Le Tour de l'Annapurna...


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Asia » Nepal » Annapurna
August 20th 2004
Published: December 19th 2005
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Salut a tous...

Rendez-vous etait pris entre nous pour la derniere partie de la "Trilogie" de mes aventures au Nepal : le Trek dans la chaine des Himalayas, autour de l'Annapurna...

Que de "coincidences" m'y ont amenes... et notemment la rencontre du pote Maurin, a Delhi (mail precedent)...

Pour ce trek, nous sommes partis de Pokhara (a 6 ou 7 heures de bus de Kathmandu), ou nous avions passe 2 jours au bord du lac, le pote Maurin et moi, a nous preparer mentalement pour cette grande aventure...

Moi, j'avais que mes fringues Goannaises, c'est a dire des fringues legeres, et j'avais laisse au Kashmir les habits qu'on m'y avait prete.
J'avais un peu peur de ca...

En fait, on allait monter a 5416 metres precisemment !!!

Plus haut que le Mont blanc !!! Dans les glaciers eternels... La ou les vaches se transforment en Yaks au lourd pelage pour se proteger des rudesses du climat Himalayien...
Je suis sur que j'allais me les cailler, la-haut !!!
J'imaginais (encore des attentes) des montagnes toutes blanches et moi comme le seul point noir en plein milieu, marchant dans la neige non souillee... blablabla...

Il fallait acheter un permis (2000 Rp) dont il ne faudrait jamais se defaire (et sur lequel y'avait notre photo) et remplir un formulaire d'authorisation pour avoir le droit d'entrer dans le sanctuaire de l'ACAP (Annapurna Conservation Area Plan).
C'est la que le pote Maurin et moi, nous avons appris nos noms respectifs... une semaine apres notre rencontre, alors que nous avions deja partages une chambre et passes le plus clair de notre temps ensembles...

It happens so, sometimes...

Nous etions parmis les premiers pour la demande d'autorisation !!!
A nous d'ouvrir le trek pour la saison...
Notre demande de permis s'etallait sur 3 semaines.
On peut faire ce trek entre 16 et 21 jours, selon notre "forme", et j'avais bien prevenu le pote Maurin que ma condition physique ne me permettrait pas de marcher 10h par jour avec un gros sac colle dans le dos, au milieu des montagnes... alors on avait choisi 3 semaines...

Un nouveau bus de 4 heures pour nous amener a la ville de depart "Besishahar", a 700 m d'altitude, nous avalons un repas et commencons de suite apres ce qui allait sembler ne jamais finir !!!
Mais au depart, on est plein d'energie, la denivellation est douce et progressive, le decor n'est fait que de rizieres en terrasses et de lointaines (si lointaines) et hautes (si hautes) montagnes au sommet enneige...
Le sentier suit le torrent dechaine ou se jettent ici et la de puissantes et titanesques cascades d'eau pure, jaillissant de plusieurs centaines de metres plus hauts, au flanc des montagnes, pour venir mourir et donner vie a ce maelstrom boueux et grisatre.
5 heures de marche pour le 1er jour, et nous arrivons a un petit village ou nous decidons de stopper pour la nuit...
Comme nous sommes les premiers trekkeurs, et donc clients, on nous offre la chambre gratuite, et nous avons juste a payer pour le repas du soir, les thes, et le petit dej du matin.

Ce sera par la suite le leitmotiv du pote Maurin : Restez les premiers, et profiter ainsi de la bonne combine...

Joli petit village au bord du torrent, du vert partout a vous en faire petter les mirettes...
5 mn apres notre arrivee, un autre torrent se dechaine : celui en provenance du ciel, car la saison des pluies n'est toujours pas finie, et il se met a tomber des oceans autour de notre refuge nocturne... deluge qui cause bien evidemment la rupture quelque part d'une ligne electrique... et plus de courant...
C'est pas grave, on va prendre notre douche (a partir de maintenant, finie les douches pseudo-europeennes) dans une petite hutte de bois, au fond du jardin, sous la pluie.
L'eau provient d'une source (y'en a partout tout au long de la route) quelque part plus loin, et elle est collectee avec un tuyau jusqu'a la hutte ou elle coule glacee sur ton corps fatigue, comme pour le reveiller...
Il semble alors meme preferable de sortir dans le jardin et de se laver sous le deluge (histoire de refaire cette vieille pub pour Tahiti Douche), qui lui au moins est a temperature ambiante, c'est a dire tres tiede...

