Ce devait être la Turquie puis la Grèce mais finalement c'est la Corse

---

La traversée



Commencons par le commencement. De Nice, nous avons pris le traversier pour Bastia, ancienne capitale de la Corse, depuis supplantée par Ajaccio tant économiquement que politiquement. Cinq heures de rouli et de tangage au cours desquelles nous nous sommes fait copieusement arroser d’embruns tres salés et tres collants, la teneur en sel de la Mediterannée étant particulierement élevée. Qui l’eut cru vu la taille et la hauteur de ces paquebots à court rayon. Z’étions installé à l’étage supérieur, là où il y a la piscine et les transats. Le ciel étant nuageux nous avons cru pendant un certain temps que les gouttelettes venait d’en haut alors qu’elles venait de la flotte. Ne conaissant pas les us et coutumes des traversiers, nous avions réservé des »pulman », espèce de « lazy boy » mauves, usés à la corde (le mot est faible) alignés comme dans des sièges de wagons de passagers de chaque côté du premier pont que nous n’avons pas utilisé comme tous ceux qui comme nous avaient déboursé les 10 euros supplémentaires pour avoir le privilège de «s’assir » dans cet ancien fumoir de salon mortuaire. Nous saurons pour le retour qu’il est bien inutile de réserver ces engins à bascule puisque tout le monde se retrouve sur le pont supérieur. L’arrivée à Bastia se fit dans la grosse chaleur, l’eau nous pissant su’l corps. Au débarcadère,pas de taxis, on s’informe pour se faire dire, pas très gentiment d’ailleurs, de suivre les indications à peu près inexistantes et d’attendre.Une heure plus tard et toujours sans taxis, je cross la street pour m’enquérir dans un café arabe de la mouvance et de la fréquence des taxis en mentionnant le nom de l’hôtel où nous avions réservé une chambre. » tchu oubli le taxchi qu’il me dit le coranique en m’indiquant du doigt la direction. Tchu voit le panneau vert en haut de la butte « et ben chèz pas là chèz de l’autre côté!,,,! Une fois monté tu laisse glisser les valises et c’est gagné mon frère.

---