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Published: September 28th 2011
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A Phnom Penh, je pars en vélo me promener dans la ville et visiter les musées.
Le moins qu'on puisse dire c'est qu'historiquement, le Cambodge n'a pas eu de chance. Je suis marquée par la visite du S21, la prison utilisée par les Khmers rouges entre 1974 et 1979, durant lesquelles ils ont perpétués un véritable génocide. Les villes ont été vidées, les gens envoyés travailler dans les campagnes dans des conditions extrêmes et tous ceux qui représentaient une menace, intellectuels, médecins, professeurs... ont été enfermés et torturés. La prison de Tuol Seng (S21) est située dans un quartier urbain. Entourés d'habitations, on a du mal à croire que les 4 batiments qui étaient jadis une école primaire ont été le théâtre de tant de barbaries. L'intérieur de l'école semble paisible, avec des jardins dans la cour de récréation, une structure en bois pour faire de la gymnastique... Mais dès qu'on regarde un peu plus, on se rend compte de l'horreur perpétrée dans ces batiments. Des salles de classes ont été transformées en salle de tortures, des murs de briques rouges formant des cellules d'à peine 1m sur 2 ont été construite et d'autres sont vides. On y attachait avec
des barres en métal les pieds des prisonniers, qui étaient régulièrement torturés pour leur faire admettre une quelconque opposition au régime. On est ici témoin de ce que l'humanité peut faire de pire, autant dans les moyens de torture, de soin des prisonniers et d'exécution sommaire. Durant ces années noires et dans cette prison, 20 milliers de personnes ont été tuées. On voir les visages de quelques uns, des portraits en noir et blanc que répertoriaient soigneusement les Khmer rouges étant sobrements affichés sur les murs. Il n'y eu que 7 survivants de la prison, principalement des artistes qui peignaient les dirigeants du régime et étaient suffisament précieux pour ne pas être exécutés. Le problème qui persiste aujourd'hui, c'est comment juger les personnes qui appartenaient au régime et qui ont été libres jusqu'en 2004, lorsque finalement des moyens ont été mis en oeuvre pour les juger. Au jour d'aujourd'hui, il y a toujours des personnes qui attendent d'être jugés, des vieillards en prison pour qui il est difficile de trouver une sentence juste...
On ressort de cette visite choqué, non seulement par les atrocités qui y ont été perpétuées, mais surtout car on pense toujours que ça ne peut
jamais se reproduire. Et pourtant, tout cela s'est passé après le régime nazi, plus connu par chez nous car il a marqué l'histoire de l'Europe. A Phnom Penh, je visionne par hasard un film que j'avais depuis un moment sur mon odinateur : "La Vague", qui montre que bien qu'on dise toujours "plus jamais", il en faut peu pour qu'un régime autocrate s'immisce dans nos vies.
Sur une note plus légère, je me promène dans les nombreux marchés de la capitale, remplis de fleurs, de pierres semi-précieuses, de babioles et de vêtements.
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Bruce Murphy
non-member comment
Phnom Penh regrets
Elvina, Today is mixed emotions. Having just bought a new house..and trying to sell the old one...I am tied up for a bit. I was supposed to be in New York, visiting my daughters (who now live together for the first time in many years) on my way to Vietnam, then Cambodia to visit a friend of mine (Anna Wills) whose writing and pictures remind me of your style. She keeps a very well written blog: http://icanplog.wordpress.com/ Anna is in Phnom Penh. If you have the time to drop and visit, that would be very cool. Let me know if you want her contact info.. She is on Facebook as well. I always enjoy reading about other people's trips...more so if I have just finished one or have one coming up. At this time, I cannot see far enough into my future. I am still hoping to be backpacking before the Spring. Bruce