Tout le long de la route, mais plus haut en altitude, il y a des sources d'eau chaude et des piscines naturelles qui les collectent...

On avale ensuite un bon repas a la lumiere des bougies, on fait une partie d'echec (j'ai achete un petit jeu qui prend pas trop de place, specialement pour l'occasion de ce trek et nous y jouerons chaque soir) et nous nous endormons dans une hutte au sol d'argile et aux murs de feuilles de palmier tressees... avec quelques fuites...
Mais rapidemment, l'etat des chambres dans lesquellles nous nous effondreront chaque soir n'aura plus grande importance, aux vues de la fatigue accumulee chaque jour... Un lit, c'est tout ce qu'on demandera !

Le lendemain, petit dej, brossage de dents, puis il faut tout refoutre dans le sac (et deja ca rentre plus !!!)

Le trek consiste en une marche et une "escalade" progressive autour d'une chaine de montagnes parmi les plus hauts sommets au monde (l'Annapurna = plus de 8000 m d'altitude) dont le point le plus haut nous amenera jusqu'a "Torong Pass", 5416 m.
Tout le long du trajet, toutes les 2 heures environ aux points les plus bas, puis toutes les 4h apres 3000 m, des petits villages magnifiques, suspendus au flanc des montagnes, se succedent et vous accueillent pour le repas ou pour la nuit.
Toute la montee jusqu'a Torong Pass s'effectue le long du torrent, qu'il faut longer (ou eventuellement traverser l'un de ses affluents ou l'une de ses veines nouricieres, a pied...) pendant plusieurs jours, et qui montre la bonne direction...

Il n'y a pas de balises, et il suffit pas d'aller vers le haut !!!
C'est vaste, une chaine de montagnes, et il n'est pas rare de rencontrer un panneau prevenant le gentil trekeur de ne pas s'eloigner du sentier et du torrent, car chaque annee des gens sont retrouves, morts, car perdus quelque part, dans les brumes...
Au moins, les panneaux vous annoncent que pour l'instant, vous y etes toujours, sur la bonne route !!!

Ensuite, apres Torong Pass, on bascule sur l'autre versant de la montagne, et on arrete de suivre le torrent.

Tous les jours des decors differents, et pas un village ne se ressemble.
Plus on monte, plus on quitte le Nepal hindou pour se rapprocher du Tibet bouddhiste...
Les facies changent, les yeux se brident, les millions de rizieres ( les champs de riz en terrasse sont parmi les plus belles choses que j'ai vues dans ma vie) se peuplent ici et la de bouquets de bambous majestueux et grandioses (un peu comme ceux que nous avons vu au Sri Lanka, avec Doudou) pour laisser la place a des champs de cannabis (entre 1000 et 2000 metres) puis a de titanesques forets d'arbres centenaires ou l'on pense qu'on va croiser Blanche Neige endormie dans son cercueil de verre, a tous moments, au detour d'un chemin, et ou l'on tente d'identifier les mille et un bruits inconnus qui sans cesse parviennent a nos oreilles emmerveillees...

Encore une fois, je suis Alice et vagabonde aux pays des merveilles...

Les pinedes font leur apparition et on a l'impression d'etre dans une colinne du Sud de la France, avec les odeurs d'herbes provencales, les cigales et tout et tout, mais a 3000 m d'altitude... avec les montagnes blanches en fond qui donne un curieux panorama.
Puis la vegetation disparait peu a peu, le paysage devient plus acere, avec juste de la mousse qui reussi a s'accrocher au paroi d'ardoise des montagnes... et comme plus d'arbres donc de racines pour solidifier le sol, des morceaux de montagnes qui s'affaisent et viennent s'ecraser sur le sentier... transformant l'avancee en escalade...
Il nous est arrive un jour de devoir repartir jusqu'a un long point en arriere pour emprunter un pont et passer de l'autre cote de la vallee puis reprendre un autre pont (ca s'appelle un pontage, en medecine, ou une derivation en physique !), juste parce que le flanc de montagne sur lequel passait le sentier s'etait tout simplement effondre dans le torrent... c'est dangereux, les pluies torrentielles, dans ce genre d'environnement...
Lorsque nous etions de l'autre cote, dans notre derivation, nous avons pu avoir une vue des degats... c'etait assez impressionnant... on voyait le petit sentier serpentant sur le flanc de la montagne, puis d'un coup plus rien, puis a nouveau le sentier...

