détruite par les Perses en 614). Plus probablement, le plan s’inspire de celui de la première église San Lorenzo de Milan, monumental édifice de plan centré construit dans la seconde moitié du ive siècle, dans une ville qui était devenue la capitale de facto de l’Empire romain. Mais la dette la plus importante est à chercher à Constantinople, dans l’église des Saints-Serge-et-Bacchus, mise en chantier dans les mêmes années, qui présente un plan, une élévation et un système de couvrement très proches : Saint-Vital témoigne du rayonnement de l’art constantinopolitain à Ravenne, avant même la prise de Ravenne par les Byzantins (540). La place importante que Saint-Vital occupe dans l’histoire de l’architecture tient aussi au fait que l’édifice a été pris comme modèle pour la chapelle palatine de Charlemagne, à Aix-la-Chapelle2, construite de 790 à 805, autour du couronnement impérial de 800.

Le mausolée de Galla Placidia est un monument de style paléochrétien construit dans la première moitié du Ve siècle à Ravenne en Italie. Ce monument a une notoriété mondiale en raison de ses somptueuses mosaïques, qui sont parmi les plus anciennes conservées dans cette ville et qui marquent le début de la transition entre l’art paléochrétien et l’art byzantin.

La construction du mausolée fut décidée par l’impératrice Galla Placidia vers 430. Dans un premier temps, l’ensemble constitué par ce qui deviendra le mausolée était un oratoire dédié à saint-Laurent, martyrisé par les Romains et selon la légende, brûlé sur le Gril Ardent. L’église Santa Croce à laquelle était accroché cet oratoire a aujourd’hui disparu, et le mausolée en est l’ultime trace. Quant à Galla Placidia, elle meurt à Rome, le 27 novembre 450 et fut très probablement ensevelie dans la rotonde Sainte-Pétronille attenante à la basilique Saint-Pierre de Rome où est enterrée la famille théodosienne1 et non dans son mausolée de Ravenne. Cette confusion vient probablement du fait que se trouvent trois importants sarcophages dans le mausolée, longtemps considérés comme la tombe de Galla Placidia, mais en réalité introduits dans le lieu au xive siècle sous le ministère de l’évêque Renaud de Concoregio.

Le baptistère neonniano fut construit par l’évêque Ursus à la fin du ive ou au début du ve siècle, comme bâtiment annexe d’une grande basilique, détruite en 1734. Il fut terminé par l’évêque Néon, vers la fin du Ve siècle ; c’est de cette époque que date la décoration de mosaïques. Le pavement du bâtiment est à présent à 3 mètres au-dessous du niveau du sol, ce qui change l’aspect visible du monument. Le plan est octogonal, comme au baptistère du Latran à Rome, plan qu’on retrouve pour de nombreux édifices paléochrétiens puis plus tard pour des monuments byzantins (comme la basilique Saint-Vital dans la même ville) ou d’inspiration byzantine (comme le Dôme du Rocher à Jérusalem). Il a une signification symbolique : il figure les sept jours de la semaine (et de la création du monde) plus le jour de la résurrection et de la vie éternelle.

L’édifice a été remanié au xe ou xie siècle par l’ajout de quatre petites absidioles, faisant disparaitre une partie des opus sectile. Il y a un contraste important entre la richesse de l’intérieur du bâtiment et la sobriété épurée du parement en brique de l’extérieur, ce qui est fréquent dans l’art paléochrétien et en particulier à Ravenne. Ce baptistère est caractérisé par son architecture monumentale. Les trois arcs (symbole de la Trinité) reposant sur des colonnes comme fermeture pour les fenêtres de l’intérieur ne se distinguent pas de l’extérieur.

Le baptistère possède en son centre des fonts baptismaux, constitués par une vasque monumentale et octogonale en marbre pour baptiser les fidèles par immersion presque totale.

Lors de toutes ces visites on oublie parfois l’heure du déjeuner... où on déjeune vers 16h... Il y avait heureusement un magnifique marché couvert qui nous a suffit pour nous rassasier d’un petit quelque chose...

Tout n’est pas l’un à côté de l’autre... nous avons donc bien marché durant toute la journée... Il y avait heureusement pour nous un bus qui nous menait du camping au centre de la ville...

Lors de toutes ces visites on oublie parfois l’heure du déjeuner... où on déjeune vers 16h... Il y avait heureusement un magnifique marché couvert qui nous a suffit pour nous rassasier d’un petit quelque chose...


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