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Published: March 11th 2011
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Suite à la visite de nos compagnons voyageurs, nous avons commencé à avoir des fourmis dans les jambes. La routine était installée, il était donc temps de la perturber et de commencer à découvrir un peu le continent de nos ancêtres. Comme Bruxelles est si près de Lille, à peine 30 minutes de train, nous avons opté pour cette première destination. D’ailleurs, Geneviève a une amie qui y étudie pour le semestre d’hiver. Nous sommes donc allés la rejoindre. Par contre, le train nous semblait une option bien trop facile pour les personnes en quête d’aventure que nous sommes. Alors pourquoi pas opter pour faire le chemin de la façon la plus longue et la plus compliquée possible!
Le vendredi arrivé, dès que Mathieu en a eu terminé de ses cours, nous avons sauté dans le métro de Lille pour nous rendre le plus près de la frontière possible. Arrivés à ce point, n’ayant aucune idée d’où nous rendre mais n’ayant qu’un seul objectif en tête : passer la frontière à pied, nous avons marché en suivant les panneaux routiers. Direction la gare de Mouscron! À peine 20 minutes plus tard, nous croisons une petite pancarte avec l’inscription Belgique :
Mouscron
Le "s" est muet, quel nom de ville! la fameuse frontière… déçus! Nous continuons donc à marcher en croyant que nous y étions sans doute bientôt. Erreur! La marche jusqu’à la gare nous aura pris 1 heure et quart! Nous avons ensuite pris le premier train à destination de Bruxelles. En somme, nous avons mis tout près de 3 heures pour nous rendre à 100 kilomètres de Lille!
À destination, Geneviève, l’amie de Geneviève (on vous prévient, ça va être dur à suivre! On teste ici votre concentration!), est venue nous prendre à la gare, un petit tour dans l’autobus septante et un (71, sont fous ces Belges) pour nous montrer le chemin jusqu’à son chez-soi belge! Nous y avons déposé nos trucs car c’est sur son plancher que nous logions pour les 2 nuits qui allaient suivre, et sommes repartis. Considérant qu’une épicerie est en soi une expérience culturelle dans chaque pays que nous avons visité jusqu’à maintenant, il nous fallait vivre l’expérience des épiceries de Bruxelles. Nous avons donc choisi celle que nous croyons la pire, le Colruyt. Il s’agit en fait d’un genre de Rona de l’alimentation où tout est installé sur des étagères orange en acier et où il y a une rangée
Place des Martyrs
La photo ne montre pas que c'est un mausolée où plusieurs personnes ayant participé à l'indépendance de la Belgique y ont été enterrées. de congélateurs: des congélateurs blancs comme certains ont à la maison qui renferment les produits qui sont affichés (à l’aide d’une affiche imprimée et plastifiée, sans doute une activité réalisée par les enfants de la garderie du quartier) sur le mur au-dessus. Le fonctionnement des caisses aussi fut difficile à comprendre (ou totalement absurde si vous voulez notre avis) et le vin qu’on y vend n’est pas buvable… mais c’est pas cher! Nous avons terminé la journée avec une bonne bière belge, une vraie, en compagnie de Geneviève « l’amie », Mathieu « l’ami » (on vous l’avait dit que ça n’allait pas être facile à suivre) et Sébastien (tous des collègues d’université de Geneviève étudiant à Bruxelles pour le semestre), et une mitraillette pour souper (un genre de sandwich kebab mais avec les frites à l’intérieur!).
Le lendemain, nous nous sommes levés tôt, un peu courbaturés, pour faire le tour de la ville, encore une fois à pied!
Un tour de tram pour se rendre au centre, un petit arrêt sur la place des martyrs, un passage obligé par la majestueuse Grand Place (si majestueuse que c’est physiquement impossible à cadrer en photo, à vous de voir
le vidéo) et nous voilà rendu au fameux Manneken Pis. Plus grand que nature. Une immensité d’au moins… 60 centimètres, qui fait pipi pendant des heures interminables! Il se tient sur son piédestal, une espèce de monticule de béton sans trop de décoration, placé dans un racoin de la vieille ville. Plutôt décevant. En plus, la statue qui doit sa renommée à son audace et à son effet provocateur (un petit bonhomme tout nu qui fait pipi), lors de notre visite, a fait preuve d’une grande pudeur : il était habillé. En effet, au fil du temps s’est installée une étrange tradition qui veut que lors du passage d’une célébrité dans la ville, cette dernière offre un petit costume au Manneken Pis. Il en a, à nos jour, cumulé plus de 650! (une garde de robe à faire rêver plusieurs dames).
Par contre, l’attraction de milliers de touristes chaque jour par la petite statue a fait naître plusieurs boutiques de gaufres et de chocolat dans le quartier qui, elles, valent le déplacement (vous reconnaitrez notre gourmandise)! Nous nous sommes ensuite dirigés vers le Palais de Justice qui, à l’opposé de la statue, est monstrueusement imposant! Le résultat des idées
Hmmm!
Oui oui, il y a des gaufres en dessous de toute cette garniture! de grandeurs d’un roi mégalomane (pour reprendre les sages paroles de Mathieu « l’ami »). Pour enchaîner, Mathieu « l’ami » et Sébastien nous ont rejoints et tous ensemble, nous avons visité le musée du chocolat et le reste de la ville à pied, passant par le quartier de la Commission européenne, le Palais royal, le parc de Bruxelles et le Parlement fédéral belge, faisant notre chemin tranquillement vers la maison. Nous avons terminé la journée avec un bon souper et une fête d’étudiant de l’Université Libre de Bruxelles. Une journée mémorable!
La dernière journée nous aura permis de visiter les restes de l’exposition universelle de 1957, c’est-à-dire un atome géant, l’Atomium. Au revoir et remerciement à Geneviève « l’amie » et retour en ville pour se délecter une dernière fois des gaufres si réputé et faire la chasse de quelques fresques. Bruxelles étant la capitale mondiale de la bande dessinée, il y a des fresques de BD populaires dans plusieurs coins de la ville, magnifique.
Voilà qui est pas mal complet! Le retour à la maison s’est passé comme l’allée, pour faire descendre notre taux de sucre! Et pour l’information, la frontière de retour est tout aussi
absente que celle de l’allée!
Geneviève et Mathieu, citoyenne du monde et voyageur sans frontière, en Europe, où les frontières tendent à disparaitre
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