Tout le long du trajet, plusieurs fois par jour, il faut traverser le torrent sur des ponts de bambou ou de bois, et la, c'est Indianna Jones que j'incarne, avec ces images vues a la tele : Un torrent tourmente qui se dechaine si loin au-dessous de vous que ca vous en donne le tourni, et un pont de bois vermoulu dont on se dit qu'il peut ceder a chaque instant sous votre poids... mais a voir insouciemment les vaches, les anes et les poneys (que l'on croise toute la journee et qui sont les seuls compagnons de voyage) emprunter la meme route, cela rassure...

Plus on monte, d'ailleurs, et plus les vaches reduisent en taille et se couvrent de fourrure...
J'ai vu des tas de vaches de la taille d'un gros chien, avec un pellage angora... Ca aussi, c'etait magique... et j'ai une photo !!!

Petit a petit, on s'aventure dans les brumes d'Avalon, quand on commence a arriver a la hauteur des nuages, et cela donne un cote tout a fait irreel a l'aventure...

De temps en temps, un pan de ciel s'ouvre, et alors on voit au dessus de nous un sommet enneige...
De temps en temps, il faut marcher tout doucement, car on ne voit plus a 10 metres devant soi...
7 heures de marche par jour en moyenne jusqu'a 3000 metres d'altitude, jusqu'a ce que l'on sente fortement la diminution d'oxygene, et que l'on doive s'arreter 2 jours pour laisser son corps s'acclimater...
Alors, 2 petites journees de seulement 1h30 a 2h de marche, et on en peut plus !!!

On arrive a un petit "village" de 2 maisons, vanes et ereintes... et on choisit celle de gauche (de maison)...
La, Kasimir nous prepare un bon feu et on commande un the au gimgembre...
Avec un grand sourire, elle insere dans son fourneau des crottes de yak comme combustible (parce que plus de bois si haut) avec ses jolies mains, et en nous expliquant que les crottes de Yaks, y'a pas mieux pour faire un bon feu...
Puis, toujours avec ses belles mains, elle prend dans un recipient des morceaux de gingembre seche et les parseme dans la theiere,,, bien sur sans se laver les mains entre les 2 operations !!!
Alors on se regarde avec le pote Maurin, et on part dans un fou-rire monstre, qu'elle ne comprend bien evidemment pas, mais qu'elle partage avec nous, de son visage merveilleux...

Ce the, c'etait un des meilleurs qu'on ait bu !!!

On a meme recuperer les morceaux de gingembre pour plus tard !!!
Et cette femme, parce que nous etions dans le village dans les nuages, je l'ai appelee Kasimir...
Je lui ai meme achete un bracelet pour toi, Maman...

Entre 3000 et 4000m, des decors toujours plus hallucinants, et des champs d'une herbe rose font leut apparition, le rose etant une couleur completement inattendu dans ces conditions...
J'ai aussi une belle photo...

A 4500 m d'altitude, enfin, le dernier point de refuge, au milieu de nulle part, avec pas un brin d'herbe qui pousse sur les milliards de petits caillous qui recouvrent le sol...

Le lendemain, il faudra affronter le geant, et faire dans la journee une ascension de 1000 metres de denivellation pour rejoindre le sommet, puis une descente de 2000 metres de denivellation pour rejoindre la prochaine ville...

