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Published: September 14th 2012
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13 septembre 2012 Un souvenir en famille inoubliable, voilà qui résume bien mon voyage en Suisse et en France. Et le grand air, la bonne bouffe et le bon vin!
J’ai tout d’abord retrouvé mes parents, ma sœur Andrée et mon frère Gabriel à l’aéroport de Genève. Ok…. mes yeux étaient un peu humides quand je les ai enfin aperçus… C’est normal quand ça fait 7 mois qu’on ne s’est pas parlé de vive voix! Mais d’un autre côté, avec Skype et les appels-vidéo, on a l’impression que ça fait moins longtemps qu’on s’est vu. Ou est-ce tout simplement parce que notre voyage défile à vive allure?!
En voiture (une Renault), nous nous sommes rendu de peine et de misère à notre premier
chalet au Grand-Bornand, Haute-Savoie, qui pourtant n’était qu’à 1h30 de route! C’est ce qui arrive quand il y a 2 GPS et 5 têtes dans la même auto, quoique les 3 assises derrières rattrapaient le temps perdu et laissaient le conducteur à lui-même et ses problèmes… ou devrais-je dire ses GPS?! Arrivés au chalet, nous ménageons les chauffeurs et nous nous occupons d’aller faire l’épicerie pour le souper. De justesse! Parce que là-bas,
Haute-Savoie, Grand Bornand
Compétition de ski à roulettes les commerces ont la brillante idée de fermer entre 12h et 14h-15h, puis pour la soirée à compter de 18h30-19h30. Dans le seul commerce encore ouvert, nous avons déniché de quoi se faire des pâtes au chèvre et aux saucisses, avec une entrée de fromage et deux bonnes bouteilles de vin. Pas si mal!
Nous avons donc soupé sur le balcon de notre chalet typiquement Savoyard, en crépis blanc et en bois foncé. Une scène bucolique comme ça ne se peut pas : paysage de prés alpins sur un fond de sommets rocheux, avec une route qui serpente la vallée, entre les petits hameaux de chalets en bois et les troupeaux de vaches qui ballotent leurs cloches nonchalamment. Un bruit de fond qui vous accompagne jusque dans vos rêves, puisqu’il n’arrête jamais! Sans oublier un élément omniprésent dans les Alpes : le remonte-pente! Il y en a partout! Heureusement, il se fond dans le paysage beaucoup mieux que chez nous, puisqu’il n’est pas nécessaire de raser une partie de boisé qui dans les Alpes est beaucoup moins présent. Remarque de mon père, qui je trouve expliquait bien cette intégration dans le paysage d’un élément pourtant peu esthétique.
Puis
Haute-Savoie, Grand Bornand
Compétition de ski à roulettes ; 3 niveaux d'encouragement! (celui à droite, je l'engage!) vînrent les noces et le branle-bas de combat qui les précède. Sept personnes pour une douche, un miroir, un fer à repasser, un fer à cheveux (ok.. . pour 4 filles, mais quand même..)! Nous sommes malgré tout arrivés dans les premiers sur le parvis d’une charmante petite église à Genève. Une cérémonie improvisée tout à fait naturelle, une mariée magnifique et une belle brochette d’invités du Québec, de la Suisse et d’Italie (Cécile, dis-moi si je me trompe!). La réception a ensuite eu lieu au Château de Crest, entouré de vignes. Pas besoin de vous dire que le vin était bon! Tout comme le souper et le dj, qui nous a tenus jusqu’à je-ne-sais-plus quelle heure… tout ce que je sais, c’est que nous sommes rentrés à 6h30am au chalet, après un petit arrêt chez les mariés.
Dans les jours suivants, toujours en Haute-Savoie, nous avons visité quelques villes, nous avons fait un tour de voiture en Suisse et de la randonnée. Et du vélo de montagne, ma dernière découverte! Accompagnée de mon père et de mon frère, nous avons pris un remonte-pente jusqu’aux points
de départ des sentiers. Nous nous sommes trompés de chemin dès le début,
Haute-Savoie, rando
Merde, notre spot d'ombre est déjà pris... pour se retrouver dans une piste difficile. Minute bobinette, j’ai besoin de tous mes membres pour terminer mon voyage! Nous sommes revenus sur ‘’nos roues’’ et nous avons poursuivi notre sous la pluie jusqu’à un chalet où nous avons dîné avec une salade de chèvre chaud et de charcuterie. Il y a pire dans la vie... Comme de redescendre les Alpes en vélo sous un gros soleil et de finir attablés devant une bière locale, sur une terrasse au centre du village! En bref j’ai bien aimé mon expérience que je compte
répéter au Québec, mais je dois avouer que j’ai été franchement surprise de la forme physique que ce sport requière. Cardio dans le piton et muscles en feu, même ceux des mains!
