Jour 9 (4 juillet) - Milos 2

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L’île étant très grande, et puisque nous avons le temps, nous décidons de louer des autos pour pousser plus loin notre exploration.



Nous débutons par une visite de catacombes chrétiennes datant du 1^er siècle après JC. Ensuite, nous nous dirigeons vers Filipotamos, petit port de pêche. Nous sommes sur la côte nord de l’ile et le vent souffle fort. Les vagues frappent les rochers provoquant des geysers d’eau. C’est tellement beau, on hésite à quitter.



Notre arrêt suivant est Sarakiniko, nous sommes bouche bée. Un paysage lunaire de ponce blanche. Des grottes creusées dans la falaise au bord d’une mer d’un bleu profond et d’un ciel sans nuage.



Nous poursuivons vers Pollonia pour un petit diner au bord de la plage. Le vent souffle de plus en plus fort.



L’activité économique de Milos, outre le tourisme, est basée sur l’exploitation minière. On nous avait chaudement recommandé la visite d’un village minier abandonné au milieu des années 50 à la suite d’une grève qui avait mal tournée. On se dirige donc vers Thiorichia. Plus on avance, plus les routes deviennent étroites, en terre battue, isolées. Voulant faire nos braves touristes, on continue d’avancer, chaque famille dans sa Fiat Panda (grosseur d’une Suzuki Swift !). Au détour d’une courbe, on retrouve sur un chemin de craie blanche, à peine plus large que la voiture entre la falaise et un profond précipice. Nous avons tous le cœur qui s’arrête un instant particulièrement Mario et Isabelle qui étaient du coté du précipice. Mario, regardant dans son rétroviseur, aperçoit Daniel qui lui fait signe qu’on devrait reculer. 100% d’accord; arrière toute ! On s’arrête tous un peu plus loin pour reprendre notre souffle et rire un peu de notre frousse. Quelle idée d’envoyer des touristes dans un tel endroit. Nous nous probablement perdus en chemin.



On repart en direction de la civilisation lorsque l’on croise un Jeep avec un couple à bord. Nous les arrêtons pour leur poser quelques questions. À notre grand étonnement, nous étions sur le bon chemin et la ville est très intéressante à visiter selon eux. La dame nous encourage à y aller, cela vaut la peine dit-elle. Son mari, probablement à voir notre peu d’enthousiasme, nous donne un sage conseil : «Retournez à votre bateau et achetez vous une carte postale !!!». Merci monsieur, nous allons suivre votre conseil !



Après toutes nos aventures et la tête pleine de fantastiques paysages, nous terminons doucement la journée dans une petite station balnéaire. Et la soirée sera clôturée par la partie de cartes quotidienne des enfants.

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