Reveil a 6h30... Arrivee au sommet a 10h30... Arrivee a la prochaine etape a 15h... Morts !!!
Le depart pour l'ascension s'effectue tot le matin, au milieu des nuages et des brumes, dans le froid...
Ca monte rude et sec, sans jamais descendre, et la, j'en ai vraiment vraiment chier !!!
Mon souffle avait quelque probleme a se renouveller, mais mon reel probleme venait de mon coeur...
Impossible de s'arreter car sinon, on se dit qu'on va s'effondrer sur le sol, et si on s'effondre, alors on sait qu'on pourra jamais repartir.
A chaque pas, je sentais mon coeur qui voulait jaillir de ma poitrine et redescendre !!! mais il fallait monter, monter, monter...

Dieu seul sait comment j'y suis arrive, mais quand a une heure avant d'atteindre le sommet (et je savais pas "quand" et "si" je l'atteindrai a ce moment la), je me suis retrouve pris dans une tempete de neige... j'ai vraiment pense, vraiment, que j'allais juste refaire Hibernatus (avec Louis de Funes) et qu'on me retrouverait au degel (c'est a dire dans une prochaine ere climatique) conserve dans un bloc de glace...
Quand je pense qu'il y en a, en Amerique, qui payent des millions pour se faire congeler en attendant que la science trouve une cure a leur maladie... ils avaient qu'a venir dans les himalaya, et ils auraient economise un pacson de pognon !!!

Se retrouver au milieu d'une tempete de neige quand deja on est au milieu des nuages, et dans mes conditions physiques et ma fatigue... se fut dur... vraiment dur... et vraiment froid.
Noel (en decembre) sur la plage a Goa en maillot de bain, fallait bien compenser avec une tempete de neige en plein mois d'Aout au Nepal !!!

Lorsque je suis arrive au sommet, transit, le pote Maurin m'atendait depuis deja 30 mn...
Cette montee, nous l'avions fait chacun de notre cote.
Nous etions partis ensembles, le matin, mais des les 100 premiers metres, je lui ai dit de continuer et de m'attendre au sommet, car je me suis tout de suite rendu compte que j'allais devoir marcher a l'allure de l'escargot avec ma coquille sur le dos, si je voulais esperer arriver la-haut vivant.

Pour me reconforter, je m'etais dit que je prendrai un the bien chaud en arrivant au sommet (plus tot, avant de partir, je m'etais dit que je m'arreterai, m'allongerai sur le sol, et bronzerai... mais avec la neige...) pour me rechauffer et tenter d'oublier ce mal de tete qui pulsait dans mon crane...
Mais voila...
Au sommet en question, pas de tchai shop, juste un panneau avec :

" Bravo !!! Vous y etes arrives... Nous esperons que vous appreciez votre trek dans l'Annapurna... Vous etes a 5416 m d'altitude... Au plaisir de vous revoir..."

Tu parles que j'apprecie !!! Ca m'a pas fait rire du tout !!!
Y'a qu'a voir ma tete sur la photo !!!

Car c'est tout ce que j'ai fait en arrivant au "but" de cette escalade : prendre une photo de moi devant le panneau en question au milieu de la tempete, et jaldi jaldi me precipiter pour redescendre, me disant qu'il restait encore 4 heures de marche avant mon the chaud et un bon repas.

Et la descente, mes ailleux... ce fut pire que la montee, si c'est possible !!!
4 heures de descente permanente, apres la monte, le froid, le ventre vide, la fatigue...
Un zombi !!!

De l'autre cote de la montagne, on bascule dans un autre monde...
Waow...
Petit a petit, on a quitte les nuages, la tempete et le froid...
Nos pieds s'enfoncaient jusqu'aux chevilles dans la boue, et il fallait s'aider du baton pour ne pas tomber en avant, car l'inclinaison etait vraiment impressionnante...

Puis... les premieres vaches, et alors, du chaud au coeur...
Si elles pouvaient vivre la, c'est que c'etait vivable, que quelqu'un avait sa maison quelque part pas trop loin et qu'on arrivait bientot a la civilisation...
Mais non...
C'etait juste des vaches dans la montagne, toutes seules, sans proprio, et pas d'habitation en vue... mais c'est pas grave, car on le savait pas et leur vue nous a donner du baume au coeur pour bien 1 heure...

On avait passe plusieurs jours sans rien voir, et tout a coup... on voit...
C'est juste beau a pleurer...
Le jour d'avant, on etait dans une atmosphere sans oxygene, sans vegetation, sans ame qui vivent, et tout a coup, apres encore quelques heures de marche, on debarque dans une ville titanesque perdu au milieu de nulle part avec un parc et des arbres...