Vînt ensuite le Tour du Mont Blanc côté nord, en formule luxe! C’est-à-dire que nous logions dans des chambres d’hôtel ou de refuge, incluant le petit déjeuner et le souper, et le transport de bagages. Six jours de randonnée en montagne, totalisant environ 120km (parcourus et non tel qu’indiqué dans notre guide) étalés sur 3 pays, soit l’Italie, la Suisse puis la France. Autre que les paysages, je me souviendrai… en Italie : des entrées
de pâtes
(la première fois, on en a pris 2 fois, pensant que c’était le repas principal… nous devions avoir l’air de beaux cochons!), en France : des shorts vraiment
short des randonneurs français, en Suisse : de leur 5 à 7 tellement cher que nous les improvisions dans nos chambres ou sur notre balcon, comme des adolescents! Et pour clore le portrait, rien de mieux qu’une belle grosse neige à 2500m, en shorts! Ben oui! D’abord un gros bouillard bien épais, puis des gros flocons dignes d’un 24 décembre. GÉ-NIAL!
La troisième semaine : L’Alsace! Nous avons séjourné dans le village de Zimmerbach, dans une petite maison alsacienne avec un intérieur contemporain, complètement rénové. C’était vraiment joli. Le village se trouvait au cœur de la route des vins, et près de villes d’intérêt tel que Strasbourg et Colmar. Et encore une fois, sans le planifier, il y a avait un festival! Cette fois-ci, c’en était un médiéval, dont les chars allégoriques racontaient l’histoire de Merlin. Mettons que le village typique alsacien de Ribeauvillé s‘y prêtait bien, avec ses maisons en bois et ses rues étroites toutes en pierres. NOus nous sommes ensuite promené en vélo, traversant vignobles et
Haute-Savoie, une québecoise!
Comment ne pas s'ennuyer d'une soeur de même! villages. NOus avons évidemment visité quelques viticulteurs, ainsi que leur cave à vin. Je suis tombée en amour avec le blanc de l’Alsace (j’ai beaucoup pensé à toi Ge!) … spécialement avec le Riesling et le pinot blanc. Dans un registre moins joyeux, nous avons aussi visité un camp de concentration. C’était triste et dégoutant de voir ce de quoi la nature humaine est
capable. Et effrayant. J’ai malheureusement dû écourter ma visite parce que j’ai été malade. Au début je croyais que c’était la boule dans mon estomac qui se manifestait, puis les anti-inflammatoires qui me boudaient, puis mon foie qui se révoltait. Mais quand mon père a aussi été malade 2 heures après moi, on a conclu pour un virus! Qui est passé aussi vite qu’il est venu, sans faire d’autres victimes.
En résumé, ces 3 semaines ont passé beaucoup trop vite! Cela m’a fait du bien de voir ma famille, de dormir confortablement dans le même endroit pendant au moins une semaine, de faire une vraies bonne lessive, de boire du bon vin (après 7 mois de sevrage!) et de manger de la viande! En parlant de manger… mes deux palmes d’or gastronomiques de ce voyage
vont à ma mère pour sa tartiflette au fromage Reblochon et à mon oncle André pour sa choucroute au vin blanc. Puis à tous les fromages, croissants et chocolatines fraîchement sortis du four que nous avions à chaque matin… puis aux quelques livres que
j’aurai prises en trois semaines..!
Et mon prix citron va aux serveuses françaises, qui semblent avoir de la misère à décrire leur menu. Par exemple, on me répond qu’une
salade mêlée est un mélange de salades, que la grosseur de la pizza est celle… d’une pizza, et qu’un Kougloff c’est un… kougloff avec un trou rempli de liqueur. Bref, rien de très clair..
Sur ce, je vous dis…..Sayonara! On est à Tokyo; le prochain blog risque d’être pas mal différent et plein de nouveautés!
Ciao!
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Dominique Lachance
non-member comment
La préférée de fiston! xxx