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Published: September 11th 2017
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Chileka International Airport (Blantyre)
L'aéroport proprement dit se trouve entre la tour de contrôle et le toit vertGeo: -15.7922, 35.0079
Le voyage du retour n'est
généralement pas la plus palpitante des choses et encore moins la plus motivante. Pourquoi donc s'y attarder ? Peut-être parce que le Malawi parait plus loin que le bout du monde et on tarde donc de voir le bout du voyage… Mais surtout parce que l'aéroport international de Blantyre n'est pas exactement fidèle à l'idée de ce que l'on pourrait se faire de ce genre d'établissement, même en Afrique !
Mais commençons depuis le début… Nous avons de chouettes amis au Malawi qui nous proposent gentiment de nous amener à l'aéroport. On est prévenu que l'aéroport est petit, mais il y a possibilité de s'y restaurer (notre vol partant à 15 heures, un petit quelque chose pour le dîner semble bienvenu). Nous quittons nos hôtes dans le parking, l'entrée dans l'aéroport étant limitée aux seuls voyageurs. Avant de partir, ils nous indiquent encore que le restaurant se trouve dans la tente sise à côté du parking. Nous entrons donc dans l'aéroport, où après un vague contrôle de sécurité, nous pouvons faire le check-in, nous recevons nos cartes d'embarquement pour Addis et Rome et nos bagages devraient suivre jusque à Genève (bien qu'une première tentative visait à
les envoyer à VGA (soit Vijaywada en Inde) plutôt que GVA !). Une petite boutique de souvenir occupe un coin de la salle, seul commerce de l'aéroport avec le bureau de change. Plutôt que de continuer vers les contrôles de douane, nous ressortons pour aller croquer une morce. Nous sommes installés à une table, devant une bière, mais en attendant notre assiette, quand un petit courant d'air précède de violentes bourrasques vite accompagnées d'une pluie diluvienne. La tente est secouée, 2-3 choses volent à l'intérieur avant que, tel le rideau du temple de Jérusalem à vendredi saint, la toile de la tente se déchire au milieu, intimant l'ordre tacite de quitter les lieux. Nous nous réfugions dans un entrepôt à quelques pas de là, un peu humide, la pluie valant bien une douche. L'averse ne dure guère, mais une fois celle-ci finie et le soleil revenu, nous préférons retourner à l'aéroport, où, après le passage de douane et un nouveau contrôle de sécurité (qui met plus l'accent sur la corruption que sur la sécurité😉, nous nous trouvons dans la salle d'embarquement, petite pièce donnant sur le tarmac. C'est sur ce dernier que nous sommes invité à aller dire quels sont
nos bagages (et éventuellement à nous délester de quelques kwachas)… qui ont passé le temps de l'averse à
l'extérieur.
Le reste du voyage, fait de vol et d'attente n'a rien de bien palpitant…
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Charlotte
non-member comment
Merci pour ces bons moments de d?paysements. Tr?s jolies photos mais surtout une narration pleine d'humour. Je retrouve bien l? mon filleul!