Une ville... a 3000 m d'altitude...
Ca veut dire : MANGER et BOIRE... et SE REPOSER...
Plein de gens partout dans les rues, pleins de shops, de restos, plein de plein de choses... et des clopes !!!
C'est la premiere chose que j'ai faite lorsque je suis arrive dans cette ville "Muktinath" : j'ai achete un paquet de clopes, et j'ai savoure ma 2eme clope de la journee, en attendant notre festin au resto : Salade russe et Lasagnes (facon nepalaise) au fromage de Yak...

J'avais fume une clope le matin au petit dej avant l'ascension, et pas d'autre depuis cet instant, sachant que mon corps ne le supporterait pas.
Mais maintenant qu'on avait fini pour la journee et qu'on etait redescendu a une altitude "respirable", je pouvais m'en donner a coeur joie jusqu'au depart du lendemain...

Pour ce trek, juste quelques clopes dans la journee, peut-etre 5, lors des pauses...
Puis au petit-dej, pour le repas, et lorsque la journee de marche est achevee...
Un total de 20 clopes par jour... comme "hors-trek"...

Au 4eme jour, j'avais commence a ressentir un grosse douleur dans la cheville gauche, a mon talon d'Achille, une douleur toute nouvelle pour moi qui ne fait pas de sport...
Le pote Maurin, qui fait des etudes de medecine, m'a dit que ce devait etre une tendinite...
Je lui ai donc demande ce qu'il fallait faire... il m'a repondu que le seul moyen, c'etait le repos...
Il restait encore plus de 2 semaines de marche a notre projet, et nous etions deja bien trop loin pour que je rebrousse chemin.
J'avais peur que le tendon claque... je m'imaginais que ce genre de chose pouvait se produire, que si le tendon etait soumis a une tension permanente pendant plusieurs jours, il pourrait juste se dechirer et se couper en deux, auquel cas je me disais que ce serait dramatique et sans doute irreversible pour ma cheville... mais il m'a rassure en me disant que je risquais "juste" une inflamation, et ca m'a suffit.
Chaque jour, la douleur a empire un peu plus, mais il n'y avait pas le choix, il fallait avancer.
Je m'inquietais beaucoup depuis plusieurs jours pour cette montee, ce jour ou mon corps allait etre soumis a de si rudes conditions et efforts, et ma cheville en ce cas la me semblait plus que vitale...

Et bien il se trouve, sans doute a force de longues auto-suggestions, que c'est le seul jour ou je ne l'ai pas senti, et ou tellement d'autres choses etaient en train de se produire en moi et autour de moi que j'ai meme pas songe a la cheville en question...

Mais apres cette journee de montee, a nouveau, des le lendemain, la douleur est revenue, plus forte, et mon tendon s'est mis a enfler enormement, et ce jusqu'a la fin du trek.
Je massais le soir avec de la creme a l'huile d'olive et au lait...
Mon tendon avait doublait de volume a la fin du trek, mais, ironiquement, l'histoire du Pillow a rendu mon probleme au tendon derisoire, et ma convalescence dans ma chambre sans bouger a resolu le probleme...

Mille autres choses, je pourrai rajouter au sujet de cette aventure, mais je crois que le mieux (comme toujours), c'est que vous tentiez l'experience par vous meme...

Cela pousse vraiment au-dela de ses limites, et on apprend a nouveau telllement sur soi-meme...
Les paysages sont simplement saisissants de beaute et de surprise...
Les gens rencontres en route dans ces villages suspendus aux montagnes sont d'une richesse et d'une culture incroyable...
Et une fois finie l'experience, et donc une fois sortis de la douleur et de la fatigue, il ne reste que du beau...

C'est une experience a tenter si vous avez 2 ou 3 petites semaines de vacances devant vous... histoire de fricotter avec le "toit du monde", plus haut que vous ne grimperez jamais en Europe meme si vous vous retrouvez au sommet du Mont Blanc...

Je vous laisse sur ces mots et vous embrasse tous...
Prenez soin de vous...

Lyam ;o)

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